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Pléiades (astronomie)
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Les pléiades vues par Hubble. |
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Données d'observation ÉpoqueJ2000.0 | ||||
Type d'objet | Amas ouvert | |||
Ascension droite (α) | 03h 47m 24s | |||
Déclinaison (δ) | +24° 07′ | |||
Distance | ~440 al (~135 pc) |
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Magnitude apparente (V) |
1,6 | |||
Dimensions apparentes | 110 min d'arc | |||
Constellation | Taureau | |||
Découverte | ||||
Découvreur(s) | ||||
Date | ||||
Désignations | M45, NGC 1432/35 |
Les Pléiades, ou amas M45, sont un amas ouvert d'étoiles qui s'observe dans l'hémisphère nord, dans la constellation du Taureau.
Description[
L'origine du nom « Pléiades » provient de la mythologie grecque : les Pléiades sont sept sœurs, filles d'Atlas et de Pléioné : Astérope, Mérope (ou Dryope, ou Aéro), Électre, Maïa, Taygète, Célaéno (ou Sélène) et Alcyone.
On dénombre aujourd'hui dans cet amas environ 3 000 étoiles, dont une douzaine sont visibles à l'œil nu. Il s'étend sur 2°, soit l'équivalent de 4 fois le diamètre apparent de la Lune. Sa densité est donc relativement faible par rapport aux autres amas ouverts. L'âge de l'amas est estimé à 100 millions d'années, mais il ne devrait pas vivre longtemps puisqu'il devrait se séparer dans 250 millions d'années, en partie à cause de sa faible densité (il s'agit ici de la vie de l'amas et non de celle des étoiles qui le composent).
Les 9 étoiles les plus brillantes de l'amas tirent leur nom des 7 sœurs et de leurs parents. Leur magnitude est comprise entre 2,86 et 5,44, donc accessible à l'œil nu. Astérope a la particularité d'être une étoile double.
Les principales composantes de l'amas sont :
Nom | Désignation | Magnitude Apparente | Type spectral |
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Alcyone | Eta (25) Tauri | 2,86 | B7IIIe |
Atlas | 27 Tauri | 3,62 | B8III |
Électre | 17 Tauri | 3,70 | B6IIIe |
Maïa | 20 Tauri | 3,86 | B7III |
Mérope | 23 Tauri | 4,17 | B6IVev |
Taygète | 19 Tauri | 4,29 | B6V |
Pléioné | 28 (BU) Tauri | 5,09 (var.) | B8IVep |
Célaéno | 16 Tauri | 5,44 | B7IV |
Astérope | 21 et 22 Tauri | 5,64 / 6,41 | B8Ve/B9V |
— | 18 Tauri | 5,65 | B8V |
L'histoire de leur découverte[modifier]
Dès la Préhistoire[modifier]
- Comme le souligne Wolfhard Schlosser, professeur d’astronomie à l’Université de la Ruhr (Bochum), les prêtres et Chamans du Néolithique accordaient une extrême importance à cette constellation, puisque son apparition marquait dans tout l'hémisphère Nord, le début des moissons.
- Une représentation picturale de cet amas se retrouve aussi sur le disque de Nebra daté du début de l'âge du bronze (1600 av. J.-C.).
- La « constellation » des Pléiades est également citée dans de nombreuses cultures et religions. Elle apparaît également dans l'Odyssée d'Homère, ainsi qu'à trois reprises dans la Bible.
Dans l'Antiquité classique[modifier]
Si les Pléiades sont connues depuis la plus haute Antiquité, la plus ancienne référence écrite de cet objet remonte au poète Hésiode (700 av. J.-C.). À l'époque d'Hésiode, on croyait à son influence sur l'agriculture (un peu comme la Lune de nos jours). Les Arabes, depuis la nuit des temps, les associent à la saison sèche et aux fortes chaleurs. Le nom arabe des Pléiades est الثريا ATHURAYA.
A l’Époque moderne[modifier]
- Le 4 mars 1769, Charles Messier ajoute cet amas à son catalogue astronomique.
- En 1846, l'astronome allemand Johann Heinrich von Mädler note que les étoiles n'ont pas de mouvement mesurable, l'une par rapport à l'autre.
Il en déduit qu'elles forment le centre d'un système stellaire bien plus large dont Alcyone serait la plus proche du centre. L'hypothèse fut réfutée par les autres astronomes. On retient cependant qu'elles se déplacent bien en groupe.
- Les premières photos de l'amas révèlent un nuage de poussière autour des étoiles.
Cette nébuleuse réfléchit la lumière de ces étoiles, situées à proximité ou à l'intérieur.
La plus brillante partie est découverte le 19 octobre 1859 par Ernst Wilhelm Tempel, autour de Mérope ; nébuleuse répertoriée en tant que NGC 1435. En 1875, une extension du nuage est découverte autour de Maïa et classée à NGC 1432. D'autres extensions sont observées autour d'Alcyone, Électre, Célaéno et Taygète en 1880. La structure complexe du nuage est finalement révélée par les frères Henry et Isaac Roberts entre 1885 et 1888.
Cette nébuleuse n'est pas un reste du nuage de poussière originel qui a donné naissance aux Pléiades. En effet, les deux objets n'ont pas la même vitesse apparente. L'amas aura croisé ce nuage sur son chemin.
- Anecdote à propos des Pléiades : le nom japonais de l'amas est Subaru, qui signifie « unité ».
En 1953, 5 firmes japonaises ont fusionné pour former « Fuji Heavy Industries Ltd ». Ce nouveau groupe a adopté l'amas Subaru en tant que nom et logo de la marque de voiture bien connue. Dans les campagnes françaises, l'amas bien visible dans le ciel pur des nuits de fin d'été était appelé "la poussiniére" ( cf. "Lettres de mon moulin" d'Alphonse Daudet - confirmé par Larousse 5/6, p.756).
Comment l'observer[modifier]
Grâce à la forte magnitude des étoiles le composant, cet amas est visible à l'œil nu dans le ciel d'automne. Il est situé dans la constellation du Taureau à proximité de l'axe formé par les étoiles : Sirius (Grand Chien) - Ceinture d'Orion (Orion) - Aldébaran (Taureau).
En plus d'être un bel objet, c'est aussi un excellent test d'acuité visuelle ! On distingue rapidement 5 étoiles, puis, au fur et à mesure que l'œil s'accommode, d'autres étoiles apparaissent. Ainsi, jusqu'à 10-11 étoiles sont visibles si les conditions météo sont bonnes.
Avec une paire de jumelles, ou un télescope avec un champ large, on obtiendra bien plus d'étoiles. C'est de cette manière que l'amas donnera le plus de satisfaction. Avec des télescopes plus puissants ou avec un champ plus étroit, seule une partie de l'amas sera visible.
La nébuleuse ne se dévoile véritablement qu'en photographie.
Voir aussi[modifier]
Lien interne[modifier]
Liens externes[modifier]
- (en) M45 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg
- (fr) Messier 45, page de la SEDS
- carte des Pléiades
Objets de Messier classés par ascension droite | ||
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Lumière zodiacale
La lumière zodiacale est une faible lueur triangulaire qui peut être perçue sur le ciel nocturne et qui s'étend à partir des environs du Soleil le long du plan de l'écliptique (ou du Zodiaque qui lui a donné son nom). En réalité, la lumière zodiacale proviendrait de la couronne dite de Fraunhofer, cette dernière se nommant ainsi du fait de son émission d'un spectre de raies qui se superpose à un spectre continu.
Sommaire[masquer]
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Principe[modifier]
La lumière zodiacale est produite par la réflexion de la lumière du Soleil par les particules de poussière du milieu interplanétaire présentes dans le système solaire. Les matériaux qui la causent (essentiellement des grains de matière éjectés par la queue cométaire et non pas des poussières d'astéroïdes comme les scientifiques l'ont longtemps imaginé[1]) sont répartis dans un volume en forme de lentille centré sur le Soleil et s'étendant bien au-delà de l'orbite de la Terre. Comme la plupart de ces particules sont situées près du plan de l'écliptique, la lumière zodiacale semble principalement en provenir.
Particularités[modifier]
La quantité de particules de poussière nécessaire pour produire la lumière zodiacale est extrêmement faible : si les particules possédaient un diamètre de 1 mm et le même albédo que la Lune, il suffirait que chaque particule soit distante de ses voisines de près de 10 km.
Le spectre de la lumière zodiacale est le même que celui du Soleil. Néanmoins, une partie de la lumière du Soleil est absorbée par les particules de poussière et ré-émise sous forme de radiation infrarouge. Cette émission induit une lente spirale des particules vers le Soleil, connue sous le nom d'effet Poynting-Robertson, ce qui implique qu'une source continue de particules est nécessaire afin d'entretenir la lumière zodiacale. On pense que les comètes et les astéroïdes sont responsables de ce phénomène. Ces dernières années, des observations réalisées par plusieurs sondes interplanétaires ont montré que des bandes de poussières associées à diverses familles d'astéroïdes et à des queues cométaires semblent liées à la structure de la lumière zodiacale [2].
Observation[modifier]
La lumière zodiacale est très faiblement lumineuse et est complètement masquée par la lumière de la Lune ou la pollution lumineuse. Aux latitudes moyennes nord, on l'observe le mieux vers l'ouest au printemps, après le crépuscule, ou vers l'est à l'automne, juste avant l'aube.
La lumière zodiacale décroît en luminosité avec la distance au Soleil, mais par certaines nuits très noires, on peut observer une bande continue d'environ 5 à 10 ° de large tout le long de l'écliptique, connue sous le nom de bande zodiacale. En fait, la lumière zodiacale couvre le ciel dans son intégralité et est la source de 60 % de la luminosité d'une nuit sans Lune. À l'opposé de la lumière zodiacale, il est possible d'observer une lueur ovale très faible connue sous le nom de gegenschein.
Dès le XIXe siècle des chercheurs, dont Svante August Arrhenius ont imaginé que cette lumière pouvait donner des informations sur la nature des particules présentes dans l'espace là où elle est visible.
Voir aussi[modifier]
Liens internes[modifier]
Liens externes[modifier]
Sur les autres projets Wikimédia :
- « Lumière zodiacale », sur Wikimedia Commons (ressources multimédia)
-
(en) Zodiacal Light and the False Dawn, NASA / Astronomy Picture of the Day, 25/09/2007. Consulté le 30/12/2007
Références[modifier]
- : Éphémérides [archive] sur Ciel & Espace radio
- W. T. Reach, The structured zodiacal light: IRAS, COBE, and ISO observations, Diffuse Infrared Radiation and the IRTS. ASP Conference Series n°124 (1997), p. 33-40
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Système de coordonnées écliptiques
Le système de coordonnées écliptiques est un système de coordonnées adapté aux objets célestes : il utilise le plan de l'écliptique (plan de l'orbite de la Terre autour du Soleil) comme plan de référence, le Soleil étant au centre du repère - d'une manière similaire au système de coordonnées équatoriales qui utilise le plan de l'équateur terrestre, le centre de la terre étant au centre du repère.
Le système de coordonnées écliptiques est particulièrement utile pour les objets situés dans le système solaire. C'est un système sphérique à deux dimensions.
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La longitude écliptique est l'angle entre le point vernal (le même que pour le système de coordonnées équatoriales), le centre du repère (le soleil) et la projection de l'objet sur ce plan. Cet angle se mesure en degrés.
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La latitude écliptique représente l'angle entre le plan de l'écliptique, le centre du repère (le soleil) et l'objet.
Comme toutes les planètes du système solaire sont situées pratiquement dans le même plan, leur latitude écliptique est toujours proche de zéro, sauf pour Pluton, qui a une orbite très inclinée par rapport au plan de l'écliptique.
Toutes les constellations du zodiaque se trouvent sur la ligne dessinée par le plan de l'écliptique sur la voûte céleste.
Conversions[modifier]
Il existe des formules permettant de passer du système de coordonnées écliptiques au système de coordonnées équatoriales, et inversement.
Parallaxe et écliptique[modifier]
Pour mesurer la parallaxe d'une étoile proche, on cherche à faire deux observations de cet objet à environ 6 mois d'intervalles, pour utiliser le diamètre de l'orbite de la Terre comme ligne de base. Lorsque l'objet étudié est dans une direction perpendiculaire au plan de l'écliptique (latitude écliptique grande, proche de +90º ou -90º), la paire d'observations séparées par 6 mois peut être théoriquement choisie relativement librement (il faut cependant que l'étoile soit visible la nuit !). Par contre, si l'objet est dans le plan de l'écliptique, il est nécessaire de choisir une ligne de base qui soit le plus perpendiculaire possible à la direction de l'objet.
Voir aussi[modifier]
-
Système de coordonnées horaires
-
Système de coordonnées équatoriales
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Poissons (constellation)
Poissons | |
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Vue de la constellation |
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Désignation | |
Nom latin | Pisces |
Génitif | Piscium |
Abréviation | Psc |
Observation | |
(Époque J2000.0) | |
Ascension droite | Entre 341,25° et 30° |
Déclinaison | Entre -7° et 33° |
Taille observable | 889 deg2 (14e) |
Visibilité | Entre 65° N et 90° S |
Méridien | 10 novembre, 21h00 |
Étoiles | |
Brillantes (m≤3,0) | 0 |
À l’œil nu | 148 |
Bayer / Flamsteed | 78 |
Proches (d≤16 al) | 1 |
La plus brillante | η Psc (3,62) |
La plus proche | Ét. de van Maanen (14,1 al) |
Objets | |
Objets de Messier | 1 (M74) |
Essaims météoritiques | Piscides |
Constellations limitrophes | Andromède Baleine Bélier Pégase Triangle Verseau |
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Les Poissons sont une constellation du zodiaque traversée par le Soleil du 12 mars au 18 avril. Dans l'ordre du zodiaque, elle se situe entre le Verseau à l'ouest et le Bélier à l'est. Bien qu’assez grande, elle découpe un pan du ciel éloigné du plan de la Voie lactée et ne contient que peu d’étoiles visibles, toutes assez peu lumineuses. Elle était l’une des 48 constellations identifiées par Ptolémée.
Les Poissons sont également un signe du zodiaque correspondant au secteur de 30° de l'écliptique traversé par le Soleil du 19 février au 20 mars.
Sommaire[masquer] |
Histoire et mythologie[modifier]
La constellation des Poissons est une des constellations les plus anciennes. Son origine remonte vraisemblablement aux babyloniens qui la décrivaient déjà comme composée de deux poissons poussant un œuf géant (l’astérisme de « l’Anneau »).
La mythologie grecque veut que ces poissons soient les formes assumées par Aphrodite et Éros poursuivis par le monstre Typhon. Ils auraient relié leurs queues avec de la corde afin de ne pas se séparer. Les anciennes cartes du ciel nomment d’ailleurs la partie orientale Piscis Boreus et la partie occidentale Piscis Austrinus (qui n’a rien à voir avec le Poisson austral contemporain).
Le point "gamma", le nœud ascendant solaire, celui qu’occupe le Soleil lors de l’équinoxe de printemps, se trouve actuellement à 8° au sud d’ω Piscium. Cependant, à cause du phénomène de précession des équinoxes, ce point se trouvait dans le Bélier pendant les deux derniers millénaires avant J.-C., c’est-à-dire au moment où le Zodiaque fut établi. En conséquence, les Poissons sont toujours considérés comme le dernier signe du Zodiaque (l’année commençait alors vers l’équinoxe de printemps) bien qu’ils soient désormais le premier. Selon Rudolf Steiner, l'entrée dans l'Ère des Poissons s'est produite en 1413 après J.C et s'achèvera en 3573; en effet une hypothèse évoque le coucher héliaque des étoiles, se trouvant à 15° du point vernal lors de l'équinoxe de printemps, comme repère pour se situer dans une constellation et non pas le point vernal (une constellation comportant en moyenne 30°, lorsque le point vernal est au milieu d'une constellation, les étoiles en coucher héliaque sont au début de cette constellation).
Observation des étoiles[modifier]
- Localisation de la constellation
Cette constellation est dans le voisinage immédiat du Grand carré de Pégase, à partir duquel elle peut être repérée si les conditions de visibilité sont suffisantes.
- Forme de la constellation
- L'anneau des Poissons est situé 10° au Sud de la bordure du grand carré. C'est une structure ovale, assez bien marquée mais peu lumineuse (mag 5). Si cet anneau est visible, on peut également deviner un alignement qui en part vers l'Est (la corde Ouest), et suit un arc de cercle en s'incurvant vers le Sud, jusqu'à α Piscium, le nœud des deux cordes.
- L'autre anneau est beaucoup plus difficile à repérer, car sa forme est moins nette, et il se confond avec le bras sud d'Andromède. Quand ce bras est bien visible, on peut le voir se terminer sur un alignement de trois faibles étoiles, dont la plus au Sud est le coude de la corde Est, immédiatement à l'Est du grand carré. Partant de ce coude, on trouve un autre petit alignement qui limite l'anneau Est (lequel ressemble plutôt à un triangle). Dans l'autre sens, le prolongement du bras de Cassiopée indique la direction générale de la corde, qui file jusqu'à α Piscium, le nœud des deux cordes.
- Repérage à partir des Poissons
La faiblesse de la constellation n'incite pas à y rechercher des alignements à grande distance, mais le nœud des deux cordes est très utile en ce que dans le prolongement des cordes, après un saut supplémentaire de 6°, on tombe sur Mira Ceti, la plus célèbre des étoiles variables. Mira est une variable dont la période fait 332 jours, et qui passe d'une magnitude de 2 (dominant la région) à la magnitude 9 (invisible à l'œil nu) d'une manière sensiblement Log-sinusoïdale. Elle est donc visible la moitié du temps.
Étoiles principales[modifier]
η Piscium[modifier]
L’étoile la plus brillante de la constellation des Poissons, η Piscium, ne possède pas de nom propre et n’atteint que la magnitude apparente 3,62. C’est une géante jaune, 25 fois plus grande que le Soleil et 4 fois plus massive. Elle possède un compagnon dont on ne connaît pas la composition distant de 70 ua.
Alrisha (α Piscium)[modifier]
L’étoile α Piscium s’appelle Alrisha, d’une phrase arabe signifiant « le Nœud » dans la corde qui relie les deux poissons. D’une magnitude apparente de 3,82, elle n’est pas la plus brillante, devancée par η Piscium et γ Piscium.
C’est en fait une étoile double, composée de deux étoiles blanches distantes l’une de l’autre de 120 ua en moyenne. La plus brillante est Alrisha-A avec une magnitude apparente de 4,33. Alrisha-B atteint la magnitude 5,23. Il semble que chacune d’entre elles soit également double.
Autres étoiles[modifier]
γ Psc, 7 Psc, θ Psc, ι Psc, λ Psc et κ Psc composent un astérisme appelé « l’Anneau ». γ Psc est la 2e étoile de la constellation avec une magnitude de 3,70. C’est une géante jaune, éloignée de 130 années-lumière.
Deux autres étoiles de la constellation portent un nom : Fum al Samakah (β Psc) et Torcularis Septentrionalis (ο Psc).
L’étoile de van Maanen, située quelques degrés en dessous de δ Psc, est la 31e étoile la plus proche du Système solaire. C’est une naine blanche distante de 14,06 années lumière.
Objets célestes[modifier]
La constellation des Poissons compte deux galaxies spirales : M74 (une radiogalaxie) et NGC 676.
Voir aussi[modifier]
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Verseau (constellation)
Verseau | |
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Vue de la constellation |
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Désignation | |
Nom latin |
Aquarius |
Génitif |
Aquarii |
Abréviation |
Aqr |
Observation | |
(Époque J2000.0) |
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Entre 308° et 357,5° |
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Entre -25,5° et 2,75° |
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Taille observable |
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Visibilité |
Entre 65° N et 90° S |
10 octobre, 21h00 |
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Étoiles | |
Brillantes (m≤3,0) |
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À l’œil nu |
179 |
90 |
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2 |
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La plus brillante |
β Aqr (2,90) |
La plus proche |
EZ Aquarii (11,3 al) |
Objets | |
Constellations limitrophes |
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Le Verseau, ou Porteur d’eau, est une constellation du zodiaque traversée par le Soleil du 16 février au 11 mars. Dans l'ordre du zodiaque, la constellation se situe entre le Capricorne à l'ouest et les Poissons à l'est. Verseau était l’une des 48 constellations identifiées par Ptolémée.
Elle est parmi les constellations les plus vieilles du ciel et se trouve dans une zone souvent appelée la « Mer », à cause de son abondance de constellations aquatiques telles la Baleine, les Poissons, Éridan, etc. Parfois, le fleuve Éridan est dessiné provenant du pot du Verseau.
En astrologie, le Verseau est également un signe du zodiaque correspondant au secteur de 30° de l'écliptique traversé par le Soleil du 20 janvier au 18 février. C'est dans ce sens qu'il y sert au repérage des déplacement planétaires.
Sommaire[masquer]
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Histoire[modifier]
Comme les autres constellations du Zodiaque, le Verseau est très ancien. Il semble qu’elle était déjà appelée Daulo par les Chaldéens.
Le Verseau a été diversement identifié au fil de l'Histoire; la mythologie la plus courante veut qu’il soit Ganymède, un garçon ravissant dont Zeus tomba amoureux. Il l’enleva au mont Olympe pour servir d’échanson aux dieux; la Coupe est parfois identifiée comme la sienne.
La constellation a été immortalisée dans les années 1960, qui proclama l’ère du Verseau (l'air Age of Aquarius dans la comédie musicale Hair). Cependant, il semble qu’il n’y ait aucune définition standard pour les « ères astrologiques », censées correspondre à l'entrée du point vernal dans la constellation correspondante. L’ère du Verseau pourrait commencer soit en 2150, soit en 2660, en fonction de la définition préférée. Selon Rudolf Steiner, l'entrée dans l'ère du Verseau se fera en 3573; en effet une hypothèse évoque le coucher héliaque des étoiles, se trouvant à 15° du point vernal lors de l'équinoxe de printemps, comme repère pour se situer dans une constellation et non pas le point vernal (une constellation comportant en moyenne 30°, lorsque le point vernal est au milieu d'une constellation, les étoiles en coucher héliaque sont au début de cette constellation).
Présentation[modifier]
Repérage de la constellation
L'axe principal du Verseau se situe dans la diagonale Nord-Est / Sud-Ouest du grand carré de Pégase, côté Sud. La constellation s'étend sur cet axe depuis les pieds de Pégase jusqu'à la tête du Capricorne, marquée par une paire d'étoiles assez brillantes (les cornes du Capricorne, α2 et β Cap).
Le Verseau peut également se repérer dans l'axe des ailes du Cygne, axe qui passe par les pieds de Pégase et aboutit côté Sud sur Fomalhaut du Poisson austral.
Le reste de la constellation s'étend dans l'axe marqué par le côté Ouest du Grand carré de Pégase et qui se prolonge vers le Sud jusqu'à Fomalhaut, du Poisson austral. On y rencontre successivement λ, τ (plus faible) et δ Aqr (plus brillante).
Description de la constellation
Le Verseau est une constellation assez grande (il s’agit de la 10e du ciel), mais ne présentant au final que des étoiles moyennement lumineuses. On y découvre cependant deux nébuleuses planétaires assez remarquables.
Sa partie la plus visible est la "diagonale" marquée par ses étoiles les plus brillantes, α Arq (Sadalmeilk) et β Aqr (Sadalsuud). C'est cette diagonale qui prolonge le grand carré de Pégase et pointe sur les deux cornes du Capricorne. L'essentiel de la constellation s'étend au Sud-Est de cet axe.
Si les conditions de visibilité sont suffisantes (mag 5), on peut identifier devant la tête du Verseau (α Aqr) un astérisme appelé l’« Urne », qui serait la jarre d’où la constellation verse ses eaux. Cet astérisme a sensiblement la forme d'un triangle équilatéral formé par les étoiles γ Aqr (Sadalachbiah, à l'Ouest, la plus brillante du groupe), η Aqr (à l'Est), et π Aqr (au Nord, la plus faible), le triangle étant ponctué par ζ Aqr au centre.
Dans l'axe Pégase - Fomalhaut, quelques petits groupes épars et peu visibles marquent les « gouttes d'eau » répandues par le Verseau.
Grands alignements
Malgré son peu d'éclat, le Verseau est au carrefour de deux alignements majeurs :
-
Le premier est l'alignement du Grand carré de Pégase, qui fait le tour du globe, et qui est un axe de repérage majeur de la voûte céleste. Il passe par le Grand carré de Pégase, le long de la diagonale d'Andromède, Algol, Capella, Castor et Pollux, puis Alphard (Hydre).
-
De l'autre côté, cet alignement passe par l'axe du Verseau, la tête du Capricorne (β Cap), l'arc et la tête (σ Sgr) du Sagittaire, λ Scorpii (Shaula), Alpha Centauri, Acrux, et longe l'extrémité des Voiles avant de rejoindre Alphard.
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L'autre grand alignement est celui qui part du Verseau, passe par les pieds de Pégase, dans l'axe des ailes du Cygne, à travers la tête et sur le cœur du Dragon, pour aboutir sur la diagonale de la Grande Ourse.
-
De l'autre côté, cet alignement passe par Fomalhaut du Poisson austral, et s'achève sur Achernar.
Étoiles principales[modifier]
Article détaillé : Liste d'étoiles du Verseau.
β Aquarii (Sadalsuud)[modifier]
L’étoile la plus brillante de la constellation du Verseau est β Aquarii (Sadalsuud), avec seulement une magnitude apparente de 2,9. C’est une supergéante rouge et sa faible brillance relative provient de son éloignement, 612 années-lumière.
Son nom provient d’une expression arabe Al Sa'd al Su'ud, signifiant littéralement « la plus chanceuses parmi les chanceuses ». Cette désignation d’étoiles « chanceuses » est partagée par deux autres étoiles de la constellation, Sadalmelik et Sadalachbiah.
Autres étoiles[modifier]
Voici quelques autres étoiles principales du Verseau :
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α Aquarii (Sadalmelik), « l’étoile chanceuse du roi », qui se trouve presque exactement sur l’équateur céleste
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γ Aquarii (Sadalachbiah), « étoile chanceuse des choses cachées »
-
δ Aquarii (Skat) ou (Scheat), « tibia »
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ε Aqr (Albali)
-
θ Aqr (Ancha)
-
κ Aqr (Situla), une étoile double
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ζ Aqr (Sadaltager), (Sadaltajir) ou (Altager), étoile double, qui a franchi l'équateur céleste et est passée dans l'hémisphère boréal en 2004.
R Aquarii est une variable de type Mira, évoluant sur 385 jours entre les magnitudes 5,4 et 9,59. C’est également une étoile symbiotique, son compagnon est une naine blanche qui arrache peu à peu des pans entiers de son enveloppe.
Objets célestes[modifier]
Deux nébuleuses planétaires se trouvent dans le Verseau : NGC 7009, dite la « nébuleuse Saturne » à cause de sa forme semblable à celle de la planète, au sud-est de η Aquarii ; et NGC 7293, la fameuse nébuleuse Hélix, au sud-ouest de δ Aquarii.
On peut noter également les amas globulaires M2 et M72. On y trouve aussi M73, traditionnellement catalogué comme amas ouvert, mais qui serait constitué en réalité d’étoiles sans aucun lien entre elles.
Plusieurs essaims météoritiques possèdent un radiant situé de la région du Verseau :
-
les Eta aquarides, vers le 4 mai.
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les Delta aquarides du Sud, vers le 28 juillet.
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les Iota aquarides du Sud, vers le 4 août.
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les Delta aquarides du Nord, vers le 8 août, avec un ZHT d'environ 20 météorites par heure
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les Iota aquarides du Nord, vers le 20 août.
Voir aussi[modifier]