MELANGES

 

La raison est une chose qui oscille entre le bien et le mal, mais l'Intelligence – l'Intuition – lui est supérieure ; c'est la claire vision.

Pour nous débarrasser de Kâma nous devons écraser tous nos instincts matériels – "écraser la matière". La chair est une chose soumise aux lois de l'habitude ; elle reproduira machinalement une bonne impulsion tout aussi bien qu'une mauvaise. Ce n'est pas toujours la chair qui tente ; neuf fois sur dix, c'est le Manas inférieur qui, par ses images, induit la chair  en tentation.

L'Adepte le plus élevé commence son Samâdhi sur le Quatrième Plan Solaire, mais ne peut aller au-delà du Système Solaire.  Lorsqu'il commence son Samâdhi, il est au niveau de certains Dhyân Chohans, mais il les dépasse lorsqu'il s'élève jusqu'au septième plan (Nirvâna).

Le Veilleur Silencieux est sur le Quatrième Plan Cosmique.

Le Mental supérieur dirige la Volonté ; le mental inférieur la transforme en Désir égoïste.

La tête ne doit pas être couverte durant la méditation. Elle est couverte dans le Samâdhi.

Les Dhyân Chohans sont sans passions, purs et sans mental. Ils n'ont pas à lutter, pas de passions à détruire.

Les Dhyân Chohans sont amenés à passer par l'Ecole de la Vie. "Dieu va à l'Ecole."

 

Les meilleurs d'entre nous, dans l'avenir, seront des Mânasapoutras ; les moins bons seront des Pitris. Nous sommes ici sept Hiérarchies intellectuelles. Notre terre deviendra la lune de la prochaine Terre.

Les "Pitris" représentent l'Astral, couvert de l'ombre d'Atmâ-Bouddhi, et tombent dans la matière. Les "Pudding bags" possédaient la Vie et Atmâ-Bouddhi, mais ils n'avaient pas de Manas. En conséquence ils étaient dépourvus de sens. Le but de toute évolution, c'est d'acquérir de l'expérience. [VI 272]

Durant la Cinquième Ronde, nous jouerons tous le rôle de Pitris. Nous aurons à projeter nos Chhâyâs dans une autre humanité et à  rester là jusqu'à ce que cette humanité soit parfaite. Les Pitris ont terminé leur tâche durant la Ronde actuelle, et sont entrés dans le Nirvâna, mais ils reviendront pour s'acquitter de la même tâche vers le milieu de la Cinquième Ronde.La Quatrième Hiérarchie des Pitris, ou Hiérarchie Kâmique, devient "l'homme de chair".

Le corps astral se trouve le premier dans la matrice ; ensuite vient le germe qui le fructifie. Il est ensuite revêtu de matière, comme jadis les Pitris.

Le Chhâyâ est réellement le Manas inférieur, l'ombre du Mental supérieur. Ce Chhâyâ forme le Mâyâvi Roûpa. Le Rayon prend son revêtement dans le degré le plus haut du Plan Astral. Le Mâyâvi Roûpa se compose du corps astral comme Oupâdhi, de l'intelligence dirigeante qui émane du cœur, et des attributs et qualités qui émanent de l'Enveloppe Aurique.

L'Enveloppe Aurique emprunte la lumière d'Atmâ, et  enveloppe de son ombre le coronal, en entourant la tête.

Le Fluide Aurique est une combinaison des principes de la Vie et de la Volonté, attendu que la vie et la volonté ne font qu'un dans le Cosmos. Il émane des yeux et des mains, lorsqu'il est dirigé par la volonté de l'opérateur.

La Lumière Aurique entoure tous les corps : c'est "l'aura" qui émane d'eux, qu'il s'agisse d'un animal, d'un végétal ou d'un minéral. C'est, par exemple, la lumière que l'on voit autour des aimants.

 

Atmâ-Bouddhi-Manas, dans l'homme, correspondent aux trois Logoï dans le Cosmos. Non seulement ils correspondent, mais chacun d'eux est une radiation allant du Cosmos au Microcosme. Le troisième Logos, Mahat, devient Manas chez l'homme, attendu que Manas n'est que Mahat individualisé, comme les rayons solaires sont individualisés dans les corps qui les absorbent. Les rayons solaires donnent la vie, ils fertilisent ce qui existe déjà et l'individu est formé. Mahat, pour ainsi dire, fertilise et Manas en est le résultat.

Bouddhi-Manas est le Kshetrajna,

Il y a sept plans de Mahat, comme de tout le reste. [VI 273]