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Les Enseignements du Maitre MORYA

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LA DOCTRINE SECRETE VOL 4

B — Evolutionnisme occidental : l'anatomie comparée de l'homme et de l'anthropoïde ne confirme en aucune façon le darwinisme.

B

Evolutionnisme occidental : l'anatomie comparée de l'homme et de l'anthropoïde ne confirme en aucune façon le darwinisme.

 

On nous dit que si toute autre hérésie contre la Science moderne peut être négligée, notre négation de la théorie de Darwin, dans son application à l'homme, sera considérée comme un péché "impardonnable" entre tous. Pour les Evolutionnistes, la similitude de structure du singe et de l'homme constitue une base aussi ferme que le roc. Les preuves anatomiques, disent-ils, sont indiscutables dans ce cas ; ils se ressemblent os pour os, muscle pour muscle et la conformation du cerveau est aussi presque la même.

Voyons ce qu'il en est. Tout ceci était connu avant le roi Hérode et les auteurs de la Râmâyana, les poètes qui chantèrent les prouesses  et la valeur de Hanoumân, le Singe-Dieu, "dont les hauts faits furent grands et dont la sagesse ne fut jamais égalée", doivent avoir connu son anatomie et son cerveau, aussi bien qu'un Haeckel et un Huxley de notre époque moderne. De nombreux volumes ont été écrits au sujet de cette similitude, dans l'antiquité comme aux époques modernes. Il n'y a donc rien de nouveau, pour le monde ou la philosophie, dans des ouvrages comme Manes and Apes de Mivart ou comme la défense du darwinisme par MM. Fiske et Huxley, Quelles sont donc ces preuves décisives qui établissent que l'homme descend d'un ancêtre pithécoïde ? On nous dit que si la théorie de Darwin n'est pas exacte, que si l'homme et le singe ne descendent pas d'un ancêtre commun, il nous faudra expliquer

  1. La similitude de leur structure ; le fait que le monde animal supérieur – l'homme et la bête – ne comporte, physiquement, qu'un seul type ou modèle. [IV 298]
  2. La présence, chez l'homme, d'organes rudimentaires, c'est-à-dire des traces d'organes antérieurs, aujourd'hui atrophiés faute d'emploi. Certains de ces organes, nous dit-on, ne pouvaient servir qu'à un monstre semi-animal, semi-arboréal. Pourquoi encore découvrons-nous chez l'homme des organes "rudimentaires" – aussi inutiles que le sont, pour l'aptéryx d'Australie, ses ailes rudimentaires – tels que l'appendice vermiforme du cæcum, les muscles des oreilles 602, la "queue rudimentaire" avec laquelle naissent même parfois des enfants, etc. ?

Tel est le cri de guerre, et le bruit que fait le menu fretin des darwinistes est, si possible, plus retentissant encore que celui des savants Evolutionnistes !

En outre, ces derniers – y compris leur grand chef M. Huxley et les zoologistes éminents comme M. Romanes et d'autres encore – tout en défendant la théorie de Darwin, sont les premiers à reconnaître que des difficultés presque insurmontables s'opposent à sa démonstration finale. Il y a aussi des Savants, aussi renommés que ceux que nous venons de citer, qui nient catégoriquement cette supposition inacceptable et protestent hautement contre les exagérations injustifiées auxquelles on se livre à propos de cette prétendue similitude. Il suffit de jeter un coup d'œil sur les œuvres de Broca, Gratiolet, Owen, Pruner Bey et enfin, sur le dernier ouvrage important de Quatrefages, Introduction à l'Etude des Races Humaines, Questions Générales, pour découvrir la fausseté des allégations des Evolutionnistes. Bien plus : les exagérations au sujet de la similitude de structure de l'homme et du singe anthropomorphe, ont fini par  devenir si évidentes et si absurdes, que M. Huxley lui-même s'est vu dans l'obligation de protester contre de trop vives espérances. Ce fut ce grand Anatomiste qui rappela personnellement le "menu fretin" à l'ordre, en déclarant dans un des articles que les différences de structure entre le corps humain et celui des pithécoïdes anthropomorphes les plus développés, loin d'être insignifiantes et sans importance, étaient au contraire, très  grandes et très suggestives :

Chaque os d'un gorille porte des signes distinctifs qui permettent de le différencier de l'os humain correspondant 603. [IV 299]

 602 Le professeur Owen croit que ces muscles – l'attolens, le retrahens et l'attrahens aurem – fonctionnaient activement chez les hommes de l'Age de pierre. Ceci peut être ou ne pas être exact. La question reste du domaine des explications "occultes" et n'implique ni n'exige un "ancêtre animal", pour être résolue.

603 Man's place in Nature, p. 104. Citons une autre bonne autorité : "Nous retrouvons un des singes qui ressemblent le plus à l'homme (le gibbon) d'avant la période Tertiaire et cette espèce est encore dans le même rang inférieur et, côte à côte avec elle, à la fin de la période Glaciaire, nous trouvons l'homme occupant le même rang élevé qu'aujourd'hui ; le singe ne s'étant pas rapproché davantage

 

Parmi les créatures existantes, il n'y a pas une seule forme intermédiaire qui soit susceptible de combler la lacune qui l'homme du singe. Le fait d'ignorer cette lacune, ajoute t-il, "serait aussi coupable qu'absurde".

Enfin, l'absurdité d'une descendance si peu naturelle de l'homme, est si évidente, en présence de toutes les preuves qui découlent de la comparaison du crâne des pithécoïdes avec celui de l'homme, que de Quatrefages fit inconsciemment appel à notre théorie Esotérique en disant que ce seraient les singes qui pourraient prétendre descendre de l'homme, plutôt que vice versa. Ainsi que le prouve Gratiolet, au sujet des cavités du cerveau des anthropoïdes – chez lesquels cet organe se développe en sens inverse de ce qui aurait lieu si les organes correspondants de l'homme étaient réellement le produit du développement des mêmes organes chez les singes – le volume du crâne humain et de son cerveau, ainsi que celui des cavités, augmentent parallèlement au développement individuel de l'homme. Son intellect se développe et grandit avec l'âge, en même temps que l'ossature faciale et la mâchoire diminuent et se redressent lui donnant ainsi un aspect plus spiritualisé, tandis que chez les singes c'est  le contraire. Dans sa jeunesse, l'anthropoïde est bien plus intelligent, a un bien meilleur caractère, tandis qu'avec l'âge il devient plus sombre, son ossature faciale et sa mâchoire se développent et le cerveau finit par être repoussé entièrement en arrière, accentuant ainsi de jour en jour le type animal. L'organe de la pensée – le cerveau – recule et diminue, complètement vaincu et remplacé par l'organe de la bête sauvage – l'appareil maxillaire.

Aussi, comme on le fait remarquer avec finesse dans l'ouvrage français, un gorille pourrait, en toute justice, s'adresser à un Evolutionniste et prétendre qu'il descend de lui. Il lui dirait : Nous, les singes anthropoïdes, constituons un branchement rétrograde du type humain et, par suite, notre développement et [IV 300] notre évolution se manifestent par une transition de notre structure organique, d'abord semblable à celle de  l'homme,  puis  semblable  à  celle  de  l'animal ;  par  contre,  vous, les

 

 

 

de l'homme et l'homme moderne ne s'étant pas éloigné du singe plus que le premier homme (fossile)... Ces faits contredisent la théorie d'un développement progressif constant" (Pfaff). Alors que, d'après Vogt, le cerveau moyen des Australiens égale 99,35 pouces cubes ; celui du gorille 30,51, et celui du chimpanzé seulement 25,45, le gigantesque abîme qu'ont à franchir les avocats de la "Sélection Naturelle" saute aux yeux.

 

hommes, de quelle façon pourriez-vous descendre de nous – comment pourriez-vous former une continuation de notre genre ? En effet, pour que cela fût possible, il faudrait que votre organisme différât encore plus que le nôtre de la structure humaine, qu'il se rapprochât encore plus que le nôtre de celle de la bête, et dans ce cas vous devriez, en bonne justice, nous céder la place que vous occupez, dans la nature. Vous êtes nos inférieurs, dès l'instant que vous insistez pour faire remonter votre généalogie jusqu'à nous, car la structure de notre organisme et son développement sont tels, que nous sommes incapables de générer des formes possédant un organisme supérieur au nôtre.

C'est sur ce point que les Sciences Occultes sont absolument d'accord avec de Quatrefages. En raison même de son mode de développement, l'homme ne peut descendre ni d'un singe, ni d'un ancêtre commun au singe et à l'homme, mais prouve qu'il tire son origine d'un type qui lui est de beaucoup supérieur. Ce type, c'est l' "Homme Céleste" – le Dhyân Chohan, appelé aussi Pitri, ainsi que nous l'avons démontré dans le tome troisième de cet ouvrage. D'autre part, les pithécoïdes, l'orang-outang, le gorille et le chimpanzé, peuvent descendre et, comme l'enseignent les Sciences Occultes, descendent, en effet, de la Quatrième Race-Mère humaine, animalisée, et sont le produit de l'homme et d'un genre de mammifères aujourd'hui disparus – dont les ancêtres éloignés furent eux-mêmes le produit de la bestialité lémurienne – qui vivaient à l'époque Miocène. L'origine ancestrale de ce monstre semi-humain est expliquée dans les Stances comme remontant au péché des races "sans mental" de la période moyenne de la, Troisième Race.

Lorsqu'on se rappelle que toutes les formes qui peuplent aujourd'hui la Terre ne sont qu'autant de variations des types basiques issus des hommes de la Troisième et de la Quatrième Ronde, l'argument des Evolutionnistes, qui insistent sur "l'unité du plan Structural" qui caractérise tous les vertébrés : perd toute autorité. Les types basiques auxquels nous faisons allusion étaient fort peu nombreux si on les compare à la multitude d'organismes auxquels ils finirent par donner naissance ; néanmoins, une unité générale de type n'en fut pas moins conservée durant le cours des siècles. L'économie de la Nature ne sanctionne pas la co-existence de plusieurs "plans fondamentaux", complètement opposés, d'évolution organique sur une même planète. [IV 301] Une fois que les grandes lignes de l'explication Occulte sont indiquées, on peut toutefois abandonner à l'intuition du lecteur le soin d'en déduire les détails.

 

De même pour l'importante question des organes "rudimentaires" que les anatomistes ont découverts dans l'organisme humain. Il est hors de doute que ce genre d'argument fut d'un grand poids, lorsque Darwin et Haeckel le lancèrent contre leurs adversaires européens. Des anthropologistes, qui s'étaient risqués à discuter la dérivation de l'homme d'un ancêtre animal, se trouvèrent fort embarrassés lorsqu'il fallut traiter de la présence de "fentes brachiales" du problème de la "queue", et ainsi de suite. Là encore l'Occultisme nous vient en aide, en fournissant  les données nécessaires.

Le fait est, ainsi que nous l'avons déjà exposé, que le type humain constitue une sorte de répertoire de toutes les formes organiques potentielles et, pour ainsi dire, le point central d'où toutes celles-ci rayonnent. Avec ce postulatum nous avons une véritable "évolution", un véritable "développement" – dans un sens que l'on ne peut accuser de relever de la théorie mécanique de la Sélection Naturelle. Un auteur de mérite s'exprime ainsi, en critiquant les déductions que Darwin tire des "rudiments" :

Pourquoi ne serait-il pas aussi juste de supposer que l'homme fut créé dès le début avec un organisme comprenant ces esquisses rudimentaires et que celles-ci devinrent d'utiles appendices chez les animaux inférieurs dans lesquels l'homme dégénéra ; que de  supposer que ces parties existaient en plein développement, en pleine activité et étaient pratiquement utilisées, chez les animaux inférieurs du sein desquels l'homme tire son origine 604 ?

604 Géo. T. CURTIS, Creation or Evolution ? p. 76.

 

Au lieu de "dans lesquels l'homme dégénéra", lisez "les  prototypes que l'homme sema au cours de son développement astral", et vous aurez sous les yeux un aspect de la véritable solution Esotérique, mais nous avons à formuler maintenant une généralisation plus étendue.

En ce qui concerne notre période terrestre actuelle de la Quatrième Ronde, la faute des mammifères peut seule être considérée, comme descendant d'un prototype semé par l'homme. Les amphibies, les oiseaux, les reptiles, les poissons, etc., sont les résultats de la Troisième Ronde, sont des formes astrales fossiles amassées dans l'enveloppe aurique de la Terre et projetées [IV 302] dans l'objectivité physique après le dépôt des premières roches Laurentiennes. "L'Evolution" doit tenir compte des modifications progressives dont la Paléontologie démontre l'action sur le règne animal inférieur et sur le règne végétal, au cours des époques géologiques. Elle ne touche pas et, par la nature même des choses, ne peut pas toucher à la question des types pré-physiques, qui servirent de base à la future différenciation. Elle peut certainement classer les lois générales qui régissent le développement des organismes physiques et, jusqu'à un certain point, elle s'est habilement acquittée de cette tâche.

Revenons au sujet même de notre discussion. Les mammifères dont les premières traces sont représentées par les marsupiaux découverts dans les roches Triasiques de la période Secondaire, furent évolués par des progéniteurs purement astrals, contemporains de la Seconde Race. Ils sont ainsi post-humains et il est conséquemment facile d'expliquer la ressemblance générale qui existe entre leurs phases embryonnaires et, celles de l'Homme, qui embrasse nécessairement en lui et résume, au cours de son développement, les traits du groupe auquel il a donné naissance. Ceci fait justice d'une partie de l'exposé darwiniste ci-dessous.

605 "A ce moment, s'écrie Darwin, les artères se divisent en branches affectant la forme d'arbres, comme pour transporter le sang dans des branchies qui n'existent pas chez les vertébrés supérieurs, bien que les fentes subsistent sur le côté du cou, pour marquer leur précédent (?) emplacement."

Il est à remarquer que si les branchies ne peuvent être utiles qu'à des amphibies et à des poissons, etc., leur apparition est régulièrement notée, au cours du développement fœtal des vertébrés. Des enfants naissent même parfois avec une ouverture sur le cou, qui correspond à une des lentes branchiales.

 

Comment expliquer la présence, chez le fœtus, des fentes branchiales qui représentent la phase que traversent les branchies du poisson au cours de leur développement 605 ; celle du récipient animé de pulsations qui correspond au cœur des poissons inférieurs et constitue le cœur fœtal ; comment expliquer la complète analogie de la segmentation   de   l'œuf   humain, de la formation du blastoderme et l'apparition de la phase "gastrula", avec les phases correspondantes de la vie des vertébrés inférieurs et même des éponges ; les divers types de vie animale inférieure que la forme du futur enfant esquisse autour du cycle de sa croissance ?... Comment se fait-il que des phases de la vie de poissons, dont les ancêtres nagèrent (bien des æons avant l'époque de la Première Race-Mère) dans les mers de la période Silurienne, ainsi que des Phases de vie de la faune plus récente des amphibies et des reptiles, soient [IV 303] représentées dans "l'histoire abrégée" du développement du fœtus humain ?

On écarte cette objection plausible en répondant que les formes animales terrestres de la Troisième Ronde pouvaient se rapporter à des types générés par l'Homme de la Troisième Ronde, tout autant que cette nouvelle importation dans la sphère de notre planète – le groupe des mammifères – se rapporte à l'Humanité de la Quatrième Ronde de la Seconde Race-Mère. Le processus du développement du fœtus humain résume, non seulement les caractéristiques générales de la Quatrième Ronde de vie terrestre, mais aussi celles de la Troisième Ronde. Tout le diapason du groupe est brièvement parcouru. Les Occultistes ne sont donc pas embarrassés pour "expliquer" la naissance d'enfants avec un véritable appendice caudal, ou le fait, qu'à un certain moment, la queue du fœtus humain a une longueur double de celle des jambes naissantes. La potentialité de tous les organes utiles à la vie animale, est renfermée dans l'Homme – le Microcosme du Macrocosme – et des cas anormaux peuvent se produire fréquemment et donner lieu aux étranges phénomènes que les darwinistes appellent un "retour au type ancestral" 606. Retour, certainement, mais guère dans le sens que lui attribuent nos empiriques actuels !

 606 Ceux qui d'accord avec Haeckel, considèrent les fentes branchiales et les phénomènes qui les accompagnent, comme un exemple d'une fonction active chez nos ancêtres les amphibies et les poissons (voyez sa douzième et sa treizième phase), devraient expliquer pourquoi le "végétal à folioles" (prof. André Lefèvre) représenté dans le développement fœtal, n'apparaît pas dans les vingt-deux phases par lesquelles ont passé les Monères, au cours de leur marche ascendante jusqu'à l'Homme. Le postulatum de Haeckel ne comporte pas d'ancêtre végétal. L'argument embryologique devient ainsi une épée à deux tranchants et blesse ici son possesseur.

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