LE ROLE DES MERVEILLEUX VAISSEAUX
Il faut d'abord savoir que certains auteurs préfèrent au nom de merveilleux vaisseaux employé par Soulié de Morant et Niboyet, celui de vaisseaux extraordinaires (de la Fuye), de vaisseaux particuliers (Moulinjeune, Lebarbier) ou encore de vaisseaux complémentaires (Laville Méry, Duron).
Comme à notre habitude nous ne prendrons le parti de personne dans cette discution à propos de l'éternelle sémantique chère aux Français, et nous continuerons à utiliser le vocabulaire proposé par Soulié de Morant. Par contre, il nous est difficile de partager la conception que beaucoup d'auteurs ont encore à l'heure actuelle des merveilleux vaisseaux, et pour cause.
Nous venons de voir que les merveilleux vaisseaux n'étaient pas seulement des « régulateurs de phase » mais qu'ils jouent un rôle au moins aussi important vis-à-vis des organes et des viscères dont ils contrôlent la fonction. Or d'aucuns prétendent qu'un merveilleux vaisseau ne se constitue que dans la mesure de l'existence d'un excès énergétique au niveau d'un méridien, ce qui paraît tout simplement impensable, car alors qui contrôlerait les grandes fonctions organiques et nous l'apprendrons plus tard, les « grands méridiens », c'est-à-dire les barrières de défense de l'organisme contre les agressions par les énergies externes ?
Il faut donc considérer et cela paraît logique, la permanence de l'existence des merveilleux vaisseaux comme un fait irrécusable.