b. Problèmes d'Intégration
Une des premières choses qui arrive lorsqu'un homme a réussi (seul ou avec une assistance psychologique académique) à guérir certains clivages, ou à établir le pont au-dessus d'eux, est la reconnaissance d'un sentiment immédiat de bien-être et une demande d'expression. Cela, à son tour, amène ses propres problèmes et parmi eux :
Un sentiment de puissance, qui, temporairement tout au moins, rend l'homme égoïste, dominant, sûr de lui et plein d'arrogance. Il a le sentiment qu'il fait face à un monde plus important, à un horizon plus vaste et à de plus grandes opportunités. Ce sentiment de choses plus importantes peut donc amener des difficultés et des troubles sérieux. Sous l'influence de cette extension de conscience, il a souvent de beaux motifs et il est animé par les intentions les plus élevées, mais il ne parvient qu'à créer un manque d'harmonie dans son milieu. Ces tendances, si on leur permet de régner sans qu'on leur résiste, peuvent conduire finalement à une condition sérieuse d'égotisme, qui est éminemment un problème d'intégration. On peut obvier à toutes ces difficultés et les compenser si on peut faire comprendre à l'homme qu'il constitue une partie intégrante d'un beaucoup plus grand tout. Son sens des valeurs sera alors ajusté et son sentiment de puissance orienté.
Une tendance à l'exagération peut aussi se manifester transformant l'homme (résultant de l'intégration et sentiment de bien-être ou de puissance et de capacité) en un fanatique, du moins pour un certain temps. Là encore, avec les meilleurs motifs du monde, il cherche à mener tout le monde de la même façon que lui-même, n'arrivant pas à voir les différences existant dans des gens, dans le type de rayon, le point d'évolution, la tradition et l'hérédité des gens. Il devient une source de graves ennuis pour lui-même et ses amis. Peu de connaissance peut être une chose dangereuse, et le remède à de nombreux maux, particulièrement des maux de nature psychologique, est de le reconnaître. Alors, des progrès peuvent être accomplis sur le Chemin de la Sagesse.
Le développement exagéré du sentiment de direction ou de vocation, si vous voulez l'appeler ainsi, bien que les deux ne soient pas identiques, le sentiment de direction étant moins net que la reconnaissance de la vocation. Dans les écoles de psychologie ésotérique, on emploie parfois une phrase relative à ce sentiment de direction, ou d'orientation intérieure, qui est la suivante : "le fait d'établir un pont au-dessus de failles pousse un homme à traverser continuellement le pont."
Certains aspects de l'homme sont maintenant consciemment reconnus et le plus élevé de ceux-ci l'attire constamment. Lorsque, par exemple, la brèche entre le corps astral ou émotionnel et le corps mental a été franchie et que l'homme découvre le vaste champ d'activité qui s'ouvre devant lui, il peut devenir, pour longtemps, intellectuellement matérialiste. Il éliminera dans la mesure du possible toute réaction émotionnelle et toute sensibilité psychique, se glorifiant de croire que pour lui elles n'existent pas. Il travaillera alors intensément sur les niveaux mentaux. Cela ne sera qu'une affaire de temps du point de vue de l'âme (même si cela dure toute une incarnation ou plusieurs incarnations) ; mais cela peut assurément provoquer des problèmes psychologiques et créer dans la perception que l'homme aura de la vie, des "points aveugles". Cependant, bien des difficultés sont réglées en laissant les gens tranquilles, pourvu que les anomalies ne soient pas trop excessives.
Une fois que sera admis le fait de l'âme, on verra s'établir une tendance croissante à laisser les gens être dirigés et orientés par leur propre âme, pourvu qu'ils aient compris ce qui leur arrive et qu'ils puissent faire la discrimination entre :
a. La montée du soi subconscient dans la région éclairée de la conscience,
b. Le jeu, la force et les reconnaissances du soi immédiatement conscient,
c. Le flot descendant du soi superconscient, l'âme, apportant l'inspiration, des connaissances plus élevées et des intuitions.
Ces mots : subconscient, conscient et super-conscient, nécessitent une définition, étant donné le dessein de ce traité ; ils sont utilisés très librement et signifient des choses différentes suivant l'école de pensée psychologique à laquelle l'étudiant appartient.
J'emploie le terme subconscient pour désigner toute la vie instinctive de la nature de la forme, toutes les tendances héritées et les prédispositions innées, toutes les caractéristiques acquises et accumulées (acquises dans des incarnations passées et fréquemment laissées en sommeil jusqu'à ce qu'elles soient soudainement suscitées par la force des circonstances), tous les désirs non formulés, les impulsions qui rendent un homme actif, les désirs réprimés et inconnus, et les idées inexprimées qui sont présentes bien qu'incomprises.
La nature subconsciente est semblable à un étang profond duquel l'homme peut sortir à peu près n'importe quoi de son expérience passée, s'il le désire, et qui peut être agité jusqu'à devenir une chaudière bouillonnante, provoquant de grandes détresses.
Le conscient est limité à ce dont l'homme connaît lui-même l'existence et à ce qu'il possède à un moment donné, qualités, caractéristiques, pouvoirs, tendances et connaissances de toutes sortes qui constituent le fonds qu'il possède et dont il est nettement conscient, ou dont le psychologue est conscient. Ces possessions sont exposées dans sa vitrine à la vue de tous, et elles font de lui ce qu'il est apparemment pour le monde extérieur qui l'observe.
Par le mot super-conscient, j'entends les puissances et les connaissances disponibles mais non encore contactées, méconnues, et, par conséquent, pas d'une utilité immédiate. Ce sont la sagesse, l'amour et l'idéalisme abstrait, inhérents à la nature de l'âme, mais qui ne font pas encore partie, et qui n'ont jamais fait partie de l'équipement disponible et utilisable. Finalement, tous ces pouvoirs seront reconnus et utilisés par l'homme. Ces puissances et ces compréhensions sont appelées dans Les Yoga Sutras de Patanjali du nom intéressant de "nuage pluvieux des choses connaissables". Ces "choses connaissables" tomberont dans l'aspect conscient de la nature de l'homme et deviendront une partie intégrante de son équipement intellectuel.
Finalement, au fur et à mesure que l'évolution avance et que les temps se déroulent, ces choses tomberont dans l'aspect sub-conscient de sa nature, tandis que son pouvoir de comprendre le super-conscient croîtra en force. Je rendrais sans doute ce point plus clair si je vous signalais que de même que la nature instinctive se trouve aujourd'hui principalement dans le domaine du subconscient, de même, en temps voulu, la partie intellectuelle de l'homme (dont il devient en ce moment conscient d'une manière croissante) sera reléguée à une position semblable et tombera au-dessous du seuil de la conscience. L'intuition prendra alors sa place. Pour la plupart des gens, la libre utilisation de l'intuition n'est pas possible, car elle se trouve dans le domaine du super-conscient.
Tous ces mouvements à l'intérieur du domaine de la conscience, du subconscient au conscient immédiat et de là au super-conscient, sont essentiellement des crises d'intégration, produisant des situations temporaires qui doivent être prises en main. Je voudrais signaler ici que lorsqu'un individu devient conscient de l'aspect le plus élevé de lui-même qui demande l'intégration, lorsqu'il est conscient de la nature de cet aspect et de la part qu'il peut jouer dans l'expression de vie, alors il est souvent affligé d'un complexe d'infériorité. C'est là, la réaction des aspects inférieurs et intégrés vis-à-vis de l'aspect plus élevé. Il ressent un sentiment de futilité ; la comparaison qu'il fait en lui-même des accomplissements possibles et du point déjà atteint le remplit du sentiment d'échec et d'impuissance. La raison en est que la vision est, tout d'abord, trop vaste, et il sent qu'il ne pourra pas y parvenir.
L'humanité aujourd'hui a accompli tellement de progrès sur le chemin de l'évolution que deux groupes d'hommes se trouvent profondément affectés :
1. Le groupe qui a reconnu le besoin d'établir un pont au-dessus du clivage entre la nature émotionnelle et le mental, et a, ainsi, par son intégration, atteint le niveau de l'intelligence.
2. Le groupe qui a déjà établi le pont au-dessus du clivage et se trouve maintenant conscient d'une tâche majeure constituée par le pont à établir au-dessus de la faille entre la personnalité et l'âme.
Ces groupes comprennent un très grand nombre de personnes en ce moment ; le sentiment d'infériorité est très grand et cause de nombreuses sortes de difficultés. Toutefois, si la cause était abordée d'une façon plus intelligente et traitée de la même façon, on parviendrait rapidement à un aperçu plus réel de la situation.
Une autre difficulté, dans le champ de l'intégration achevée, se rencontre avec le cas de ceux qui ont intégré la nature inférieure tout entière et ont fusionné les énergies de la personnalité. Toutes les énergies en cause possèdent des qualités, la combinaison et le jeu réciproque de ces qualités (chacune déterminée par l'énergie de quelque rayon particulier) constituent le caractère de cette personne. Pendant une longue période, après que l'intégration ait été atteinte, il y aura souvent bien des conflits, strictement dans le domaine du caractère et au sein de la conscience de l'Homme. Une énergie d'abord puis une autre voudra s'imposer et luttera pour dominer. Il serait intéressant ici de bâtir un cas hypothétique, en vous donnant le rayon gouvernant les énergies, et de vous rappeler que leur fusion est objective.
Dans le cas en question, le sujet a fusionné les véhicules de la personnalité en un tout opérant ; c'est nettement une personnalité, mais la fusion majeure de l'âme et de la personnalité n'a pas été faite.
Energies majeures |
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Energie égoïque |
Rayon 1. |
Energie de volonté ou de pouvoir. |
Energie de la personnalité |
Rayon 4. |
Energie d'harmonie par le conflit. |
Energies mineures |
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Energie mentale |
Rayon 3. |
Energie d'intelligence. |
Energie astrale |
Rayon 6. |
Energie de dévotion. Idéalisme. |
Energie physique |
Rayon 1. |
Energie de volonté ou de pouvoir. |
Nous avons ici un quintuple champ d'énergie dans lequel tous les facteurs sont actifs sauf l'énergie de l'égo ou l'âme. Ils ont été entièrement fusionnés. En même temps, il y a une conscience croissante du besoin pour une fusion encore plus élevée et plus inclusive et pour l'établissement d'un rapport précis avec l'âme. Le processus a été le suivant : D'abord l'homme était simplement un animal, conscient seulement d'énergie physique. Puis il commença à inclure dans le champ de sa conscience la nature émotionnelle, avec ses désirs, ses demandes et ses réactions sensibles. Ensuite, il se découvrit lui-même en tant que mental ; et l'énergie mentale se mit à compliquer le problème. Finalement, il parvint à l'expression de vie que nous considérons d'une façon hypothétique et dans laquelle il possède (et c'est là le point de réel intérêt) :
a. Un corps physique de premier rayon, avec un cerveau dominé et dirigé par un mental de troisième rayon. Cela signifie une capacité pour un accomplissement intellectuel de genres très divers.
b. Une nature émotionnelle qui, étant gouvernée par l'énergie du sixième rayon, peut être rapidement orientée vers le fanatisme et peut être facilement idéaliste.
c. Le problème tout entier est encore compliqué par l'émergence rapide des énergies du quatrième rayon de la personnalité. Cela signifie que le but de la personnalité est l'accomplissement d'harmonie, d'unité et d'habileté à vivre, par une intensité de conflit, livré au sein du quadruple champ d'énergie que constitue le soi inférieur.
Vous aurez donc un homme qui ambitionne le pouvoir mais avec des motifs légitimes, car il est véritablement idéaliste ; qui luttera d'une façon intelligente pour l'obtenir, mais qui luttera fanatiquement pour arriver à ses fins, car sa personnalité de quatrième rayon et son corps astral de sixième rayon l'obligeront à agir ainsi, tandis que son corps et son cerveau de premier rayon lui permettront de livrer un dur combat. En même temps, l'énergie de son âme, de premier rayon, cherche à dominer et finalement y parviendra par l'intermédiaire de l'énergie mentale de troisième rayon, qui influence le cerveau de premier rayon.
Les premiers résultats de l'influence de l'âme seront une intensification de toute chose dans la personnalité. Le trouble sera localisé dans le corps mental ou dans le cerveau et pourra se classer n'importe où entre l'idée fixe et la cristallisation mentale jusqu'à la folie (si la stimulation devient par trop puissante ou si l'hérédité n'est pas saine). L'homme peut manifester ses succès d'une façon arrogante dans le domaine où il choisit de travailler, ce qui fera de lui une personne dominatrice et désagréable, ou bien il peut exprimer la fluidité d'esprit du troisième rayon qui fera de lui un faiseur d'intrigues ou un batailleur qui luttera pour des plans immenses, impossibles à réaliser matériellement. Dans cette analyse, je n'ai pas considéré les tendances évoquées dans les vies passées et demeurant cachées dans le subconscient, ni l'hérédité, ni le milieu. J'ai cherché simplement à montrer une chose : que le conflit d'énergies au sein de l'homme peut produire de sérieuses situations. Mais la plupart d'entre elles peuvent être rectifiées par le moyen d'une juste compréhension.
Il vous apparaîtra donc que l'une des premières études à faire dans la nouvelle façon d'examiner la psychologie sera de découvrir :
1. Quels rayons, majeurs et mineurs, conditionnent et déterminent la nature de l'homme et évoquent la qualité de sa vie journalière.
2. Laquelle des cinq énergies domine (au moment de la difficulté) et à travers quel corps ou véhicule est-elle focalisée.
3. Laquelle des énergies de rayon lutte contre la domination imposée mentionnée plus haut. Ces énergies peuvent être :
a. Différents aspects de la même énergie au sein de leur propre champ particulier.
b. Des énergies plus élevées qui s'efforcent de diriger les énergies inférieures et par conséquent indiquent un clivage dans la nature de l'homme.
c. L'énergie du processus de fusion lui-même, lequel unifie les énergies inférieures en une personnalité opérant.
d. L'ajustement du processus d'établissement du pont entre les deux énergies majeures. Le résultat sera l'alignement de l'âme et de la personnalité.
Ces énergies constituent des domaines de difficultés les plus grandes, et dans chacun des domaines d'énergie en conflit, se trouvent des centres mineurs de conflit. Ceux-ci sont fréquemment amenés par le milieu, les circonstances et les événements.
Etant donné tous ces facteurs et considérant notre cas hypothétique comme étant celui d'un homme ayant une nature hautement intelligente et un bon équipement d'expression journalière, comment devrait procéder le psychologue ésotérique ? De quelle façon devrait-il traiter l'homme et que devrait-il faire ? Sur quels grands principes devrait-il se baser ? Je ne peux qu'indiquer brièvement certains d'entre eux, vous rappelant que, dans le cas en question, le sujet coopère nettement avec le psychologue et qu'il est intéressé à obtenir les résultats positifs. Les réponses aux questions suivantes constitueront le but des efforts du psychologue :
1. Quelles sont vos raisons pour désirer "être remis dans la bonne voie" ? Cette phase, bien qu'étant une expression courante, a une profonde signification, car elle indique la reconnaissance du besoin d'alignement.
2. Qu'est-ce qui a attiré votre attention sur ce besoin et évoqué en vous le désir d'un processus spécifique d'ajustement intérieur ?
3. Comprenant la nature de la constitution intérieure de l'homme, dans quel véhicule se trouve le besoin d'un processus d'établissement d'un pont ? Où se trouve le point de clivage et par conséquent le point de la crise présente ? Cette difficulté représente-t-elle une crise majeure ou mineure ?
4. Quelles sont les cinq énergies de rayon qui conditionnent le sujet ?
5. Dans quelle mesure le genre de vie de l'homme, sa vocation et ses désirs innés et cohérents coïncident-ils avec la tendance établie par :
a. Le type d'énergie du rayon de l'âme,
b. Le type de rayon de la personnalité ?
En ce qui concerne les disciples, la majeure partie de la difficulté se trouvera dans cette zone d'expression.
6. Dans quelle période d'expression de la présente vie le clivage a-t-il fait son apparition ? Une intégration achevée a-t-elle amené cette situation difficile ? Le problème est-il :
a. Un problème de clivage, demandant un processus d'établissement de pont et conduisant ainsi à une fusion d'énergies ?
b. Un problème d'intégration, demandant une juste compréhension de ce qui s'est produit, et conduisant à un bon ajustement des pouvoirs fusionnés au regard des conditions environnantes ?
7. L'homme se trouve-t-il au point où il devrait être :
a. Intégré en tant que personnalité et, comme résultat, devenant plus strictement humain.
b. Développé en tant que mystique et formé à reconnaître l'aspect supérieur et ses relations avec l'aspect inférieur, ayant leur unification en vue.
c. Formé comme occultiste et amené mentalement à un état de conscience tel, que les natures ou les aspects inférieurs et supérieurs commencent à fonctionner comme une seule nature ou un seul aspect ? Cela implique le mélange des forces de la personnalité et de l'énergie de l'âme ainsi que leur fusion en une expression divine de "la partie au sein du tout".
8. En dernière analyse, que faut-il faire pour donner à "la partie éclairée" de la conscience d'une telle nature pour que la partie subconsciente de l'homme puisse être "éclairée à volonté par le rayon du mental", et que le mental lui-même puisse devenir un projecteur, pénétrant dans la super-conscience et révélant ainsi la nature de l'âme ? En fait, c'est le problème de l'expansion de conscience. Un vaste champ d'investigation psychologique se présente en ce qui concerne l'utilisation du mental en tant que le "chemin de lumière entre la nature subconsciente et la nature superconsciente, et focalisant cependant à la fois ces deux natures comme un point de lumière brillante au sein de la nature consciente".
Pour les ésotéristes, tout le problème d'alignement est étroitement relié à la construction de l'antahkarana. Ce nom est donné à la ligne d'énergie divine reliant les divers aspects humains et l'âme. Il détient la clé de la vérité occulte que "avant que l'homme ne puisse fouler le Sentier, il doit devenir ce sentier lui-même." Lorsque les clivages sont franchis par le pont, les différents points de crise surmontés et passés, et que les fusions requises (qui sont seulement des stades de processus) se sont produites, alors a lieu l'unification, ou l'alignement. De nouveaux champs d'énergie sont alors pénétrés, reconnus, maîtrisés ; de nouvelles zones de conscience s'ouvrent devant le pèlerin qui avance.
Le grand accomplissement planétaire du Christ fut décrit par saint Paul par ces mots : Il fit "en lui-même, avec les deux, un seul homme nouveau en établissant la paix". (Ephésiens II. 15)
Dans les deux mots "paix" et "bonne volonté" vous avez deux mots-clés qui expriment l'établissement du pont au-dessus de deux clivages. L'un dans la nature psychique de l'homme, particulièrement celui entre le mental et le véhicule émotionnel, ce qui signifie la réalisation de la paix, et l'autre entre la personnalité et l'âme. Ce dernier est la résolution d'une "scission" fondamentale, et se trouve définitivement amené par la volonté-de-bien. Cela établit le pont non seulement au-dessus du clivage majeur chez l'homme individuel, mais amènera la grande et imminente fusion entre l'humanité intelligente et le grand centre spirituel que nous appelons la Hiérarchie spirituelle de la planète.
Ce furent la reconnaissance presque inconsciente des clivages et du besoin de leur fusion qui firent du mariage, et de l'acte de consommation du mariage, le grand symbole mystique des plus grandes fusions intérieures.