DECOUVREZ LES DIFFERENTS CORPS D'ENERGIE

DECOUVREZ LES DIFFERENTS CORPS D'ENERGIE


1. Le corps physique est lié à la matière. C'est le plus familier de nos "véhicules".
Il correspond à l'Annamaya Kosha des Hindouistes et au Gouph des Kabbalistes.

2. Le corps éthérique correspond à la nature électromagnétique du corps physique. Il est constitué d'une très fine texture, particulièrement résistante, qui a des pores mais pas d'organes. Ce corps subtil fonctionne à l'intérieur comme à l'extérieur du corps physique et tous deux sont de nature essentiellement chimique. A l'image du corps physique, il a besoin de combustible. Elle puise dans la nature, à la manière d'une plante.

Les énergies terrestres sont assimilées par les talons et les énergies célestes par le crâne.

Nous avons repéré le corps électromagnétique. Bien que très relié au physique, il en est la première expression dans la gamme vibratoire. Il apparaît, à la vision, comme une enveloppe très fine, un gant qui moule le corps sur deux à cinq centimètres. Il est gris bleuté, mais sa couleur peut varier légèrement.

3. Le corps astral ou corps psychique terme que j'utiliserai ultérieurement est le reflet de la personnalité, de la nature émotionnelle. Il est de qualité plus subtile. La manière dont on le voit dépend aussi des qualités émotionnelles du visionnaire. C'est en quelque sorte notre propre corps astral qui verra la densité, la forme, la couleur de celui de l'autre... D'où une plus grande subjectivité dans l'interprétation de la vision.
Il forme un ovoïde d'environ trente à cinquante centimètres autour du corps. Dans sa partie supérieure, il dépasse le corps en moyenne de trente centimètres; à sa base, il peut pénétrer dans le sol jusqu'à cinquante centimètres de profondeur. Sur les côtés, il accompagne les mouvements des bras, avec cependant un léger temps de retard (de l'ordre d'une seconde).

Cette enveloppe peut être visualisée comme une gaine lumineuse, d'intensité variable suivant la personne et les moments. Une vision exercée pourra y distinguer des couleurs qui diffèrent beaucoup elles aussi en fonction de la localisation, de l'humeur et de l'état de santé de l'individu. Les couleurs sont dans un état de fluctuation perpétuelle.
L'éclat de celles-ci donnera des indications sur la santé : une couleur lumineuse sera de meilleur augure qu'une couleur terne. La couleur apportera de précieuses informations sur l'état émotionnel. Le corps psychique correspond donc à notre monde émotionnel, les émotions ayant une influence sur notre santé par le biais du corps électromagnétique. Inversement, un déficit physique perturbera les autres corps. Le corps psychique est aussi ce double qui voyage dans nos rêves, ou dans les expériences de "sorties hors du corps", qu'elles soient volontaires ou non.

Il est essentiel de bien comprendre cette dimension émotionnelle, car c'est avec elle que nous magnétisons, la plupart du temps à notre insu, alors que nous nous disons "branchés" sur d'autres énergies. Il est très important d'être conscient de cette enveloppe et surtout de la "nettoyer" avant de prétendre régénérer celle des autres. D'où l'importance d'une psychothérapie ou d'un travail sur soi (quelle que soit la forme de ce travail). Trop souvent, je rencontre des personnes qui ont suivi une voie spirituelle et qui se croient capables de guérir les autres, alors que le chaos règne encore dans leur propre enveloppe.

Leur recherche spirituelle n'a été, en définitive, qu'une forme de fuite par rapport à l'angoisse. Les énergies ont été accélérées par les exercices, mais il arrive que la conscience rationnelle éclate, car l'angoisse potentialisée provoque le délire. Ces personnes font parfois l'expérience d'un craquement à l'intérieur de la tête, avec la sensation d'un os qui se brise. Il faut voir dans ce phénomène la rupture des toiles éthériques qui forment une barrière de protection contre les pensées refoulées (d'où les phénomènes de folies mystiques). Il ne s'agit pas de fuir l'ombre, mais de l'accepter pour y répandre la lumière. Nous placerons aussi au niveau de ce corps le mental inférieur: le petit ordinateur intérieur qui parfois se révèle être un agitateur. En effet, nos pensées sont intimement reliées à nos émotions et influent sur les couleurs de l'aura. La pensée n'est pas exempte de l'influence des émotions, mais elle se croit bien souvent autonome.

Une bonne méditation ou une relaxation profonde nous aide à prendre conscience de l'agitation et de l'incohérence de cette pensée qui tourne "en roue libre", avec des objets mentaux que nous ne maîtrisons pas. Il ne s'agit pas de faire le vide, car le vide ne se supporte pas et il attire alors d'autres pensées dont nous sommes encore moins les auteurs. Il vaut mieux calmer le mental inférieur, l'accepter et lui proposer une activité constructive, une méditation sur des symboles bien sélectionnés, une concentration sur un problème que nous avons à résoudre ce que nous pratiquons beaucoup en sophrologie.

Les traditions regorgent d'excellents exercices, mais n'oublions pas que le mental est capricieux: son énergie ne doit pas tourner à l'obsession. "Si le mental seul pousse en avant, sans la coopération du vital, il y a labeur et efforts durs et désagréables, avec des résultats qui généralement ne sont pas du tout de la meilleure espèce." nous dit Shri Aurobindo. Il est préférable d'aller se préparer un bon petit plat, pas nécessairement végétarien, plutôt que de passer la journée à cultiver son nombril. A force de vouloir vivre selon un pur idéal, on perd le goût de vivre. Fuir son ombre, c'est se faire de l'ombre. Combien de pâles et ternes silhouettes ne voit on pas chez les adeptes qui pratiquent un ascétisme à la lettre, sans en comprendre l'esprit ?

Tous ces exercices, pratiqués avec mesure, visent à contacter cette autre partie de nous-mêmes qui est le corps mental supérieur. Nos représentations inconscientes peuvent nous jouer bien des tours quand nous magnétisons. Ce que nous cherchons, c'est à nous comprendre et à nous connaître à travers les réponses que peut donner la matière sur laquelle nous opérons (qu'elle soit minérale, végétale ou animale).

4. Le corps mental est en relation avec la nature du mental supérieur. C'est Kânasharîra qui correspond à l'enveloppe Anadamaya pour les Hindouistes; c'est aussi le Ruach des Kabbalistes. Le corps mental est de nature plus subtile encore. Son observation est fonction de notre propre mental; l'action même d'observer influe sur l'objet de l'observation. Ceci est très important: les physiciens commencent à le comprendre à travers les expériences sur « l'infiniment petit ». Nous percevons une autre enveloppe un ovoïde plus large aux couleurs plus subtiles. Plus nous montons dans la subtilité des corps, plus notre conscience influe sur notre observation et plus notre propre pensé influence l'aura de la personne que nous observons.

Le corps mental ne perd rien des qualités du mental inférieur qui nous est utile malgré tout pour résoudre les problèmes quotidiens -mais il va l'irriguer de son inspiration. La pensée y est féconde, illuminée par les qualités prophétiques de notre moi supérieur. En d'autres termes, cette partie de nous-mêmes est reliée aux plans divins, même si elle n'est pas développée; elle est présente t ne demande qu'à être fécondée.

Le corps mental est perçu comme un ovoïde dont les contours sont moins aisément définissable que ceux du corps astral. La lumière est plus ou moins éclatante, en fonction du niveau de pensée de l'individu. Mais là encore, tout est question d'appréciation personnelle. Alors que le mental inférieur reste profondément lié au corps émotionnel, le corps mental supérieur correspond à un "dégagement" et à une acceptation de la sphère émotionnelle. Sa luminosité paraît plus blanche, plus importante autour de la tête, comme nous le montrent les icônes.

A chacun de compiler les nombreux livres qui existent à ce sujet, et de découvrir les conceptions des Kabbalistes, des Bouddhistes, des Hindouistes, des occultistes, des Taoïstes, des Indiens d'Amérique, des Soufis, des Egyptiens de l'ancienne époque, des Aborigènes...
Malgré la diversité des écoles, tous s'accordent à reconnaître la réalité d'autres corps (ou autres "véhicules" que le corps physique) qui correspondent à des aspects de la psyché: émotionnel, mental, spirituel.