APPRENDRE LA RESPIRATION YOGIQUE COMPLETE

La respiration yogique, nous le savons, englobe les trois types de respirations partielles.
L'apprentissage se fera couché sur le dos de préférence. Commencez par une inspiration lente et profonde du ventre, et lorsque vous sentez que celui-ci ne peut se gonfler davantage, écartez les côtes et faites pénétrer encore plus d'air dans les poumons. Quand les côtes sont ouvertes au maximum, soulevez les clavicules pour faire entrer encore un peu d'air. Vous êtes, cette fois, rempli d'air au maximum. Toutefois, il ne faut pas vous gonfler comme un pneu, cela doit rester aisé et confortable.
Evitez de contracter les muscles des mains, ou ceux du visage ou du cou, spécialement pendant la dernière phase (claviculaire) de la respiration. Les trois mouvements, comme nous l'avons dit au début, doivent s'exécuter en « fondu enchaîné » tout en restant nettement distincts et discernables pour un observateur extérieur.
ERREUR: après avoir gonflé le ventre en aplatissant le diaphragme, il arrive que des personnes cessent de faire entrer de l'air à ce moment et rétractent le ventre pour faire remonter l'air dans le haut des poumons, ou du moins elles le croient.

VERTIGES
Il arrive parfois, chez les personnes respirant habituellement du haut des poumons, que la respiration yogique complète provoque une sensation de vertige, absolument anodine quoique désagréable. Quelle est l'explication de ce phénomène ? C'est tout simplement l'effet de succion qui aspire littéralement le sang veineux du cerveau notamment, ce qui est très favorable. Toutefois chez les personnes faisant une légère hypotension générale, cette légère baisse de tension intracérébrale entraîne une sensation de vertige citée. Le remède est ultrasimple : il suffit d'amener les jambes à la verticale, donc perpendiculairement au tronc puisque l'on pratique couché; la tension se rétablit aussitôt et le vertige s'efface instantanément. Faut-il pour suivre les exercices ? Bien entendu, car en peu de jours l'organisme s'y adapte et ce léger inconvénient anodin disparaît.

Yoga - respiration

Cet exercice qui ne présente aucune difficulté. Permet d'acquérir le contrôle des muscles abdominaux pendant la respiration, tout en rendant au diaphragme toute sa mobilité perdue.
Le premier temps ci-dessus se place à l'expiration. En vidant les poumons à fond, courber l'échine, diriger le regard vers le nombril et contracter le ventre pour chasser les derniers restes d'air. L'expiration est donc active.

Yoga - respiration

L'inspiration consécutive est passive. Elle se produit par le relâchement de la musculature de l'abdomen: l'air entre sans effort dans les poumons. Accentuer le mouvement d'inspiration en creusant les reins et en regardant vers le ciel.
Répéter ces deux phases une dizaine de fois puis pratiquer couché sur le dos.

Yoga - respirationYoga - respiration
Yoga - respirationYoga - respiration
Yoga - respirationYoga - respiration

En plaçant les mains, l'une sur l'abdomen, dans le creux de l'estomac, l'autre dans les flancs, l'adepte perçoit nettement les divers mouvements respiratoires. Le ventre est rétracté pour chasser les derniers restes d'air tandis que les côtes se rapprochent.

Yoga - respiration
Pendant toute la durée de l'inspiration, les mains ont pu suivre la phase abdominale, puis costale et enfin claviculaire, de la respiration yogique. A la fin de l'inspiration, le thorax se trouve empli d’air, mais le ventre n'est pas ballonné, sur tout dans sa partie située sous le nombril.

Yoga - respirationYoga - respiration

Adieu les rhumes !...

Les yogis ont prévu divers procédés de nettoyage en vue de purifier l'organisme et de le tenir parfaitement propre. Dans une certaine mesure, le corps rejette spontanément les résidus et les toxines: les reins filtrent le sang et avec l'urine nous éliminons notamment les composés uriques, très toxiques; les intestins débarrassent le corps des déchets provenant de la digestion; la peau rejette aussi des toxines tandis que les poumons évacuent l'excès de CO2. Le yoga soutient ces organes dans leur travail, aide la nature dans son oeuvre de nettoyage, car il y a des déchets que le corps ne peut rejeter automatiquement. C'est ainsi que nous sommes obligés de nous laver la peau chaque jour, de nous nettoyer les dents, etc. Mais le yoga va plus loin, et même beaucoup plus loin.
Voyons d'abord la technique du neti « la douche nasale », qui n'est ni difficile ni désagréable.
Respirer c'est vivre, mais pour bien respirer le nez doit être propre. En effet, l'appareil respiratoire secrète une mucosité afin d'engluer au passage les poussières de l'air avant leur arrivée dans les poumons; les minuscules cils