Le Maître Morya et Thomas Moore (1779 - 1852)
Le Maître Morya ensuite incarna comme poète irlandais appartenant au mouvement romantique. En tant que Thomas Moore, il naquit à Dublin et reçut son éducation au Collège Trinity, à Dublin. Il vécut principalement à Londres, à l'exception de ses voyages en Amérique de Nord en 1803 et un séjour à Paris après 1817.
Moore fut aussi régulièrement provocateur en matières politiques; par exemple, ses « Mélodies Irlandaises» exsude la tradition nationaliste irlandaise, ses nombreuses satires de toutes sortes qui décrivent les habitudes et les institutions anglaises; même si elles sont typiquement humoristes, elles savent piquer.
Il s'impliqua dans les questions politiques et économiques de son temps en tant que poète. Il aiguilla constamment les politiciens; ses poèmes traitant, entre autres, de la controverse de l'or en barre (le standard étant l'or), la dette publique, les lois sur le maïs (lois qui favorisaient une classe en particulier) et d'autres ordres du jour. Ces mêmes questions nous poursuivent au 21 ème siècle avec ces controverses sur la dette publique et le retour au standard d'or.
Il était question, par exemple, de reprendre le paiement en espèces (c.à. d. d'obliger les banques par la loi de payer les porteurs de billets en pièces d'or sur demande). Pendant les guerres de Napoléon, la menace d'une invasion par les Français autour des années 1800 a entraîné une ruée sur la Banque d'Angleterre et d'autres banques. Ceci mena le gouvernement à suspendre l'obligation des banques à échanger leurs billets sur demande par des paiements en or. Cette exemption a persisté pendant les guerres - en grande partie parce que ça permettait au gouvernement de financer la guerre. Durant l'après-guerre (autours de 1815 - 1825), l'Angleterre connut une baisse économique, la question de payer en espèces est revenue à la surface. Les auteurs Thornton et Ricardo s'opposèrent vivement à la dispensation et argumentèrent pour le remboursement en espèces -argumentant que si la dispensation se poursuivait, les banques émettraient des notes bien au-delà de leur réserve d'or qui, prévoyaient-ils, serait inflationniste (au début de l'époque de la Théorie Quantitative.)
La plus grande partie des vers romantiques est caractérisée d'une qualité musicale nostalgique et se rapporte aux thèmes de patriotisme et d'amour. Sa grande ouvre, une traduction de « Odes à Anacreon » (1800), le projeta aux feux de la rampe. « Lalla Rookh » (1817), un poème narratif dans le cadre exotique des Indes, fut aussi très populaire. « Mélodies irlandaises » (1807-34), une collection de 130 poèmes qui comprend, entre autres, les titres bien connus, tel que « La dernière rose de l'été », « L'harpe qui traversa les Halls de Tara », et « Le ménestrel » est son ouvre la mieux connue. More rédigea aussi une satire « La famille Fudge à Paris» (1818), une « Histoire de l'Irlande » (1827) et une excellente biographie (1830) de son ami le Seigneur Byron, dont il brûla les mémoires pour protéger la réputation du poète.
Il est intéressant de noter comment, aussi bien dans le rôle de Thomas More que de Thomas Moore, le Maître Morya vivat en dehors de son contexte habituel du Premier Rayon en tant que roi ou gouverneur. Il vivat la vie de celui qui critique ceux au pouvoir, tant et si bien que dans un cas, cela lui a valu la mort. C'est à nouveau un exemple de l'équilibre karmique, tel que nous l'avons vu dans la vie des autres Maîtres.