LES 18 GRANDS FACTEURS DE DEVITALISATION
Nous résumons ici les facteurs les plus impliqués dans la dévitalisation progressive des individus intrinsèques ou extrinsèques, ils font barrage au flot de la vie. Leurs conséquences, bien souvent banalisées, associent des tableaux cliniques immunodéprimés et hyper-perméabilisés vis-à-vis du stress, sur un fond d’asthénie ou de déprime chronique.
Une cure de revitalisation bien construite par le praticien doit donc tenir compte, dès l’anamnèse, de ces différents paramètres et proposer les outils nécessaires aux différentes corrections. L’implication thérapeutique de la naturopathie holistique semble parfaitement illustrée.
01. Les fatigues digestives chroniques
Des digestions difficiles ou interminables, des repas trop nombreux ou complexes… épuisent les glandes digestives et le système nerveux.
02. L’alimentation dévitalisée
Les cuissons systématiques ou maladroites, les processus de culture, d’élevage ou de conditionnement de plus en plus chimiques, les modes de conservation stérilisants (conserves, rayons gamma…) ou les longs stockages privent l’aliment de tout ou partie de sa vitalité.
03. Les sources intoxicantes diverses
Elles sont consécutives à certains aliments (café, alcool, sucres, Coca, viandes, graisses saturées…), métaux lourds (plomb, mercure, cadmium…), médicaments (de synthèse et surtout associés entre eux, contraception orale), pollutions chimiques (air, eau, sols…), ou intoxicantes diverses, liées aux fermentations ou putrescences digestives, élévation des taux d’urée, acide urique, créatinine, triglycérides, cholestérol LDL, acide lactique, etc. qui surmènent les fonctions émonctorielles (organes filtres) et perturbent tous les métabolismes de l’organisme.
04. Le surmenage musculaire conscient
Par excès de travail physique, de sport de compétition. Il use les réserves protéiques, malmène les adaptations nerveuses et hormonales, décuples les productions oxydantes cellulaires.
05. Le surmenage musculaire inconscient
Il correspond aux innombrables microcontractures chroniques, tensions s’accumulant dans les mâchoires, les épaules, l’abdomen, le dos… et indissociables des situations de stress mal gérées.
06. Le surmenage sexuel
Confondre quantité et qualité peut entraîner, chez l’homme plus particulièrement, des fuites importantes de zinc, sélénium ou vitamine E, sans parler des fuites du qi qu’évoquent les Orientaux soucieux d’économiser leur sperme (mais pas leur plaisir !).
07. Les perturbations de l’écosystème intestinal
Dysmicrobisme affectant la flore, parasites, mycoses… liés aux erreurs alimentaires, aux diarrhées ou viroses digestives autant qu’aux médicaments et au stress induisent des troubles de l’assimilation, des carences et des épuisements immunitaires.
08. La sédentarité
Manque d’exercice physique d’où sous-oxygénation, ralentissement des échanges métaboliques, processus de prise de poids, de sclérose, d’hypofonctionnement des émonctoires, de dépression.
09. La sous-stimulation professionnelle
Sur le modèle de la sédentarité, cette sous-stimulation génère très souvent démotivation, morosité, repli sur soi et dépression larvée.
10. Les carences solaires
Vêtements, écrans nuageux, pollutions atmosphériques et cancérophobie coupent l’être humain de la source vitale, car, dangereux pris à l’excès, le soleil demeure notre source de vitalité holistique !
11. Les sources de stress oxydatif
Les UV, les infections ou inflammations chroniques, les métaux lourds, la radio-activité, l’ozone, tout comme certains médicaments, l’alcool et le tabac sont sources de radicaux libres facteurs sournois de vieillissement prématuré et d’épuisement biologique.
12. Les barrages énergétiques
Amalgames dentaires mercuriels, vaccins abusifs, systématiques ou suspects, foyers infectieux chroniques banalisés ou ignorés (amygdales, appendice, cavum…), cicatrices, blocages ostéopathiques peuvent faire obstacle à la circulation de méridiens d’acupuncture ou/et de vaisseaux par exemple. S’y rattachent aussi nombre de pathologies à distance.
13. Les fuites énergétiques
Les causes ci-dessus peuvent générer aussi des déperditions insidieuses d’énergie vitale (cicatrices notamment, véritables « robinets » entrouverts à l’insu de l’individu).
14. Des facteurs géobiologiques
Lignes à haute tension, proximité de générateur électrique ou de centrale nucléaire, mais aussi, à l’échelle personnelle, utilisation répétée des ordinateurs (et autres écrans cathodiques), des téléphones portables, l’absence de prise de terre sur tous les appareils électriques de la maison… sont des facteurs pathogènes ou dévitalisants insidieux.
15. Le surmenage mental
Travail intellectuel intense, overdoses de concentration, surmenage mémoriel ou analytique engendrent souvent anxiété, troubles du sommeil, déséquilibre nerveux et pensées obsessionnelles, négatives.
16. L’isolement psycho-affectif
Perte de la convivialité, expériences de rejet, d’abandon ou d’exclusion sont à l’origine de troubles névrotiques anxieux puis dépressifs. On parle alors de carence affective au même titre que de carence minérale ou vitaminique. La chaleur humaine, les échanges sont d’authentiques vitamines pour le coeur et le corps : n’a-t-on pas prouvé que deux ou trois simples contacts de tendresse par jour (être pris dans des bras) améliorent nettement les réponses immunitaires ?
17. La rupture d’avec le milieu naturel
Touché des rochers, du sable humide, de la terre labourée ou de l’herbe encore pleine de rosée sont autant de recharges subtiles. Plus vitalogènes encore sont les grands arbres, les animaux à sang chaud et les levers de soleil du printemps. Combien de nos contemporains occidentaux peuvent-ils profiter aujourd’hui de ces occasions autrement que par l’image et la technologie du virtuel ?
18. La perte de l’idéal
À la fois cause et conséquence des autres facteurs ci dessus, la perte de l’idéal semble le drame des générations nouvelles : perte des motivations, absence de modèles créatifs et exaltants conduisent vite à la déprime ou à la révolte. L’enthousiasme perdu, comment trouver un sens à la vie ?