c. Maladies liées aux Conditions de Groupe
Nous ne pouvons traiter ce thème que brièvement, en raison du fait que le travail de groupe (ésotériquement compris) est relativement nouveau, et parce que l'individu, qui travaille actuellement dans un groupe, est à peine touché par ces facteurs, du fait de son intégration relativement partielle. Je me réfère ici à son intégration dans le groupe. Les gens sont encore tellement isolés dans leur personnalité que, dans de nombreux cas, ils sont coupés de la stimulation de groupe, des effets de groupe et des impulsions de groupe.
C'est seulement au fur et à mesure qu'ils deviennent décentralisés et que, par conséquent, ils réagissent plus facilement aux idées de groupe, à l'idéalisme de groupe et à l'aura de groupe (avec son exhalation, son aspiration et son existence de groupe) qu'ils peuvent succomber et qu'ils succombent à ces difficultés que la vie de groupe impose.
Aujourd'hui, c'est la figure centrale dans la vie de groupe, personnalité ou âme dominante, qui est celle vers qui la vie de groupe et les pensées du groupe se tournent, avec toutes les conséquences d'une telle attitude. C'est cette personne, autour de laquelle la vie de groupe pivote (si je puis employer un tel terme) qui est la victime du groupe, et c'est elle qui paie le prix de toute faiblesse de groupe. L'expression de l'attitude du groupe trouve son exutoire en elle et elle est parfois pratiquement "tuée" par le groupe.
Aucun groupe n'est aujourd'hui parfait. Les groupes se trouvent à un stade expérimental et sont surtout composés de quelques Aquariens, de nombreux Piscéens et d'un certain nombre de gens qui sont entre les deux. Le chef, ou les chefs des nouveaux groupes sont généralement d'un type du nouvel âge ou d'un caractère aquarien aussi pur qu'il est possible de trouver en cette époque. Ceci explique l'échec du groupe, en règle générale, soit de comprendre le chef, soit de coopérer avec les nouveaux idéaux ainsi qu'il est souhaitable. Le chef est un pionnier dans un nouveau domaine de pensée et d'intention et, par conséquent, il paie le prix de son audace et de son esprit d'entreprise.
Ce n'est pas mon intention de traiter ici des difficultés de groupe car tel n'est pas mon thème de travail. Je considère que les difficultés (qui équivalent souvent à des maladies physiques) et les problèmes de l'individu, sensitif aux pressions de groupe et à la vie de groupe, sont une chose très différente des problèmes usuels des mystiques du passé. Ces difficultés et ces problèmes ne peuvent aujourd'hui être étudiés que par un examen de la vie, des conditions physiques, des problèmes, des difficultés et de la mort des chefs de groupe. J'attire particulièrement votre attention sur ce point. Les membres du groupe, bien qu'ils ne soient guère disposés à reconnaître ce fait, ne sont pas encore portés à offrir beaucoup de la vie de groupe, des manifestations et de l'énergie de groupe car ils ne sont pas encore uffisamment intégrés dans le groupe.
Le problème que nous considérons se divise en deux grandes catégories, et tandis que j'essaie de les traiter, je me rends compte qu'il y a relativement peu de choses que je puisse vous en dire. Le siècle prochain verra ces problèmes mieux définis et les difficultés clairement tracées. Ce sont :
1. Ceux qui surgissent en tant que résultat de la pensée dirigée du groupe. A leur sujet, je peux dire quelque chose.
2. Les maladies, qui concernent l'appareil respiratoire. A leur sujet, il y a très peu de choses que je puisse dire.
Examinons donc ces problèmes. Nous aurons à étudier le premier du point de vue de celui qui est le plus touché par eux, c'est-à-dire le chef ou point central du groupe. Ces mêmes problèmes peuvent aussi affecter les trois ou quatre personnes qui, avec le chef de groupe, et en collaboration avec lui, dirigent les lignes de conduite du groupe.