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Le Mantram du Feu

Le point de lumière sur l'arc incandescent, O Pèlerin sur le Sentier, augmente et diminue selon qu'une application vigoureuse ou non trahit le dessein du coeur.

Ce point est toujours là, inobservé et invisible. La nuit est sombre et lugubre, et douloureux le coeur du Pèlerin qui n'est pas illuminé. La nuit est sombre, mais la tristesse n'est pas ressentie quand, dans le ténébreux portail, est aperçue la brillante lumière illusoire, la lumière qui en avant scintille toujours, entraînant par sa lueur le Pèlerin à toujours aller de l'avant.

Six fois la lumière peut grandir et diminuer, six fois le scintillement est ressenti, mais à la septième heure où elle brille, la flamme jaillit.

Six fois la Flamme jaillit, six fois la combustion commence, mais à la septième heure l'autel est perdu de vue et seule la Flamme est vue.

Six fois le cercle du feu ardent, six fois la fournaise grondante brûle et sépare, mais la septième fois rien ne reste que la Flamme ascendante, qui monte vers l'Esprit de la Triade.

Six fois la Flamme monte, six fois le nuage se retire, mais la septième fois on ne voit plus rien que le feu éternel.

Six fois les flammes absorbent l'eau, six fois l'humidité disparaît, mais, à la septième grande absorption, il ne reste rien d'autre que le feu iridescent.

Trois fois le feu enveloppe, trois fois le soleil se retire ; la quatrième fois le travail est accompli, et il ne reste rien que la Flamme primordiale. Cette Flamme absorbe, tourne, reçoit et demeure. Quand tout a été traversé par la Flamme, alors le Temps n'est plus.

Le Calice

Le calice inférieur s'élève comme une fleur de couleur sombre. Il paraît terne à la vision extérieure, mais à l'intérieur une lumière brille parfois et fait voler l'illusion en éclats.

Le deuxième calice jaillit de l'enveloppe inférieure, comme le fait une fleur sortant du vert calice. Il est de couleur rose de nombreuses nuances ; pour celui qui regarde, il semble que la couleur pourrait transcender la brillante lumière intérieure, mais ce n'est qu'une illusion ; le temps la dissipe.

Le troisième calice surmonte le tout et ouvre largement dans le temps ses pétales étalés. Il apparaît bleu et se mêle au rose, formant tout d'abord une nuance profonde et impénétrable qui masque la lumière.

A l'intérieur des trois, profondément cachée dans le coeur, d'abord petite puis toujours grandissante, brille la lumière divine. Cette lumière, par la radiation de la chaleur et la vibration divine innée, se construit une enveloppe iridescente. Elle émerge du triple calice comme une bulle flottante se pose sur une fleur.

Dans cette enveloppe iridescente brûle la Flamme intérieure, et, à son tour, elle brûle la matière inférieure grossière. A mesure que l'on approche du Sentier, la lumière brille plus claire. Sortant du calice grossier et sombre qui forme le fondement, brille la lumière céleste, jusqu'à ce que tous ceux qui voient la radiation se disent en eux-mêmes : "Regardez, il y a là un Dieu."

La luminosité intérieure sort brillante du calice rouge rosé, et bientôt le rouge du désir de la terre devient la lueur embrasée du feu céleste, et tout disparaît hors l'aspiration qui ne voile pas la coupe de couleur karmique.

Sortant du calice bleu, la lumière intérieure divine brille rutilante jusqu'à ce que toutes les formes soient brûlées et disparaissent, et que rien ne reste qu'une abstraction divine. En bas, rien ne reste que les coques, rien que les formes devant être utilisées et, au moment culminant, quel étrange événement voit-on ? Attarde-toi, O Pèlerin, devant cette étrange apparition, et la tête courbée observe le progrès du feu. Lentement le calice triple se fond dans l'autel, et à partir de ce triple autel le feu monte à sa Source. A mesure que la flamme intérieure monte et se répand, la beauté de la sphère centrale, illuminée et rayonnant de lumière blanche, fait que les mondes regardent et crient. "Regardez, il y a là un Dieu."

Les flammes montent toujours plus haut, toujours la chaleur se répand à flots, jusqu'à ce que la flamme – à l'heure fixée – détruise tout, et que tout disparaisse ; en un moment, le travail des millénaires est réduit à rien.

Mais, surgissant du feu quadruple, et montant de l'autel des âges, apparaît l'Etre libéré, la Flamme. La flamme double retourne d'un bond au feu du Cosmos. L'essence est absorbée dans les Trois et ne fait plus qu'un avec sa Source. L'étincelle devient la Flamme, la Flamme devient le feu et fait partie du grand embrasement cosmique qui détient le secret des Cinq cachés dans le coeur.

La Croix

Dans la Croix est cachée la Lumière. La verticale et l'horizontale créent par une friction mutuelle ; une Croix vibrante scintille, et le mouvement est engendré. Quand la verticale se met à l'horizontale, le pralaya survient. L'Evolution est le mouvement allant de l'horizontale à la verticale positive. C'est dans le secret de la direction que se trouve la sagesse cachée ; dans la doctrine de l'absorption gît la faculté de guérir ; l'évolution est dans le point qui devient la ligne, et dans la ligne qui devient la croix.

Quand la croix bascule à l'horizontale, surviennent le salut et la paix de pralaya.