NEI JING 

Le Nei Jing (classique de l'interne) dont le titre complet est le Huang Di Nei Jing, est le plus ancien ouvrage de médecine orientale.

Il reste l'ouvrage fondamental de la médecine chinoise dont se réclament tous les praticiens qui se réfèrent à la tradition.

On trouve la première mention du Nei Jing dans les Annales des Han (1er siècle avant JC.), mais il fait état d'une tradition dont la légende veut qu'el1e remonte au Ille millénaire avant J.-C. En fait, le Neï jing semble composé de plusieurs parties dont les plus anciennes auraient été rédigées au 5e siècle avant JC. et les plus récentes à l'époque des trois Royaumes (3e siècle de notre ère). Le Neï Jing se compose de deux parties. Le Su Wen, questions de l'empereur Huang Di à son médecin Qi Bo, et le Ling Shu, livre de pratique de l'acupuncture.
Tous les grands concepts de la médecine chinoise sont énoncés dans le Neï Jing: l'énergie , le yin et le yang , les méridiens et les points, les Trois Foyers , les cinq éléments , etc. En plus de la pratique des aiguilles, le Neï jing donne des indications sur les règles d'hygiène , la diététique , la Pharmacopée et les lois astronomiques. Des extraits du NeiJing ont été publiés par Soulié de Morant dans son Acupuncture chinoise (1955) et surtout par Chamfrault et Ung Kang Sam dans leur Traité de médecine chinoise (1955).

Une traduction intégrale du NeiJing Su Wtn par le Dr Husson a été publié plus récemment par l'A.S.M.A.F. et une autre traduction du Dr Duron, accompagnée de commentaires, doit paraître prochainement