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LE BIEN ETRE AU QUOTIDIEN

1. Le Rayon du Système Solaire

Le rayon dominant, l'influence principale dans notre système solaire, est le grand second rayon cosmique d'Amour-Sagesse un rayon double, c'est-à-dire, un rayon combinant deux grands principes et énergies cosmiques. C'est le rayon qui gouverne la "personnalité" de notre Logos solaire (si on peut employer cette expression) et, parce qu'il est double, il est à la fois le rayon de sa personnalité et de son âme, personnalité et âme étant en Lui si bien équilibrées et fusionnées que, sous l'angle de l'humanité, il constitue le rayon majeur, le rayon unique. Ce rayon majeur détermine à la fois Sa qualité et Son dessein.

Chaque unité de vie et chaque forme en manifestation est gouvernée par ce second rayon. Fondamentalement, l'énergie de l'amour, exprimée avec sagesse, est la ligne de moindre résistance pour les vies manifestées dans notre système solaire. Ce rayon qualifie la vie de toutes les planètes, et l'amour magnétique et attractif de Dieu se déverse dans l'univers qu'Il a créé ; il émerge dans la conscience et détermine l'objectif de toutes les formes évoluantes. Chaque être humain, dans sa totalité, vit dans un univers et sur une planète qui est l'objectif constant de l'amour et du désir de Dieu, et qui constamment, par suite de cet amour, est lui-même attiré et attractif. Nous n'accordons pas une attention suffisante à ce fait. Les éducateurs et les parents feraient bien de tenir compte de la puissance de cette force de rayon, et de s'appuyer sur la loi pour régler tout.

LE REGNE HUMAIN

Influences :

Deux rayons d'énergie divine sont particulièrement actifs pour amener la manifestation de ce règne. Ce sont :

1. Le quatrième rayon, d'Harmonie, de beauté et d'unité, atteintes au moyen des conflits.

2. Le cinquième rayon, de connaissance concrète, ou de pouvoir de connaître.

Le quatrième rayon est, par excellence, celui qui gouverne l'humanité.

Il y a ici une relation numérique à remarquer : la quatrième hiérarchie créatrice de monades humaines, le quatrième rayon, en cette quatrième ronde, sur le quatrième globe, la Terre, sont extrêmement actifs. C'est leur interaction et leur interrelation qui sont responsables de la place prédominante de l'humanité. Dans les autres rondes, l'humanité ne représentait pas l'évolution prédominante, ni la plus importante. Dans la ronde actuelle, elle l'est. Dans la ronde prochaine, l'évolution principale sera celle des âmes sur le niveau astral, et celle du règne des dévas.

Symboliquement parlant, l'humanité marche maintenant dans la lumière du jour, sur la terre, et c'est à ces deux rayons qu'est due la mise en route du processus de l'évolution humaine dans ce cycle majeur. Notre objectif est l'harmonisation de l'aspect supérieur avec l'aspect inférieur, ou principes supérieur et inférieur, et ceci, à la fois dans l'individu et dans le tout. Cela implique conflit et combat, mais engendre finalement la beauté, le pouvoir créateur artistique et la synthèse. Ce résultat n'aurait pas été possible, s'il n'y avait pas eu le puissant travail du cinquième Rayon de la connaissance concrète qui, en conjonction avec le quatrième Rayon, produisit cette réflexion de la divinité que nous appelons un Homme.

L'entité humaine est une synthèse intéressante, du côté subjectif de sa nature, produisant une fusion de vie, de pouvoir, d'intention, d'harmonie, et d'activité mentale.

Ce qui suit doit être noté, car c'est d'un profond intérêt psychologique.

Les Rayons I, IV et V prédominent dans la vie de l'humanité et gouvernent, avec un pouvoir sans cesse croissant la vie mentale de l'homme, et déterminent son corps mental.

Les Rayons II et VI gouvernent puissamment sa vie émotionnelle et déterminent le type de son corps astral.

Les Rayons III et VII gouvernent la vie vitale-physique et le corps physique.

Si vous l'étudiez soigneusement, vous avez ici un tableau des rayons qui gouvernent et différencient la vie des formes de la personnalité, et introduisent ainsi les autres facteurs dont les psychologues auront à tenir compte à l'avenir. Vous verrez alors que :

1. L'âme humaine ou égo se trouve sur l'un ou l'autre des sept rayons, et dans l'un ou l'autre des sept groupes de rayon.

2. La nature mentale et le corps mental sont gouvernés par le Rayon de Dessein, d'Harmonie ou de Synthèse et de Connaissance.

3. La nature émotionnelle et la forme sont gouvernées par les Rayons d'Amour-Sagesse et de Dévotion idéaliste.

4. La vie vitale et le corps physique sont gouvernés par les Rayons d'Intelligence dans la matière et de Pouvoir d'Organisation.

Mais au milieu de cette complexité de rayons et de forces, le troisième et le cinquième rayon occupent la place la plus importante et gouvernent les cycles majeurs de l'individu. Ce dernier est contrôlé non seulement par ses propres cycles de rayon (déterminés par son rayon égoïque) et par les cycles mineurs de la personnalité, mais il subit également l'influence des cycles majeurs et mineurs de la vie de rayon de l'humanité dans son ensemble.

Résultats :

Suite au travail actif des deux rayons cités plus haut, nous voyons le quatrième rayon produisant finalement dans l'homme l'apparition de l'intuition. Le cinquième rayon est l'auteur, en lui, du développement de l'intellect. Ici, de nouveau, nous voyons apparaître en l'homme le granddon de synthèse et la prérogative d'unification, parce que, ainsi que nous l'avons dit précédemment, il fusionne en lui-même les qualités des trois règnes de la nature, incluant celui qui le précède et celui qui le suit.

1. Le règne des âmes intuition.

2. Le règne humain intellect.

3. Le règne animal instinct.

C'est là que se trouve son problème, c'est là aussi que se trouve sa gloire. Nous pouvons dire aussi que c'est de l'union de l'intuition positive et de l'instinct négatif qu'est né l'intellect, parce que l'homme répète en lui même le grand processus créateur tel qu'il a lieu dans l'univers. Ceci est le côté créateur intérieur de la conscience, de même qu'il y a le côté créateur extérieur, dans la création des formes.

Processus :

Dans la famille humaine, à cause de la présence dans la forme physique humaine de cette entité pensante appelée par nous l'âme, le procédé utilisé en vue d'obtenir le contrôle conscient est celui de l'adaptation. Toutes les formes, dans les trois règnes inférieurs subhumains, sont également soumises à ce processus d'adaptation, mais il s'agit là d'une adaptation de groupe à l'environnement, tandis que dans l'humanité il s'agit de l'adaptation de l'individu à son environnement. La personne qui travaille consciemment et intelligemment à s'adapter à la situation et aux conditions dans lesquelles elle se trouve placée, est relativement rare. L'adaptation consciente de soi-même aux circonstances est le résultat du développement évolutionnaire. Les étapes par lesquelles l'homme parvient à cette capacité peuvent être énumérées comme suit :

1. Cette adaptation inconsciente à son environnement, de l'homme qui est surtout un animal non intelligent. Les sauvages primitifs appartiennent à cette catégorie, ainsi que beaucoup de paysans purement agriculteurs qui n'ont pas été soumis à aucune éducation moderne. L'homme, à ce stade, est à peine un peu meilleur qu'un animal, et entièrement gouverné par l'instinct.

2. Une adaptation encore inconsciente à l'environnement, présentée par l'homme qui commence à manifester quelques faibles lueurs de perception mentale. Celle-ci est encore partiellement instinctive et basée sur un amour grandissant de soi-même. C'est déjà davantage la conscience du "moi" et moins la conscience instinctive de groupe. Vous trouvez cette croissante réalisation de soi-même, par exemple, chez les habitants les plus inférieurs des bas quartiers et chez le genre de petit criminel qui possède assez d'instinct et de malice pour en vivre, qui présente une certaine vivacité de réaction et habileté manuelle. C'est le stade de la ruse animale.

3. Une adaptation consciente, mais purement égoïste, de soi-même à l'environnement. Dans ces cas, l'homme est définitivement conscient de ces motifs ; ces derniers sont consciemment réfléchis et reconnus, et l'homme "utilise au mieux ses circonstances". Il s'efforce de vivre, autant qu'il le peut, en harmonie avec son entourage. Il y a en cela un motif réellement bon, mais l'homme est principalement gouverné par un désir de confort, physique, émotionnel et mental, poussé à un point tel qu'il se disciplinera de façon à s'adapter n'importe où il peut se trouver, et à s'entendre avec n'importe qui.

4. A partir de ce stade, les différenciations deviennent si nombreuses qu'elles sont difficiles à suivre, étant des mélanges de pur égoïsme (développé souvent au plus haut point), de début de reconnaissance du groupe, d'un éveil de réalisation quant au droit des autres gens à un degré de confort et d'harmonie égal, et d'un effort poursuivi en vue d'adapter les conditions de caractère et de vie personnelle de façon à ce que les intérêts purement égoïstes ne fassent pas tort aux autres.

5. Jusqu'à ce que nous arrivions au stade de l'homme ordinaire, vraiment bon, qui lutte pour s'adapter à son entourage, à ses relations de groupe et à ses responsabilités, et cela avec une certaine mesure d'amour. Je ne parle pas ici de cet amour instinctif pour la famille, pour les enfants et pour le clan, que l'homme possède en commun avec les animaux et qui disparaît le plus souvent lorsque l'homme entre en conflit avec les individus auxquels il porte cet amour. Il s'agit de l'amour motivé qui reconnaît les droits des autres et qui lutte consciemment pour s'adapter à ces droits reconnus, tout en maintenant avec ténacité les droits de la personnalité.

6. Vient ensuite le travail d'adaptation, tel qu'il est poursuivi par les aspirants du monde qui sont théoriquement convaincus de leur relation de groupe, de la grande importance de cette relation et de la nécessité, pour chaque personnalité, de développer ses pouvoirs au maximum de ses capacités en vue d'être de réelle valeur pour le groupe, et de servir adéquatement les besoins du groupe. Selon le véritable ésotérisme, il n'existe pas de raison de "tuer la personnalité" ou de la discipliner au point d'en faire une pauvre chose anéantie. L'objectif véritable est d'entraîner la triple nature inférieure, la personnalité intégrée jusqu'à la plus haute démonstration de ses pouvoirs, latents ou en voie de développement, en vue de faire servir ces pouvoirs aux nécessités du groupe et de façon à ce que la personnalité de l'aspirant puisse s'intégrer dans le groupe. La vie du groupe est ainsi enrichie, la puissance du groupe est augmentée et la conscience du groupe s'élève.

Ce qui se passe dans la vie du véritable aspirant aujourd'hui (sa reconnaissance croissante de la responsabilité de groupe) a lieu aussi dans les groupes eux-mêmes, dans les organisations et dans les nations. Cela donne lieu à de nombreuses expérimentations.

Un processus se poursuit, par lequel tous ces groupements, petits ou grands, sont soumis à une épuration, à une mise au rebut du déchet des vieilles idées usées, à une période de discipline et d'entraînement qui doit précéder la véritable vie de groupe. Lorsque ce processus aura oeuvré, ces groupes pourront se rapprocher les uns des autres dans un nouvel et réel esprit de coopération, de fusion religieuse et dans l'attitude internationale qui sera nécessaire. Ils auront alors à offrir au tout quelque chose ayant une valeur plus grande et plus sûre. Dans tous ces groupes qui luttent pour l'intégration et vers une nouvelle réalisation, et qui expriment ce que nous pourrions appeler "le sixième stade d'adaptation" se trouvent aussi ceux qui ont déjà atteint le septième stade.

7. Nous nous trouvons ici devant une adaptation complètement dépourvue d'égoïsme, aux nécessités et au dessein du groupe.

Ceux qui ont atteint ce point dans leur évolution sont décentralisés en ce qui regarde la vie propre de leur personnalité.

Le point focal de leur attention mentale se trouve dans l'âme et dans le monde des âmes. Leur attention est tout à fait détournée de la personnalité, sauf en ce qui est nécessaire pour la forcer à adhérer au dessein du groupe ou de l'âme. Ces serviteurs, qui sont des expressions de la radiance de l'âme et de son pouvoir d'attraction, ont la connaissance du Plan, et dans chaque organisation ils sont les membres du nouveau groupe des serviteurs du monde qui se constitue et grandit lentement. C'est entre leurs mains que se trouve le salut du monde.

8. Le groupe terminal sur l'échelle de l'adaptation est celui des initiés supérieurs, les Frères aînés parfaits, et les grands compagnons. Ils sont parfaitement adaptés à leur personnalité, adaptés les uns aux autres et aux conditions mondiales ; mais, en tant que groupe, Ils apprennent à adapter les forces de la nature, les énergies des rayons et les puissances des signes zodiacaux aux besoins du monde, à ses demandes, et ceci de façon pratique et en tous temps. C'est ici que le travail des disciples du monde et celui des types supérieurs d'aspirants montre son utilité comme champ d'expérimentation, et c'est dans le Nouveau groupe des Serviteurs du Monde que ce processus d'adaptation se poursuit.

J'ai essayé de décrire les étapes de ces processus d'adaptation, en termes de conscience, considérant pour cela, philosophiquement et psychologiquement le sujet. Il faut se souvenir que, tandis que ce processus se poursuit dans la conscience, il se produit (de façon certaine et inévitable) des changements correspondants dans le mécanisme et dans la structure, ainsi que dans les perceptions des sens au moyen de leurs organes dans le corps. Dans ce traité je ne m'occuperai pas de ces changements, attendu que ce sujet a été fort bien traité par la science moderne, laquelle progresse dans la bonne direction. Je mets l'accent sur la conscience, comme facteur prédisposant, et sur le sens croissant de connaissance consciente qui est à la base de la demande intérieure pour un équipement amélioré. L'amélioration de l'équipement, consécutive à la demande de la conscience, est le secret de l'impulsion évolutionnaire au cours des âges. Cette demande intérieure de l'homme éveille les centres, et l'éveil des centres détermine la réaction du système endocrinien, gouverne le système nerveux dans ses trois subdivisions, ainsi que le courant sanguin. Il en résulte que la forme extérieure ou mécanisme, est toujours une indication du point d'évolution atteint par l'homme intérieur, subjectif et spirituel.

Le Secret :

Ceci est appelé, en ésotérisme, le "secret de translation". Je peux présenter l'idée générale contenue dans ces mots à l'intelligence de l'étudiant ordinaire, en lui disant que lorsqu'un homme comprend réellement le pouvoir d'élévation de l'aspiration, il peut commencer à travailler avec le secret de translation. Les étudiants doivent éliminer cette idée fantaisiste et fausse que l'aspiration est fondamentalement une attitude émotionnelle. Cela n'est pas vrai. C'est un processus scientifique, gouvernant l'évolution elle-même. Lorsqu'il a toute sa liberté d'action et lorsqu'il est assidûment poursuivi, c'est le mode par excellence au moyen duquel l'aspect-matière, ou la personnalité tout entière, est "élevée jusqu'aux cieux". Les effets d'une aspiration persévérante, accompagnée de l'action convenable sont :

1. Une stimulation des atomes supérieurs dans les trois corps.

2. L'élimination, résultant de cette stimulation, de ces substances atomiques dont la présence maintient, de façon occulte, l'aspirant au niveau de la terre.

3. L'accroissement du pouvoir magnétique d'attraction des atomes supérieurs, qui attirent à eux des atomes de vibration élevée, lesquels prendront la place des atomes de basse vibration. Il y a un point que je dois éclaircir ici afin de corriger une attitude mentale quasi universelle. Les atomes convenables, de haute vibration, sont attirés dans le corps de l'homme ou dans ses corps, par le pouvoir de l'attraction unifiée des atomes qui y sont déjà présents, et non primitivement par la volonté de l'âme, sauf dans la limite où cette volonté agit donc sur les atomes de vibration élevée, déjà présents et responsifs.

L'aspiration est une activité de nature occulte et scientifique, elle se trouve à l'état d'instinct dans la substance elle-même. Ce point doit être mis en lumière dans l'instruction des groupes.

Un éclaircissement connexe intéressant sur le phénomène de l'aspiration peut être trouvé dans le pouvoir de lévitation du corps, sujet de recherche et d'intérêt psychique si fréquent aujourd'hui, et qui dépend de l'établissement d'un alignement particulier de la personnalité, obtenu au moyen de l'aspiration soutenue par un acte de volonté. Il a, pour condition préalable, l'existence d'un certain pourcentage d'atomes de vibration et de luminosité adéquats, dans les trois corps.

Le secret de translation est la cause fondamentale du système des castes, et la caste est un symbole de translation. En dernière analyse, les âmes passent de caste en caste lorsqu'elles opèrent la "translation" de leurs corps. La clé de la translation se trouve dans le fait qu'il n'y a aucun acte de translation qui intéresse un seul corps, et dans le fait que le "passage dans et sur" une autre dimension, dans un autre état de conscience et dans une autre caste, ne peut avoir lieu avant qu'un alignement se soit produit, par exemple entre :

a. Le corps physique et le corps émotionnel.

b. Ces deux derniers et le corps mental.

c. Ces trois derniers et l'âme.

d. Ces quatre derniers et le groupe des Serviteurs du Monde.

Dans ces quatre alignements nous avons les parallèles ésotériques de ce dont le système extérieur des castes est le symbole prostitué.

Réfléchissez à cela, car le système des castes est universel dans le monde. C'est lorsque le troisième alignement a été réellement accompli et quand le quatrième constituant de cette relation domine la lumière inhérente des trois autres, que l'objectif de l'évolution de l'homme est atteint. Ceci nous amène au point suivant à considérer.

Dessein :

Ce dessein est la Transfiguration. C'est le but ésotérique proposé à l'humanité. C'est l'événement formidable qui fut présenté à l'humanité par le plus grand de tous les Fils de Dieu, dans Son propre corps, par Celui que moi-même et tous les véritables disciples considèrent comme le Maître des Maîtres, le Christ. Que vais-je vous dire au sujet de cet événement culminant que l'entière personnalité de l'homme attend ? Cette troisième grande initiation marque une crise dans le travail d'initiation, et produit une synthèse consécutive, expérimentée dans la vie de l'homme spirituel.

Jusqu'à la troisième initiation, l'homme a été occupé par la tâche de fusionner son corps et son âme en une seule unité. Après la troisième initiation (et à cause d'un événement qui se produit), l'homme prend une nouvelle orientation et s'occupe d'une nouvelle fusion dans la conscience, celle de l'esprit avec l'âme et le corps. Je parle d'une fusion dans la conscience. L'unité est toujours là et l'homme en évolution acquiert la connaissance consciente de ce qui existe déjà.

Divisions :

Du point de vue de ce traité d'ésotérisme, elles sont au nombre de cinq. Nous ne pouvons les indiquer que brièvement, leur développement nous entraînerait trop loin.

1.

Les divisions raciales qui peuvent être considérées de deux façons :

a. Du point de vue de la science ésotérique moderne.

b. Du point de vue de la Doctrine Secrète avec sa division septénaire de l'humanité et ses quarante-neuf subdivisions.

2.

 La division de l'humanité selon les sept principaux types de rayons, et que l'on peut établir comme suit :

a. Le type de puissance rempli de volonté et de capacité de gouverner.

b. Le type d'amour plein d'amour et de pouvoir d'union.

c. Le type d'action occupé par l'action et la manipulation de l'énergie.

d. Le type artistique rempli du sens de la beauté et d'aspiration créatrice.

e. Le type scientifique occupé par l'idée de cause et de résultat. Le type du mathématicien.

f. Le type dévot rempli d'idéalisme.

g. Le type d'affaires doué du pouvoir d'organisation et adonné au cérémonial ritualiste.

3.

Les douze groupes astrologiques, que nous étudierons lorsquenous nous occuperons des Rayons et le zodiaque et dont nous ne parlerons donc pas ici.

4.

La division des êtres humains en trois groupes ésotériques :

a. Ceux qui ne sont pas encore éveillés à la conscience du "Moi". Esotériquement ils sont appelés "les étincelles obscurcies".

b. Ceux qui sont éveillés à la condition d'individualité. Ils sont appelés "les lumières clignotantes."

c. Ceux qui sont éveillés à la connaissance de l'âme. Ils sont appelés "les fils rayonnants de lumière".

5.

La division de l'humanité en trois types d'aspirants :

a. Ceux qui sont observés de loin par la Hiérarchie conductrice.

b. Ceux qui sont éveillés et attirés par la Hiérarchie.

c. Ceux qui, de l'angle de la personnalité appartiennent au monde des forces, mais qui sont des âmes éveillées dont la conscience est intégrée dans celle de la Hiérarchie. Ce sont ceux qui constituent le nouveau groupe des Serviteurs du Monde.

Il faut ajouter à ces trois derniers groupes, celui de la Hiérarchie ellemême.

Ce tableau d'ensemble montre les divisions principales en lesquelles la psychologie ésotérique divise l'humanité, et si vous voulez l'étudier attentivement, vous verrez combien il est inclusif. Je le propose aux psychologues modernes.

Agent objectif :

Dans le cas de l'être humain, en qui les sens (lentement développés dans les règnes inférieurs), fonctionnent déjà, l'agent externe au moyen duquel il grandit, est le monde de l'expérience, le plan physique tangible du monde. C'est là qu'il habite dans la chair et ce monde est pour lui le champ adéquat de développement ; dans le processus de développement de la conscience de groupe, il trouve cette multiplicité de contacts nécessaire à l'éveil de sa réponse à son environnement. Cet environnement lui-même fait partie de la vie et de l'expression de la Déité, et c'est par son intermédiaire qu'il arrive à connaître certains aspects de la manifestation de Dieu. Utilisant ses cinq sens, travaillant avec la terre, l'air, le feu et l'eau, il rassemble tout ce qui est propre à son usage et travaille dans le monde extérieur de la vie de tous les jours, avec ce monde et à travers lui.

Agent subjectif :

Nous trouvons ici le mental utilisé comme organe des sens, comme un sens commun ou synthétique, et comme instrument de découverte au moyen duquel l'homme développe la véritable conscience humaine. Par l'usage du mental il apprend à se protéger lui-même, à surveiller ses intérêts et à conserver son identité. Par l'usage du mental il commence le travail de discrimination et cultive un sens des valeurs qui lui permet finalement de s'orienter vers l'idéal et le spirituel, et non plus le matériel et le physique.

Qualité :

Cette qualité est le développement de sattva, ou rythme, dans le règne humain. C'est la réponse vraiment harmonieuse à la vibration, qui conduit à l'intégration de l'unité dans le tout et qui engendre cette "compréhension" rendant l'homme capable d'éliminer toutes les barrières dans sa conscience, et de donner (simplement et naturellement) une réponse rythmique et complète à toutes les conditions et états de conscience. Il faut toujours se rappeler que le secret de la qualité de l'humanité est le pouvoir d'identifier la conscience humaine à toutes les autres formes de conscience et de connaissance consciente, à toutes les formes de réaction inconsciente et instinctive, et à toutes les formes de super-conscience ou sens divin d'être.

Ceci peut finalement être fait à volonté.

Nous devons commencer maintenant à élaborer ce qui constitue réellement un schéma de la nouvelle psychologie. Ce travail se poursuivra jusqu'à son accomplissement et sa véritable utilité, dans l'âge du Verseau. Il deviendra alors la science essentielle et fondamentale de cet âge, de même que la science de l'électricité (l'électricité de la matière) est l'accomplissement essentiel de l'âge des Poissons. Nous allons maintenant, en fait, étudier les influences qui font de l'homme ce qu'il est, et qui déterminent la qualité de son apparence. Cette apparence doit être étudiée relativement à la totalité de la personnalité intégrée, et non pas seulement en ce qui concerne la condition physique extérieure et objective. Les influences qui déterminent l'homme sont ses rayons personnels et animiques. Ceux-ci agissent sur lui et affectent sa conscience ; ils pénètrent dans la forme de son équipement à travers les unités d'énergie dont cette forme est constituée. D'autres influences déterminantes sont le soleil, les influences cosmiques et d'autres facteurs environnants qui agissent également sur lui.

On peut ici poser cette question : Quelle différence y a-t-il entre les influences qui sont celles des rayons, et celles qui sont de nature astrologique, telles que le signe ascendant et les planètes gouvernantes ?

Les énergies qui affectent astrologiquement l'être humain sont celles qui agissent sur lui en tant que résultat de l'apparente progression du soleil à travers les cieux, que ce soit au cours de chaque période de vingt-cinq mille années ou de chaque période de douze mois. Les influences qui constituent les forces de rayons ne viennent pas des douze constellations du zodiaque mais émanent principalement d'un monde d'êtres et de consciences qui se trouvent derrière notre système solaire, et qui, plus loin encore, proviennent des sept constellations qui forment le corps de manifestation de "Celui dont rien ne peut être dit". Notre système solaire est l'une de ces sept constellations. Du monde de la Déité elle-même, un homme ne peut rien savoir avant d'avoir passé par les initiations supérieures. Lorsque, ultérieurement, nous étudierons le zodiaque et ses relations avec les rayons, nous examinerons cela plus attentivement, de façon à clarifier cette idée. Nous parlons ici des influences de rayons et non du zodiaque.

L'une des premières choses à comprendre lorsque nous étudions l'homme et les rayons, est que ces influences de rayons qui agissent sur lui sont multiples, et que c'est le grand nombre de ces influences qui l'animent et le forment, qui font de lui l'être complexe qu'il est. Il convient donc que nous les examinions une à une, et les considérions comme il faut.

Cependant, il n'y a aucune raison d'être désorienté à ce sujet. Dans quelque temps, lorsque les rayons seront mieux étudiés, leur relation avec l'homme sera rigoureusement analysée et il sera alors possible de classer les informations et les faits. Cette classification et cette compréhension des forces de rayons conduira à une nouvelle science psychologique, plus certaine et plus précise que la science toute spéculative qu'est la psychologie actuelle. Cette dernière ne s'occupe actuellement que des aspects plus apparents de l'homme incarné et de discussions spéculatives sur certaines possibilités subjectives.

Dans le cas de l'homme individuel, les rayons et les influences suivantes doivent être considérées, car ce sont ces facteurs qui font de lui ce qu'il est, et qui déterminent son problème :

LE REGNE HUMAIN

1. Le rayon du système solaire.

2. Le rayon du Logos planétaire de notre planète.

3. Le rayon du règne humain.

4. Notre rayon racial particulier,
le rayon qui détermine la race Aryenne.

5. Les rayons qui gouvernent chaque cycle particulier.

6. Le rayon national, ou cette influence de rayon
 qui agit particulièrement sur telle nation.

7. Le rayon de l'âme ou égo.

8. Le rayon de la personnalité.

9. Les rayons gouvernant : 

a. Le corps mental.

b. Le corps astral ou émotionnel.

c. Le corps physique.

Il y a d'autres rayons, mais ceux mentionnés sont les plus puissants et ont un pouvoir conditionnant plus fort.

LES RAYONS ET LES RACES

L'ancien enseignement de l'antique Sagesse nous dit que l'être humain est un triple aspect d'énergie et qu'il est essentiellement une trinité, ainsi que l'est la Déité. Techniquement nous l'avons défini comme Monade-égopersonnalité.

Nous le décrivons comme esprit-âme-corps. Je voudrais faire remarquer ici que, en étudiant la famille humaine en tant qu'unité et dans son ensemble, on se rendra compte qu'elle est aussi essentiellement une Monade, avec sept groupes égoïques, dans lesquels toutes les âmes (en incarnation et hors d'incarnation) trouvent leur place, et avec quarante neuf formes raciales correspondantes, au moyen desquelles les sept groupes d'âmes s'expriment cycliquement. Toutes les âmes accomplissent leur destinée dans toutes les races, mais certains types prédominent dans certaines forment raciales. Quelle raison peut-on trouver alors pour des prédilections ou des antipathies raciales ? C'est dans la réalisation de cette vérité que tous, à un moment donné, nous expérimentons l'incarnation dans toutes les formes raciales, que viendra la connaissance de l'unité. Un éclaircissement sur le sujet peut être donné en faisant un tableau des relations entre rayons et races :

LES RAYONS ET LES RACES

Rayon 

Pleine expression

 Influence majeure

Rayon I Volonté

dans la 7ème race racine.

1ère et 7ème sous-races.

âmes du 1er rayon.

 Perfection du plan.

Rayon II Amour-Sagesse.

dans la 6ème race-racine

2ème et 6ème sous-races.

âmes du 2ème rayon.

 Intuition parfaite.

Rayon III Intelligence. 

 dans la 5ème raceracine.

3ème et 5ème sous-races.

âmes du 3ème rayon

 Race aryenne Intellect parfait.

Rayon IV Harmonie.

dans la 4ème race racine.

4ème et 6ème sous-races.

âmes du 4ème rayon. 

 Race atlantéenne
Astralisme parfait  Émotion parfaite.

Rayon V Connaissance.

dans la 3ème race racine

5ème et 3ème sous-races.

âmes du 5ème rayon.

Lémuriens physique parfait.

Rayon VI Dévotion. 

dans la 2ème raceracine.

6ème et 2ème sous-races.

âmes du 6ème rayon.

Rayon VII Magie cérémonielle.

dans la 1ère race racine.

7ème et 1ère sous-races.

âmes du 7ème rayon.

Rappelez-vous que ce tableau se rapporte aux cycles majeurs de rayon, et rappelez-vous aussi que dans chaque race-racine il se fait uncontinuel mélange de rayons avec ce qui peut être appelé le rayon constant ou dominant, lequel apparaît et réapparaît avec une fréquence et une puissance plus grande que les autres rayons. Il y a une étroite correspondance entre certains rayons et certaines races, et les sous-races de ces dernières sont colorées par les influences prédominantes de ces rayons.

Il est intéressant d'interpréter ces influences de rayon en termes de la qualité conduisant à leur objectif.

Le premier rayon, celui de la volonté, conduit du dessein latent dans la première race, au Plan évolutionnaire complètement accompli, dans la septième race.

Le deuxième Rayon, celui de l'Amour-Sagesse, conduit de l'amour ou désir dans la deuxième race, à la pleine compréhension intuitive dans la sixième race.

Le troisième Rayon, celui de l'Intelligence active, conduit de la connaissance mentale latente du Lémurien de la troisième race, à l'accomplissement intellectuel de la race aryenne, la cinquième.

Le quatrième Rayon, celui de l'Harmonie par le conflit, conduit de cette période de terrible hésitation entre les forces dans l'Atlantide, la quatrième race, à la dévotion libre et sanctifiée vers l'unification dans la sixième race, les deux courants d'énergies s'unifiant en elle. Ceci marque le point d'achèvement de la Monade d'amour, qui parvient à l'expression de l'Amour-Sagesse. La race finale marque le point d'accomplissement pour les Monades de volonté, de même que l'actuelle race aryenne doit marquer l'accomplissement des Monades de l'Intelligence.

Ceci mérite réflexion. Il s'agit d'un accomplissement relatif dans la quatrième ronde, mais il y a nécessairement un point culminant pour chaque ronde.

Dans ces quatre races vous voyez la grande période de balancement des forces pour notre humanité. L'effet des trois autres rayons sur la race lémurienne et les deux races précédentes et sans forme ne sera pas étudié ici. La nature de la conscience des formes appartenant à ces races, et la pression exercée sur elles par l'Entité qui informe la famille humaine dans sa totalité, est une question trop abstruse pour le lecteur ordinaire. Il est surtout intéressé par les races énumérées ici qui représentent pour lui l'accomplissement passé et l'accomplissement futur.

En conséquence, en nous occupant de la famille humaine, nous devons nous efforcer de penser en termes plus larges que ceux qui concernent l'homme individuel tel que nous le connaissons. Nous devons regarder l'humanité comme une entité intégrée, comme un Être, comme une Vie dans une forme. Dans cette forme unifiée de Vie, chaque être humain est une cellule, les sept races constituent les sept centres majeurs, dans lesquels la polarisation s'élève continuellement vers les centres supérieurs, tandis que les centres inférieurs entrent en repos, jusqu'au moment où tous les sept seront coordonnés et énergisées, à la fin de l'âge. Nous pouvons faire ici les suggestions suivantes (notez ce mot) quant à la relation existant entre les races et les centres du corps de l'humanité :

Races

 Centres 

Expressions

7ème et dernière raceracine

Centre de la tête

Volonté – Plan.

6ème et prochaine raceracine

Centre entre les sourcils

Intégration Intuitive.

5ème et présente raceracine

Centre de la gorge

Pouvoir créateur.

4ème race-racine passée 

Plexus solaire 

Sensibilité psychique – Mystique.

3ème et première race humaine

Centre sacré 

Apparence physique, Génération.

2ème race-éthérique

 Coeur ou centre vital

Forces de vie coordonnées.

1ère race 

Base de l'épine dorsale

Volonté d'être, d'exister.

Nous ne nous occuperons que des quatre dernières races évoluantes (les quatre premières mentionnées dans le tableau ci-dessus), parce que les trois autres sont d'une compréhension trop difficile pour tous ceux qui n'ont pas atteint le degré d'initié. Compréhension de leur mode de développement, de leur type de conscience, et de leur manière d'atteindre leur but. J'insiste sur la nécessité de considérer les choses dans leur ensemble et non en termes de l'homme individuel.

Il peut être utile de classifier certains points relatifs au règne humain, ainsi que nous l'avons fait pour les trois règnes subhumains.

LES RAYONS ET L'HOMME

Remarque d'introduction

J'ai parlé de l'un des problèmes fondamentaux qui se pose à la race, à notre époque. Si j'ai intercalé mes commentaires au sujet du sexe à ce point de notre étude, c'est parce qu'ils constituaient une conclusion appropriée au chapitre de l'étude des rayons en rapport avec le règne animal.

L'homme est une entité vivante, un fils conscient de Dieu (une âme) occupant un corps animal. Le point important est là. De ce fait il constitue un lien. Il réunit en lui les résultats du processus évolutionnaire qui s'est poursuivi au cours des âges écoulés, et il met en contact avec ce résultat de l'évolution, un facteur nouveau, celui d'un aspect individuel qui se soutient lui-même et se connaît lui-même. C'est la présence de cet aspect qui différencie l'homme de l'animal. C'est cet aspect qui, dans l'humanité, amène la conscience de l'immortalité, la soi-connaissance consciente et un centrage sur soi-même qui permet à l'homme de paraître comme l'image de Dieu. C'est ce pouvoir inné et caché qui donne à l'homme la capacité de souffrir comme aucun animal n'en est capable, mais qui lui confère en même temps la possibilité de recueillir les bénéfices de cette expérience dans le domaine de l'intellect.

Cette même capacité travaille à l'état embryonnaire dans le règne animal en ce qui concerne les instincts. C'est cette propriété particulière, propre à l'humanité qui confère à celle-ci le pouvoir de pressentir l'idéal, de comprendre la beauté, de réagir sensitivement à la musique, de jouir de la couleur et de l'harmonie. C'est ce divin quelque chose qui fait de l'humanité le fils prodigue, déchiré entre le désir pour la vie du monde, pour les possessions et l'expérience, et le pouvoir d'attraction de ce centre ou foyer d'où il est venu.

L'homme se trouve à mi-chemin entre les cieux et la terre, avec les pieds profondément enlisés dans la boue de la vie matérielle et la tête dans le ciel. Dans la majorité des cas, ses yeux sont fermés, il ne voit pas la beauté de la vision céleste, ou bien ses yeux sont ouverts, mais fixés sur la boue et le limon dont ses pieds sont couverts. Mais c'est lorsque ses yeux ouverts s'élèvent un instant et voient le monde de la réalité et des valeurs spirituelles, que commencent le déchirement et la vie éperdue de l'aspirant.

L'humanité est la gardienne du mystère caché, et la difficulté consiste dans le fait que, ce que l'homme voile au monde est aussi caché pour luimême.

Il ne connaît pas la merveille qu'il conserve et nourrit. L'humanité est la dépositaire du trésor de Dieu (ceci est le grand secret maçonnique), parce que ce n'est que dans le règne humain, ainsi que les ésotéristes le savent depuis longtemps, que se trouvent, dans leur pleine floraison et ensemble, les trois qualités divines. En l'homme, Dieu le Père a caché le secret de la vie ; en l'homme, Dieu le Fils a mis au secret les trésors de sagesse et d'amour ; en l'homme, Dieu le St-Esprit a implanté le mystère de la manifestation.

C'est l'humanité, et l'humanité seule, qui peut révéler la nature de Dieu et de la vie éternelle. C'est à l'homme qu'est donné le privilège de révéler la nature de la conscience divine, et de dépeindre, devant les yeux des fils de Dieu (rassemblés au conclave final précédant la dissolution) ce qui était caché dans le Mental de Dieu. D'où cette injonction qui nous est faite aujourd'hui (selon les paroles du grand instructeur chrétien) de posséder en nous-mêmes "le mental du Christ". Ce mental doit habiter en nous et se révéler dans la race humaine en une plénitude toujours plus grande. A l'homme est confiée la tâche d'élever la matière jusqu'aux cieux et de glorifier, comme il doit l'être, le côté formel de la vie, au moyen de la manifestation consciente de ses pouvoirs divins.

Décrire adéquatement la merveille et la destinée du règne humain est au-delà de mes pouvoirs et de la capacité de toute plume humaine, quelque grande que puisse en être la réalisation d'un homme ou sa réponse à la beauté du monde de Dieu. La divinité doit être vécue, exprimée et manifestée pour être comprise. Dieu doit être aimé, connu et révélé dans le coeur et dans le cerveau de l'homme, pour être saisi intellectuellement.

La hiérarchie des mystiques, des connaisseurs et des adorateurs de Dieu manifeste aujourd'hui cette vérité dans le monde du plan mental et du plan émotionnel. Mais l'heure est maintenant venue, où la manifestation de cette réalité peut, pour la première fois et en vérité, se manifester sur le plan physique, en une forme de groupe organisé, au lieu de l'être par l'instrument d'un petit nombre de fils inspirés de Dieu, qui se sont, dans le passé, incarnés pour être la garantie des possibilités futures. La Hiérarchie des Anges et des Saints, des Maîtres, des Rishis et des Initiés, peut commencer maintenant à s'organiser en une forme matérielle sur la terre, parce qu'aujourd'hui l'idée de groupe gagne rapidement du terrain et que la nature de l'humanité est mieux comprise. L'Eglise du Christ, jusqu'ici militante mais invisible, peut maintenant peu à peu se matérialiser et devenir l'Église visible et triomphante.

Telle est la gloire qui s'annonce dès l'âge du Verseau, telle est la prochaine révolution du cycle de l'évolution et telle est la tâche de l'avenir immédiat. Le véritable drame de cette triple relation (dont le sexe physique n'est, comme nous l'avons vu, qu'un symbole) se jouera sur une large échelle dans la vie de l'aspirant moderne au cours des cinquante prochaines années. Nous verrons ce qui est appelé symboliquement "la naissance du Christ", ou la seconde naissance, se faire dans beaucoup d'existences, ce qui provoquera sur terre la formation d'un grand groupe de nouveaux nés spirituels. Ce seront ceux qui auront unis en eux-mêmes, consciemment, les deux aspects, celui de l'âme, et celui du corps, et qui ont consommé ainsi le "mariage mystique". Le rassemblement de ces événements individuels engendrera une activité de groupe de même nature, et nous verrons, sur le plan physique, l'émergence du "corps du Christ" et l'apparition de la Hiérarchie manifestée. C'est ce qui advient aujourd'hui et tout ce que nous voyons se passer autour de nous dans le monde, représente les douleurs et le travail qui précèdent cette glorieuse naissance.

Nous nous trouvons maintenant au cours de cette consommation. C'est de là que proviennent les difficultés et les agonies manifestées dans la vie de tout véritable disciple, qui, incarnant symboliquement en lui-même les deux aspects : père – mère, esprit – matière, a nourri le Christ – enfant pendant la période de gestation et donne maintenant naissance au Christ dans l'étable animale et dans la crèche du monde. C'est dans la somme totale de l'accomplissement général et par l'action du groupe tout entier que le Christ apparaît de nouveau sur la terre, incarné cette fois dans la multitude et non plus dans une seule personnalité. Cependant chaque membre du groupe est un Christ en manifestation, et tous ensemble présentent le Christ au monde, et constituent un canal pour la force et la vie du Christ.

En vérité, nous progressons de gloire en gloire. La gloire passée de l'individualisation s'efface devant celle de l'initiation. La gloire de la soiconscience émergeant lentement, est perdue de vue dans la merveille de la conscience de groupe de la race. C'est ce que la plupart des penseurs et des travailleurs d'aujourd'hui désirent le plus ardemment. La gloire que l'on peut voir luire faiblement dans l'humanité ainsi que la faible lumière qui scintille dans la forme humaine, doivent être remplacées par la radiance qui est la gloire du fils développé de Dieu. Il ne faut qu'un petit effort, et la démonstration d'un pouvoir toujours présent, pour rendre ceux qui se trouvent maintenant sur le plan physique de l'expérience, capables de manifester la lumière radiante ; et pour établir sur la terre une grande station de lumière qui illuminera toute la pensée humaine. Toujours, au cours des âges, il y a eu des porteurs isolés de lumière. Maintenant c'est un groupe de porteurs de lumière que nous verrons bientôt. Le progrès du restant de l'humanité (de ceux qui ne répondent pas encore à l'impulsion du Christ) sera alors facilité sur le sentier de probation. Le travail sera lent, il reste beaucoup à faire ; mais si tous les aspirants du monde, et tous les disciples qui travaillent dans le monde, consentent à subordonner leurs intérêts personnels à la tâche immédiate, nous réussirons l'établissement de ce que j'appelle de façon imagée, une grande station de lumière sur terre, et la fondation d'une "centrale de force" qui contribueront grandement à hâter l'évolution et l'élévation de l'humanité ainsi que le développement de la conscience humaine.

Beaucoup de notions vaines et souvent insensées circulent depuis longtemps dans les cercles ésotériques au sujet du rayon sur lequel un homme peut se trouver. Les gens manifestent autant de curiosité ignorante au sujet de leur rayon, qu'au sujet de la description de leurs incarnations précédentes. Le "nouvel enseignement sur les rayons" se dispute leur intérêt avec l'astrologie. De même que les Athéniens, les hommes sont toujours à la recherche du nouveau et de ce qui sort de l'ordinaire, oubliant que chaque vérité nouvelle, et chaque nouvelle présentation d'une vérité ancienne porte avec elle la charge d'une responsabilité plus grande.

Cependant il est intéressant de tracer des parallèles et il devient évident pour l'étudiant sérieux que l'apparition de l'enseignement sur les rayons a eu lieu au moment où les savants proclament le fait qu'il n'y a rien d'autre à voir et à connaître que l'énergie, et que toutes les formes sont composées d'unités d'énergie et sont elles-mêmes des expressions de force.

Rayon n'est qu'un nom pour une force particulière ou un type d'énergie, mettant l'accent sur la qualité que cette force démontre et non sur l'aspect forme qu'elle crée. Ceci est une définition exacte d'un rayon.

4. Sexe et l'État de Disciple

Je voudrais dire quelques mots au sujet du sexe dans la vie du disciple.

Il règne une grande confusion dans l'esprit des aspirants sur ce sujet ; l'injonction au célibat notamment fait figure de doctrine religieuse. Nous avons souvent entendu par des individus bien intentionnés mais illogiques que du fait qu'un homme est un disciple il ne peut plus se marier, et qu'il ne peut y avoir de véritable réalisation spirituelle que dans le célibat. Cette théorie a ses racines dans deux choses :

Premièrement, en Orient, une attitude erronée en ce qui concerne les femmes a toujours eu cours.

Deuxièmement, en Occident, il y a eu depuis le temps du Christ, une tendance vers la conception monastique et conventuelle de la vie spirituelle. Ces deux attitudes sont le reflet de deux idées fausses ; elles sont à la base de beaucoup d'incompréhension et au coeur de beaucoup de mal. L'homme n'est pas meilleur que la femme, la femme n'est pas meilleure que l'homme. Cependant ils se comptent par milliers ceux qui considèrent que la femme est l'incorporation de ce qui est mal et de ce qui constitue la tentation. Mais Dieu avait ordonné depuis le début qu'hommes et femmes s'assisteraient dans leurs besoins et agiraient en complémentaires l'un de l'autre. Dieu n'a pas ordonné que les hommes vivraient en troupeaux, séparés des femmes, ni que les femmes seraient séparées des hommes de la même manière, et ce sont ces deux grands systèmes qui ont conduit à beaucoup d'abus sexuels et engendré beaucoup de souffrances.

Cette croyance que pour être disciple il faut mener une vie de célibat et observer une complète abstinence en ce qui concerne les fonctions naturelles, n'est ni correcte, ni désirable. Cela est évident si l'on reconnaît, primo que, si la divinité est vraiment une réalité et une expression de l'omnipotence, de l'omniprésence aussi bien que de l'omniscience, et que si l'homme est divin par essence, il n'y a pas de condition possible en laquelle la divinité ne soit pas supérieure. Il ne peut y avoir aucune sphère de l'activité humaine dans laquelle l'homme ne puisse pas agir divinement et dans laquelle toutes les fonctions ne puissent être illuminées par la lumière de la raison pure et de l'intelligence divine. Je n'utilise pas ici cet argument spécieux et tortueux affirmant que, ce qui est normalement considéré comme mauvais par tous les gens sains d'esprit, puisse devenir bon à cause de la divinité inhérente de l'homme. Cela ne peut être qu'une mauvaise excuse pour mal faire. Je parle de relations sexuelles normales, permises par la loi spirituelle aussi bien que par la loi du pays.

Secondement, une vie qui n'est pas normalement équilibrée en ce qui regarde l'exercice de toutes les fonctions de sa nature : animale, humaine et divine, est frustrée, inhibée et anormale. Que tout le monde ne puisse pas se marier de nos jours est vrai, mais ce fait ne contredit pas la vérité plus grande que l'homme a été créé par Dieu pour se marier. Que tous les individus n'aient pas la possibilité aujourd'hui de vivre une vie normale et complète, est de même, une conséquence de nos conditions économiques anormales ; et cela non plus ne contredit pas le fait que la condition est anormale. Mais, l'idée qu'un célibat forcé soit une indication de profonde spiritualité, et constitue une condition nécessaire à tout entraînement ésotérique et spirituel est tout aussi fausse, anormale et indésirable. Il n'y a pas de meilleure école d'entraînement pour un disciple et pour un initié, que la vie de famille avec ses relations obligatoires, ses nécessités d'ajustement et d'adaptation, ses demandes de sacrifices et de service, et aussi avec ses opportunités pour la pleine expression de chaque partie de la nature de l'homme.

Il n'y a pas de plus grand service qui puisse être rendu à la race que de lui procurer des corps pour les âmes qui doivent s'incarner et que de consacrer toute son attention aux possibilités d'éducation qui peuvent être offertes à ces âmes dans les limites du foyer. Hélas tout le problème de la vie de famille et de l'éducation des enfants a été déformé et mal compris, et il faudra longtemps avant que le mariage et les enfants occupent leur véritable place en tant que sacrement. Il faudra plus longtemps encore avant que la misère et les souffrances consécutives à nos fautes et à notre mauvais usage des relations sexuelles prennent fin, et que la beauté de la consécration du mariage et de la manifestation des âmes dans la forme, remplace la mauvaise association d'idées actuelles.

Le disciple et l'aspirant sur le sentier, ainsi que l'Initié sur son "Chemin éclairé", n'ont donc pas de meilleur terrain d'entraînement que le mariage, normalement utilisé et réellement compris. Le fait d'amener la nature animale à une discipline rythmée, l'élévation de la nature émotionnelle et instinctive sur l'autel du sacrifice et l'abnégation de soi requise dans la vie de famille sont de puissants procédés de purification et de développement. Le célibat nécessaire est celui de la nature supérieure vis-à-vis des désirs de la nature inférieure, et le refus de l'homme spirituel quant à la domination de la personnalité et les exigences de la chair. Cette attitude de célibat imposé a engendré chez beaucoup de disciples plusieurs genres de perversions des fonctions et des facultés données par Dieu ; et même lorsqu'on n'en arrivait pas à ces conditions misérables, lorsque l'existence restait pure, consacrée et saine, il y a cependant eu de la souffrance inutile, beaucoup de détresse mentale et de discipline sévère, avant que les pensées et les tendances non contrôlées puissent être contrôlées.

Il reste vrai que parfois, lorsqu'il y est appelé dans une vie particulière, un homme peut se trouver en face du problème du célibat, et qu'il peut être forcé de s'abstenir de toutes relations physiques, de vivre une vie de strict célibat, et ceci dans le but de se prouver à lui-même qu'il est capable de contrôler le côté animal et instinctif de sa nature. Mais ce cas est souvent le résultat d'excès et de licences dans une vie précédente, nécessitant des mesures rigoureuses et des conditions anormales pour éliminer et rectifier les erreurs passées, et donner à la nature inférieure le temps de se réajuster.

Encore une fois, ceci n'est donc pas une indication de développement spirituel, mais plutôt le contraire. N'oubliez pas que je m'occupe ici du cas spécial du célibat que l'on s'impose soi même, et pas de la condition mondiale, dans laquelle, pour des raisons économiques et autres, des hommes et des femmes sont obligés de vivre en dehors de la pleine et naturelle expression de la vie.

En dernière analyse, le problème sexuel doit trouver sa solution au foyer et dans des conditions normales, et ce sont les individus avancés du monde et les disciples de tous les degrés qui doivent le solutionner.

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