LEXIQUE DES IGREDIENTS UTILISES DANS LES COMPLEMENTS ALIMENTAIRES

 

 


ACEROLA: La cerise acérola a une teneur étonnamment élevée en vitamine C. Beaucoup de produits naturels clament sa présence dans leur composition. La cerise acérola contient 1 700 mg de vitamine C naturelle pour 100 g de chair.

ACIDE LIPOÏQUE : L’acide lipoïque est naturellement présent en petites quantités dans nos cellules et a été découvert pour la première fois en tant que partie d’un complexe d’enzymes qui aide les cellules de notre corps à produire l’énergie. C’est également un antioxydant puissant ! Il aide dans la protection des cellules contre les dommages des radicaux libre et il atteint pratiquement chaque emplacement des cellules parce que chaque molécule d’acide lipoïque est lipide et soluble dans l’eau. L’acide lipoïque pare les effets des radicaux libres dans toutes les parties de la membrane cellulaire, la partie de l’eau ou de gel à l’intérieur de la cellule et du noyau. A la différence d’autres anti-oxydants qui ont un travail spécifique dans le corps, l’acide lipoïque alpha peut servir d’agent libre ; en d’autres termes, si votre taux de vitamine E ou C est bas, l’acide lipoïque assurera temporairement leurs travaux. Il met également considérablement en valeur le pouvoir des vitamines C et E.

AIL : Originaire des steppes d’Asie centrale, l’ail était déjà considéré par les Egyptiens de la plus haute Antiquité comme un élément fondamental de leur alimentation. De nombreuses études ont montré que l’action thérapeutique de l’ail est liée à la présence d’un composé soufré: l’allicine. L’ail présente une activité positive sur le métabolisme des graisses. Il contribue à fluidifier le sang, améliorant ainsi la circulation sanguine, spécialement artérielle. L’utilisation de poudre granulée dans des gélules enrobées présente un double avantage : prévenir l’haleine désagréable engendrée par la consommation d’ail et favoriser son action en évitant la dégradation de l’allicine par les sucs digestifs.

AIL DES OURS : L’ail des ours (Allium ursinum, connu aussi sous le nom "ail des bois") a un grand pouvoir bactéricide et pendant la seconde guerre mondiale les Anglais en utilisèrent en grande quantité pour soigner les blessés. Au cours des siècles passés, pour se protéger des fièvres infectieuses, les moines mangeaient de l’ail des ours tous les jours pour pouvoir continuer à soigner les malades sans danger d’infection. Outre son activité bactéricide, l’ail des ours est apéritif, digestif, cholagogue, stimulant, vermifuge car il exerce une action protectrice sur l’intestin (désinfection et stimulant de la sécrétion gastrique et biliaire).

ALFALFA: L’alfalfa est une plante commune des zones tempérées d’Europe présentant des qualités nutritives et reminéralisantes. En effet, elle renferme un taux élevé de protéines (allant jusqu’à 55 %), des acides aminés utilisés par l’organisme pour la synthèse de ses protéines, des vitamines, des minéraux dont le calcium, et des oligo-éléments (fer, phosphore, zinc, cuivre, sélénium, silice). Les dernières études réalisées ont montré qu’une prise régulière d’alfalfa contribue à favoriser le bon cholestérol.

ALOES: De nos jours, l’aloès est considéré comme la plante des premiers soins par excellence. La recherche moderne a démontré que l’aloès est bactéricide, fongicide, virulicide. Il anesthésie les tissus, arrête les démangeaisons et hydrate les peaux sèches. Il réduit la période de saignement. Il combat la fièvre et la constipation, est anti inflammatoire, dilate les capillaires et clarifie le sang.

ALUMINIUM: L’aluminium est le métal le plus abondant sur la terre ; on le retrouve dans le sol, dans l’eau et dans l’air. Ses propriétés chimiques et physiques lui donnent de nombreuses utilités. À titre d’exemple, on peut mentionner l’utilisation de l’aluminium et de ses composés dans les produits alimentaires (en tant qu’additif), dans les médicaments (p. ex., les antiacides), dans les produits de consommation (p. ex., les ustensiles de cuisson et le papier d’aluminium) et pour le traitement de l’eau potable (p. ex., les coagulants). L’aluminium est très utilisé dans des médicaments anti-acides pour l’estomac. Sous forme d’aluminium chlorohydrate (chlorohydrol), il est utilisé en usage externe comme antiperspirant et antisudoral.

ANANAS (tige d’) : La tige d’ananas contient une enzyme protéolytique, la bromélaïne. Il n’est donc pas nécessaire pour bénéficier des bienfaits de cette enzyme de faire une consommation excessive du fruit. La bromélaïne absorbée diffuse dans tout l’organisme et permet un fractionnement des protéines anormalement sécrétées au niveau des tissus (fibres de collagène de la cellulite, hématomes…) en acides aminés facilement éliminés. Les capitons graisseux qui forment la « peau d’orange » pourront ainsi disparaître.

ANETH: Plante aromatique de la famille des apiacées (variété de fenouil) l’aneth a d’abord remonté l’Europe jusqu’en Suède avant de traverser en Amérique. Bien connue sous le nom de dill, cette appellation n’est pas anglaise mais scandinave : dilla en norvégien signifie calmer, bercer, apaiser et correspond aux propriétés sédatives de l’aneth. Dans tous les vieux traités d’herboristerie, on retrouve l’aneth comme remède contre le hoquet. On dit l’aneth diurétique, carminatif et antispasmodique. En infusion, il est excellent pour la digestion.

ANGELIQUE: L’angélique est stimulante pour l’estomac, cholagogue, c’est-à-dire qu’elle favorise l’écoulement de la bile et favorise la digestion. Elle est antispasmodique et calme les spasmes abdominaux et les douleurs liées aux colites. Elle est efficace contre les flatulences, soigne les ballonnements et l’aérophagie. Elle est diurétique, elle favorise la transpiration et l’expectoration. L’angélique est parfois utilisée dans les cures de désintoxication pour alcooliques pour provoquer un dégoût de l’alcool. En Chine, les racines d’angélique et de sauge sont les herbes les plus employées contre l’ensemble des troubles menstruels. Classée parmi des plantes aromatiques de saveur piquante et douce, de nature tiède, l’angélique est un antispasmodique qui facilite et calme les règles douloureuses et difficiles.

ANIS: L’anis combat l’aérophagie et favorise la digestion grâce à son essence : l’anéthol. Il maintient le foie en bon état, par la choline qu’il renferme et qui est protecteur de la cellule hépatique.

ANIS VERT: Plante de 0,40 m cultivée en Europe du sud dont on utilise les graines. L’anis vert est antispasmodique. Il calme tous les troubles du système nerveux et les toux sèches. Il stimule l’appétit, la digestion et agit aussi contre la fatigue.

ARGILE VERTE: L’argile verte est une des nombreuses variétés d’argile. Son utilisation thérapeutique remonte à l’Antiquité. Elle agit favorablement dans le rééquilibrage de la fonction digestive. Grâce à sa teneur en silice, l’argile verte a une authentique fonction de « pansement naturel ».

ARMOISE: L’huile essentielle contenue dans la feuille d’armoise a des propriétés régulatrices du cycle menstruel. La plante sera conseillée chez les femmes présentant un cycle irrégulier et également en cas de règles absentes ou peu abondantes. Prise régulièrement durant la deuxième moitié du cycle, l’armoise permet de supprimer ce que l’on appelle le syndrome prémenstruel, qui regroupe tout un ensemble de troubles dont souffrent les femmes durant les jours qui précèdent leurs règles (rétention d’eau, prise de poids, gonflement des seins, irritabilité…). Autre propriété intéressante, l’armoise contribue à calmer efficacement les douleurs abdominales existant durant les règles. Ces douleurs très désagréables et invalidantes pour la vie quotidienne proviennent de spasmes des muscles de l’utérus.

ARTICHAUT: L’artichaut est connu depuis toujours comme draineur hépatobiliaire naturel. C’est une plante appréciée depuis l’Antiquité, introduite en France à la Renaissance. Les propriétés de ses feuilles étaient connues depuis deux siècles : l’artichaut est bénéfique pour l’intestin, le rein et le foie grâce à la cynarine contenue dans ses feuilles.

ASPERGE: L’asperge est une plante vivace très rustique ; originaire du littoral maritime elle prospère dans les terres légères, perméables à sous-sol frais mais non humide. L’asperge est traditionnellement utilisée pour ses vertus diurétiques et éliminatrices grâce à ses principes actifs (fructosanes et un saponoside).

AUBEPINE: Déjà célébrée par Ronsard dans ses Odes, l’aubépine est un petit arbre feuillu épineux, dont l’action des sommités fleuries sur le coeur a été découverte à la fin du XlXème siècle. Les flavonoïdes présents, notamment l’hyperoside et la vitexine, régularisent le rythme cardiaque : ils agissent ainsi sur les rythmes trop rapides, diminuent les palpitations du coeur et la perception exagérée des battements cardiaques chez les personnes anxieuses. C’est un tonicardiaque qui soutient les coeurs fatigués. L’aubépine a une action dilatatrice sur les coronaires et aide ainsi à prévenir les crises d’angoisse. Elle diminue la tension artérielle chez les hypertendus. Outre le coeur, l’aubépine a un autre domaine de prédilection : le système nerveux central. Elle réduit la nervosité et l’anxiété des adultes et des enfants, soigne les troubles du sommeil et améliore les troubles du rythme cardiaque chez le spasmophile. Sans accoutumance ni effets secondaires, elle remplace avantageusement les médicaments classiques de l’anxiété tout en évitant les inconvénients tels que somnolence pendant la journée, perte de mémoire…

AVENA SATIVA : Au Moyen Âge, l’avena sativa était bannie de la cuisine des monastères car on pensait qu’elle avait des effets aphrodisiaques. Des recherches biologiques récentes ont confirmé qu’en plus de sa valeur nutritive exceptionnelle, l’avoine possède des propriétés énergétiques très remarquables. Dans l’avena sativa 28 flavonoïdes ont été identifiés, entre autres un groupe d’apigenines. Les flavonoïdes jouent un rôle important dans le maintien en bon état des artères. Une étude récente a montré un autre effet très important des apigenines : ils agissent comme inhibiteurs du processus de transformation des testostérones en oestrogènes catalysés par des enzymes arômatases.

AVOCAT (huile d’) : L’huile d’avocat est extraite de l’avocat, fruit de l’avocatier. Cet arbre de 5 à 15 m de haut est originaire d’Amérique tropicale. Bien avant l’arrivée des conquistadores Espagnols, les Amérindiens et Aztèques d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale employaient communément la chair du fruit de l’avocatier dans leur alimentation et pour protéger leur peau des vents desséchants. Ils l’appliquaient sur leur chevelure pour en favoriser la pousse. Ils considéraient la chair comme un stimulant sexuel de premier ordre et préparaient des recettes d’onguents destinés à retarder la vieillesse. Riche en acides gras essentiels l’huile d’avocat a de multiples applications. Sa teneur en insaponifiables tonifie, assouplit et restructure l’épiderme, stimule le cuir chevelu. Protectrice, elle répare les peaux sèches et très sèches et agit contre le vieillissement.

BADIANE
(ou anis étoilé) : L’anis étoilé est le fruit de la badiane, arbuste originaire du Vietnam. La badiane est traditionnellement utilisée pour son pouvoir stimulant et rééquilibrant de la digestion.

BALLOTTE ou BALLOTE: La ballote est une plante herbacée vivace, d’odeur forte, très commune en France et en Europe. Son utilisation remonte à l’Antiquité et a suscité de nombreuses recherches et études cliniques. La ballote possède des propriétés sédatives, anxiolytiques et anti dépressives mises à profit en cas de nervosité, d’anxiété, d’angoisse et de troubles nerveux liés à la ménopause. Dans les cas de troubles du sommeil, on l’utilisera pour favoriser l’endormissement chez les anxieux. Elle est également utilisée comme alternative aux benzodiazépines. Antispasmodique puissant, la ballote calmera les quintes de toux et les contractions digestives douloureuses. Cholérétique, la ballote peut tripler le volume de bile excrétée par demi heure et favoriser la digestion.

BAMBOU: Le bambou est un roseau exotique qui peut atteindre 10 mètres de hauteur. En médecine naturelle, on utilise l’exsudat récolté sur les noeuds des tiges, appelé bamboosil ou tabashir aux Indes et en Chine. L’exsudat de bambou tabashir contient 60 % de silice colloïdale absorbable par l’organisme. Il stimule la synthèse du collagène contenu dans le tissu osseux et conjonctif et facilite ainsi la reconstitution du cartilage. Il contribue à la reminéralisation des articulations.

BARDANE: La bardane est une plante des régions tempérées commune dans les clairières. La bardane est traditionnellement utilisée pour l’hygiène de la peau. Elle possède une racine très allongée dont la composition riche en polyènes et en acides-alcools détermine l’activité thérapeutique. La bardane a une action dépurative sur la peau par rôle de draineur. Les acides-phénols favorisent l’élimination naturelle. De plus, les polyènes présents renforcent l’action dépurative.

BETA CAROTENE: Le bêtacarotène est traditionnellement utilisé comme un antioxydant qui va contribuer à détruire les radicaux libres avant qu’ils n’attaquent les cellules. Le bêtacarotène est (avec la vitamine E) le plus efficace au niveau de la peau… Il faut 10 kg de carottes et 8 kg de luzerne pour obtenir 1 g de bêtacarotène pur.

BETTERAVE ROUGE: La betterave rouge fournit un large éventail de minéraux, et contribue en particulier à la recharge de l’organisme en potassium, qui intervient pour régler la pression artérielle et permettre la transmission de l’influx nerveux. Elle participe également à la couverture du besoin de magnésium, une portion de 100 g de betterave assure 6 à 7 % de l’apport quotidien conseillé. A noter que du fait de sa richesse naturelle en sodium, elle doit être consommée avec modération dans un régime hyposodé très strict. Riche en fibres, la betterave aide à lutter contre la paresse intestinale : ses celluloses et hémicelluloses sont en effet très efficaces pour stimuler le fonctionnement des intestins. Les fibres de la betterave ont aussi la propriété de ralentir et régulariser l’assimilation des glucides, qui seront ainsi métabolisés plus progressivement. La betterave rouge renferme des quantités appréciables de vitamine B9.

BICARBONATE DE SOUDE: Le bicarbonate de soude, poudre de couleur blanche pratiquement sans odeur, est un sel alcalin. Encore appelé : Carbonate mono sodique ou Hydrogénocarbonate de sodium. Soluble dans l’eau, il agit comme un tampon et neutralise les anions acides au niveau de la sphère digestive. C’est un minéral non toxique. Le bicarbonate de soude est traditionnellement utilisé pour réguler le pH trop acide.

BIFIDOBACTERIES: Les bifidobactéries sont des espèces bactériennes de la flore normale de l’homme. Bien que variable d’une souche à l’autre, leurs capacités de résistance à l’acidité gastrique et aux sels biliaires sont généralement bonnes. Environ 30 %, de ces bactéries ingérées transitent vivantes dans l’intestin grêle. Selon les souches, elles présentent une adhérence intestinale variable, mais elles sont incapables de s’implanter durablement dans le tube digestif.

BLACK SEED: Le black seed, carvi noir, cumin noir est une plante naturelle connue sous le terme scientifique de Habbatul Barakah Nigella Sativa. Elle est utilisée comme remède naturel depuis plus de 4000 ans, dans différentes parties du monde et, plus particulièrement en Extrême et au Moyen Orient. Le black seed est souvent utilisé dans le traitement des problèmes respiratoires. On s’en sert également pour ses bienfaits sur la sphère digestive, pour fortifier l’organisme et enfin pour accroître l’énergie et le tonus général.

BOUILLON BLANC: Le bouillon blanc est une grande plante duveteuse dont les fleurs jaunes ont une odeur douce rappelant le miel. La présence de mucilages adoucissants et d’harpagosides anti inflammatoires permet aux fleurs de bouillon blanc d’être utilisées avec succès dans le confort de la sphère respiratoire.

BOULEAU: Les feuilles de bouleau contiennent des flavonoïdes, notamment l’hyperoside, aux propriétés diurétiques et dépuratives. Le bouleau est traditionnellement utilisé dans le traitement de la goutte. Il favorise l’élimination de l’acide urique.

BOURRACHE (huile de) : La bourrache est une plante répandue en Europe centrale et méridionale. Ses jolies fleurs bleues étaient autrefois utilisées en infusion pour leurs propriétés adoucissantes sur les maux de gorge. Actuellement, l’huile extraite des graines par pression à froid présente un grand intérêt. De par sa composition, l’huile de bourrache contient deux acides gras essentiels polyinsaturés : l’acide gamma linolénique dont elle est la source la plus importante connue du monde végétal et l’acide linoléique. Absorbée par voie orale, elle permet de lutter contre le dessèchement cutané, freine le processus de vieillissement de la peau et prévient la formation des rides. Elle rend l’épiderme souple et résistant, et améliore les ongles et cheveux cassants. Outre ses bienfaits sur la peau, l’huile de bourrache aide à réguler les états prémenstruels et à surmonter les troubles de la préménopause et de la ménopause. Elle concourt favorablement à l’équilibre des bonnes graisses dans le sang. C’est aussi un précurseur naturel des prostaglandines (PGE1). Il est bon de rappeler que les dernières études scientifiques réalisées dans lemonde entier tendent à prouver les bienfaits des PGE1 (molécules naturelles normalement fabriquées par l’organisme) qui posséderaient des propriétés anti-inflammatoires, anti-agrégantes plaquettaires, cicatrisantes, protectrices du système cardiovasculaire, anti-eczémateuse (eczéma atopique du nourrisson) et co-adjuvantes dans le traitement de la sclérose en plaques. Il est conseillé d’utiliser l’huile de bourrache en cures régulières pour bénéficier pleinement de ses bienfaits.

BROCOLI: Le brocoli est très riche en fibres. Ses taux élevés en vitamine E, vitamine C et bêtacarotène nous assurent un bon apport en anti-oxydants. Ceux-ci combattent les maladies cardiaques. Il est riche en fer et en acide folique qui aident à combattre l’anémie.

BRUYERE: Arbrisseau des bois de 0,20 à 0,80 cm dont on utilise surtout les sommités fleuries. Il est rare qu’une cystite résiste plus de 48 heures à la tisane de bruyère. Elle est surtout diurétique et sédative, c’est aussi un antiseptique des voies urinaires. Elle est conseillée pour la goutte, les rhumatismes et toutes les maladies liées à l’excès d’urée et d’acide urique.

BUSSEROLE: Communément nommé « raisin d’ours », ce petit arbrisseau à tiges rampantes aux feuilles persistantes, se rencontre dans les régions montagneuses et les sous bois ombragés d’Europe, d’Asie et d’Amérique boréale. Utilisé depuis longtemps en Russie pour la tannerie, il faut attendre le XVIIIe siècle pour connaître un usage en médecine populaire. C’est au milieu du XIXe siècle que DEBOUT décrit ses propriétés antiseptiques urinaires, la busserole figure depuis dans de nombreuses pharmacopées. Au-delà de ses propriétés astringentes et anti-inflammatoires du système urinaire grâce à sa richesse en tanins, la feuille de busserole contient aussi un hétéroside phénolique, l’arbutoside. L’hydrolyse puis l’oxydation de l’arbutoside libèrent de l’hydroquinone, remarquable antiseptique urinaire et intestinal.

CAJEPUT: L’huile essentielle de cajeput est anti-infectieuse, antibacterienne, antiparasitaire, antispasmodique, antiseptique intestinal, et permet de combattre certaines maladies de peau comme le psoriasis.

CALCIUM: Le calcium sert à notre organisme pour la formation des os et des dents mais est également nécessaire pour un parfait métabolisme et une saine fonction musculaire et nerveuse. Une carence en calcium se traduit par une fragilité des os, par un métabolisme perturbé, une nervosité accrue et des déficiences dentaires.

CALENDULA OU SOUCI: Son nom vient du latin « sol sequi », « qui suit le soleil ». Aujourd’hui cultivé dans les jardins pour ses belles fleurs jaunes oranger, le souci est longtemps resté méconnu. Ses vertus, découvertes dès le Moyen âge, ont été mises en lumière seulement au début de ce siècle avec l’homéopathie. De plus, cette « fleur de soleil » donne par macération dans une huile vierge (arachide, noisette) un remède universel aussi bien pour les fesses des bébés que pour les eczémas des plus âgés. Antiseptiques, antifongiques, cicatrisant, adoucissant, les pétales dorés du souci améliorent la qualité de la peau et sont utilisés en cas de crevasses, coups de soleil et eczéma. Les pétales donnent également un colorant jaune et une lotion apaisante pour les yeux. Le souci contient des précurseurs d’hormones et de vitamine A. Par voie interne, il apaise douleurs d’estomac et règles douloureuses et inflammations des ganglions lymphatiques. Stimulant le foie, il est recommandé aux alcooliques ; il est prescrit pour stimuler légèrement la production d’oestrogènes. Il est utilisé également pour son action bénéfique sur les vaisseaux sanguins. Le calendula facilite l’hémostase

CAMOMILLE: La camomille est une plante herbacée vivace pouvant atteindre jusqu’à 50 centimètres de haut. Ses feuilles sont très petites, finement découpées, d’un vert à reflets blanchâtres. La camomille est utilisée depuis longtemps pour ses propriétés digestive et antispasmodique.

CAMOMILLE (grande): La grande camomille est traditionnellement utilisée dans la prévention des crises migraineuses et dans les manifestations douloureuses des règles. Dès le Moyen âge, les Anglais la nomment Feverfew, car ils lui reconnaissent la propriété de faire baisser la fièvre. Par son action antispasmodique sur les vaisseaux sanguins, elle constitue le traitement de fond de la migraine. Le traitement est particulièrement bien supporté et n’entraîne pas de somnolence.

CAMOMILLE MATRICAIRE : La camomille matricaire (Matricaria chamomilla) est aussi connue sous le nom de camomille allemande. Elle présente des fleurs en forme de marguerite et des feuilles filiformes qui laissent échapper une faible odeur de pomme quand on les froisse. Elles poussent le long des routes, dans les prés ou les lieux incultes. Une infusion de camomille constitue depuis longtemps un moyen efficace et agréable de se détendre après une dure journée de travail. Des études ont montré que la plante avait des vertus pouvant aider à combattre l’insomnie. Des travaux publiés dans le British Medical Journal affirment qu’une prise régulière de matricaire suffit pour prévenir la migraine.

CAMPHRE: Le camphre est une substance aromatique cristallisée extraite du camphrier (laurier d’Asie orientale et d’Océanie). Il est utilisé pour purifier la peau et la rafraîchir. Il est très recherché pour son action sur les articulations douloureuses et les inflammations.

CAMU CAMU: La forte teneur en vitamine C et acides aminés des fruits du camu camu lui confère des vertus stimulantes particulièrement appropriées aux périodes de croissance ou de fatigue. À titre comparatif, il fourni 30 fois plus de vitamine C, 10 fois plus de fer et 50 % de plus de phosphore qu’une orange.

CANNELLE: La cannelle est un ingrédient traditionnellement utilisé contre le rhume, le ballonnement, la nausée et les vomissements. Les huiles essentielles contenues dans cette plante sont connues et réputées pour leur fort pouvoir antiseptique. Leurs effets carminatifs (elles soulagent les gaz d’intestin et d’estomac) lui permettent d’atténuer les maux d’estomac et la diarrhée.

CANEFICIER: Originaire de régions sèches de l’Inde et de Ceylan, cet arbre peut atteindre une dizaine de mètres de haut. Ses feuilles alternes, paripennées, peuvent faire 40 à 50 cm de long, les pennes sont ovoïdes. Les fleurs sont en racémes pendants de 50 cm, jaune pâle à jaune d’or, du plus bel effet. Les fruits qui les suivent sont des gousses rigides allongées faisant jusqu’à 60 cm, arrondies, marron foncé, qui ressemblent à de longues saucisses. Ces gousses sont divisées en loges renfermant une pulpe noire sucrée et collante, qui possède des propriétés purgatives, dues entre autre à l’acide cathartique. Elle est également utilisée en Rhodésie contre la malaria, l’hématurie et les anthrax.

CAROTTE: La carotte est un aliment alcalinisant nutritif, reminéralisant, et tonifiant, qui stimule la croissance et augmente la résistance générale du terrain en renforçant les défenses naturelles. Elle possède un pouvoir hématopoïétique (stimulation de la formation des globules rouges du sang) dont découlent ses propriétés anti-anémiques. La carotte facilite, régularise ou rétablit les fonctions digestives. Elle présente une action diurétique et aide à l’élimination des déchets produits par la contraction musculaire. Elle favorise la sécrétion lactée (galactogogue). La carotte a aussi des vertus hypoglycémiantes qui la font recommander dans le régime des diabétiques. La carotte est surtout connue pour ses capacités à augmenter l’acuité visuelle, ainsi que la vision crépusculaire et nocturne, renforcer la résistance de l’épiderme à l’agression des rayons ultra-violets, colorer légèrement la peau, faciliter le bronzage tout en prévenant les allergies solaires.

CAROUBE (gomme de): La gomme de caroube est une graine extraite du caroubier, arbre commun sur tout le pourtour méditerranéen. Il reste cultivé dans les régions défavorisées pour ses fruits ou gousses, utilisés en alimentation humaine sous le nom de pain de Saint Jean. Les galacto-mananes de la gomme de caroube sont capables d’absorber 100 fois leur volume d’eau, créant ainsi un gel coupe-faim sur les parois de l’estomac.

CARTILAGE DE BRECHET DE POULET : Une étude scientifique franco-américaine a montré les propriétés du cartilage de poulet dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde invalidante, une forme aggravée de l’arthrose. Elle attaque également l’ensemble du tissu conjonctif des articulations et des vertèbres. Maladie auto-immune, c’est-à-dire qu’elle provient d’un dérèglement du système immunitaire qui pousse l’organisme à « s’attaquer lui même ». Elle détruit jour après jour le cartilage inter articulaire jusqu’à la paralysie. Maladie très douloureuse elle était traitée jusqu’à présent aux anti-inflammatoires et à la cortisone. Des scientifiques Français et Américains viennent de démontrer qu’un apport exogène de cartilage de poulet stoppait immédiatement la progression de la maladie. Ceci parce que le système immunitaire ne fait pas de distinction entre le cartilage endogène et exogène. Un cartilage d’origine alimentaire lui « convient très bien ». Le cartilage de bréchet de poulet ainsi absorbé sera attaqué prioritairement et d’autant plus facilement qu’il aura été métabolisé par l’organisme. Le cartilage de bréchet de poulet agit ainsi comme un leurre et les macrophages (cellules épuratives qui assurent la phagocytose) vont se détourner du cartilage articulaire pour ne plus digérer que le cartilage de bréchet de poulet et le collagène qui le compose.

CARTILAGE DE RAIE : Le cartilage de raie est un coproduit de la pêche disponible en grande quantité en Bretagne. Il contient une molécule intéressante, le sulfate de chondroïtine (CS), reconnue pour ses nombreuses applications dans l’industrie pharmaceutique et cosmétique. Cette substance est un constituant essentiel de la matière cartilagineuse. Du cartilage de la raie est extrait un anti-inflammatoire naturel.

CARTILAGE DE REQUIN: C’est au début des années 80, que des chercheurs se sont penchés sur les vertus curatives du cartilage de requin. Le cartilage est un tissu avasculaire. Aucun vaisseau sanguin ne pénètre le cartilage, ce qui fait soupçonner la présence d’un inhibiteur de l’angiogenèse. En 1983, Lee et Langer ont publié un article dans la revue prestigieuse Science, qui démontrait que l’extrait de cartilage de requin contient des inhibiteurs de l’angiogenèse. Ces mêmes chercheurs avancent que certains produits dérivés du requin, pourraient apporter un soutient nutritionnel majeur dans les traitements de certains maux comme l’arthrite, les rhumatismes, le psoriasis. D’autres affections sont également concernées : le syndrome du grêle irritable, la rétinite diabétique et les longues maladies. Les mêmes chercheurs prétendent que le cartilage de requin pourrait réduire la douleur dans approximativement 70 % des cas d’ostéo-arthrite, et 60 % dans les cas d’arthrite rhumatismale. Il semble être souverain dans nombre de maladies dégénératives des os et des cartilages dues au vieillissement telles que l’arthrite, l’arthrose, l’inflammation des articulations, les rhumatismes, l’entérite, l’inflammation de l’intestin, le diabète, la rectocolite, et les maladies de l’oeil liées à la rupture des petits vaisseaux sanguins de la rétine (glaucome, cécité), sans parler du psoriasis…

CARTHAME (huile de) : L’huile vierge de carthame est l’huile végétale la plus riche en acides poly-insaturés avec 74 % d’acide linolénique et 20 % d’acide oléique. Elle régule les peaux sèches et très sèches. l’huile de carthame permettrait entre autre de diminuer le taux de cholestérol et de réduire les maladies cardiaques.

CARVI : Nos ancêtres préhistoriques, il y a 5000 ans, utilisaient déjà le carvi. Originaire d’Asie, ce cousin du persil est aujourd’hui commun dans une partie de l’Europe, tant à l’état sauvage que sous forme de culture (Hollande, Allemagne, Hongrie et République Tchèque).Sa graine brune, arquée et pointue, porte en guise de signature cinq stries caractéristiques. Le carvi a des vertus stimulantes et diurétiques. Et on dit qu’il constitue un excellent remède contre les maux de ventre, ainsi qu’un bon moyen de mettre en appétit.

CASSIS (baie de cassis) : Les baies de cassis sont les fruits du cassissier, arbrisseau touffu originaire des pays nordiques. Il est bien connu des gourmets pour ses fruits, qui sont de petites baies noires délicieuses. De récents travaux ont montré que les anthocyanes contenus dans les fruits de cassis peuvent être considérés comme des piégeurs de radicaux libres, luttant ainsi contre le vieillissement des parois des vaisseaux. La vitamine C et les anthocyanes contenus dans les baies contribuent à renforcer la résistance et la perméabilité des capillaires, améliorant ainsi la microcirculation et pouvant être à ce titre utilisés pour le confort circulatoire et pour les jambes légères.

CASSIS (feuilles) : Les feuilles de cassis présentent un grand intérêt en phytothérapie. Elles renferment des flavonoïdes aux propriétés remarquables sur la mobilité articulaire, sans avoir d’inconvénients gastriques. Les feuilles de cassis sont utilisées depuis des temps immémoriaux pour leurs vertus éliminatrices des déchets de l’organisme.

CAT’S CLAW (griffe de chat) : Le Cat’s Claw (Uncaria Tomentosa) ou griffe de chat est une plante à l’aspect d’une grande vigne que l’on trouve dans la forêt amazonienne. Cette plante est utilisée par les tribus indiennes du Pérou depuis au moins 2000 ans. Les indiens Ashaninka utilisent la griffe de chat pour traiter l’asthme, les inflammations de l’urètre, pour se remettre d’un accouchement, comme dépuratif, pour l’arthrite, les rhumatismes, les douleurs des os, les inflammations, les ulcères, les tumeurs etc. On comprend pourquoi le Cat’s Claw est surnommé : « l’herbe sacrée de la forêt de pluie péruvienne ». Au début des années soixante-dix, Keplinger, un journaliste et ethnologue autodidacte autrichien est à l’origine des premières études systématiques sur le Cat’s Claw. Quatre méthodes brevetées aux États-Unis ont permis de mettre en évidence les actions immunostimulantes des alcaloïdes contenus dans cette plante. En mai 1994, l’Organisation Mondiale de la Santé a financé l’organisation de la première conférence internationale sur la griffe de chat à Genève. A cette conférence le Cat’s Claw a reçu la reconnaissance officielle comme plante médicinale. La seule plante qui a bénéficié d’une telle attention est la quinine qui a été découverte dans l’écorce d’un arbre Péruvien au XVIIe siècle. Aucune autre plante de la forêt équatoriale, depuis ce temps, n’avait connu un tel engouement de la part du monde scientifique.

CELERI: légume-racine, le céleri-rave (Apium graveolens) est issu d’une forme sauvage d’ombellifère dont on a sélectionné certaines variétés ayant une racine très développée, puisque c’est cette partie de la plante qui est consommée (d’autres variétés donnent le céleribranche). Le céleri-rave a pour première caractéristique d’être très riche en fibres (5 %), essentiellement composées de celluloses et d’hémicelluloses. Elles confèrent à ce légume sa texture ferme et croquante, et influent sur sa digestibilité. Le céleri est aussi traditionnellement utilisé pour lutter contre les troubles de la prostate.

CERISE (queue de) : La queue de cerise représente le pédoncule de la griotte ou cerise rouge, fruit du griottier. Connue et utilisée depuis des siècles comme dépuratif et diurétique, la queue de cerise est particulièrement appréciée aujourd’hui pour son action diurétique sûre et sans effet indésirable. Elle permet de nettoyer l’ensemble de l’organisme en éliminant les toxines accumulées dans le corps. Les flavonoïdes et sels de potassium qu’elle contient favorisent l’élimination rénale de l’eau.

CHARBON VEGETAL: Le charbon végétal actif est obtenu par carbonisation de coques de noix de coco. Un procédé permet ensuite de créer tout un réseau de pores qui augmente considérablement la surface spécifique d’adsorption du charbon. Il constitue ainsi le plus puissant adsorbant d’origine naturelle actuellement connu. Le charbon végétal actif reste dans le tube digestif où il est parfaitement toléré. Il a la capacité d’adsorber c’est à-dire de fixer sur sa surface diverses substances telles les bactéries, les toxines et les gaz. Il va être bénéfique contre les troubles fonctionnels du système digestif. Le charbon végétal actif est favorable à une meilleure haleine due généralement à une trop forte fermentation intestinale.

CHARDON MARIE: Le nom de chardon marie vient d’une jolie légende du Moyen âge. La Vierge Marie, voulant cacher l’enfant Jésus aux soldats d’Hérode le Grand le dissimula sous les larges feuilles d’un chardon. Dans sa hâte, quelques gouttes de lait tombèrent de son sein sur les feuilles de chardon, qui en ont gardé une trace héréditaire près de leurs nervures. Sur le plan scientifique, le fruit de cette plante renferme trois substances bénéfiques pour le foie, réunies sous le nom de silymarine. La silymarine est hépatoprotectrice. Elle améliore le dynamisme de la vésicule biliaire et, à ce titre, est active en cas d’insuffisance hépatique ou de calculs biliaires. Le chardon marie est aussi hémostatique. La silymarine est bénéfique dans le traitement des séquelles de l’hépatite.

CHIENDENT: Le chiendent, que l’on récolte au printemps et en automne, possède des rhizomes longs et rampants. Il a des propriétés bénéfiques sur les voies urinaires. Dans l’antiquité, les médecins grecs et latins louaient ses qualités diurétiques et le préconisaient pour dissoudre les calculs urinaires. Excellent dépuratif, très riche en fructosane, le chiendent favorise l’élimination naturelle.

CHITOSAN: Le chitosan est un produit naturel dérivé de la chitine. La chitine, biopolymère non toxique et biodégradable, est extraite principalement de la carapace des crustacés et notamment de l’exosquelette de la « crevette ronchonne ». Il s’agit donc d’un ingrédient utilisé couramment dans l’alimentation, les carapaces de crustacés entrant dans la fabrication de la bisque de homard ou plus généralement des soupes de poissons. Le chitosan est un polysaccharide de structure voisine de celle de la cellulose. Comme la cellulose, le chitosan est une fibre non digérée par l’organisme. Surnommé aussi « le piège à gras » ou « La fibre de l’avenir », le chitosan a la propriété unique d’absorber (comme un buvard) une grande partie des graisses alimentaires (effet lipophile). Ensuite, l’ensemble ainsi formé (chitosan + graisses), non assimilable par l’organisme, sera éliminé par les voies naturelles. Le chitosan se révèle donc un atout important dans le cadre des régimes amincissants. De plus, il contribue à favoriser le bon cholestérol. Il participe également à l’hygiène digestive et au rééquilibrage d’un pH trop acide.

CHLORELLA: La chlorella est une algue d’eau douce composée pour 60 % de protéines. Elle est considérée comme un supplément complet, car elle contient toutes les vitamines B, la vitamine C, la vitamine E, le zinc, le calcium, le cuivre, le fer, le magnésium et le germanium. La chlorella a pour effet de maintenir le pH équilibré. De plus, elle améliore la fonction intestinale en stimulant le péristaltisme intestinal ainsi que la croissance des bactéries favorables tout en éliminant les produits de désintégration ou les métaux lourds des intestins.

CHOLINE: C’est une substance apparentée aux vitamines du groupe B que l’on retrouve dans la lécithine de soja sous forme de phosphatidylcholine. La choline intervient dans l’élaboration de la gaine de myeline, constituant majeur des nerfs.

CHONDROÏTINE: La chondroïtine, tout comme la glucosamine, est une substance fabriquée par notre organisme, présente dans les cartilages, et extraite de la chitine des crabes, crevettes, langoustes, et homards. On l’utilise comme accélérateur de calcification. Elle augmente l’absorption intestinale du calcium ainsi que sa fixation osseuse tout en diminuant l’ostéolyse (destruction pathologique du tissu osseux). La chondroïtine est utilisée pour traiter les problèmes articulaires, l’arthrose en particulier.

CHONDRUS CRISPUS: Le chondrus crispus est une mousse d’algue connue aussi sous le nom de « mousse irlandaise ». Cette algue de 15 cm de haut pousse en Irlande sur les rochers sous l’eau dans les fonds obscurs. Son nom anglais "Carrageen" (Carrageen en Irlandais est le diminutif de rocher), date de 1840. Le chondrus crispus est utilisé pour la fabrication de produits diététiques, de baumes, de pommades et de substituts de repas. En utilisation externe, elle est utilisée pour leconfort circulatoire.

CHOU VERT: Le chou est un aliment particulièrement précieux, modèle « d’aliment-prévention ». Il s’agit en effet d’un légume riche en provitamine A, en vitamines C et E, en fibres, éléments qui ont pour caractéristiques d’entretenir l’état de santé de nos cellules. On a de plus mis en évidence, dans le chou, la présence d’autres substances telles les indoles, les isothiocyanates et les dithiolthiones qui semblent avoir de puissants effets anti-carcinogènes. De très nombreuses expérimentations menées depuis une vingtaine d’années, tant sur l’animal que chez l’homme, confirment l’action bénéfique d’une consommation régulière de chou dans la prévention du cancer du colon et de l’estomac, mais aussi du cancer du poumon, de l’oesophage, du rectum ou de la vessie. Grâce à sa bonne densité vitaminique, le chou contribue aussi très efficacement à la couverture de nos besoins vitaminiques.

CIMICIFUGA RACEMOSA: le cimicifuga racemosa est utilisé depuis de nombreuses années comme ingrédient dans les compléments alimentaires en Europe et aux États Unis. Originaire des régions montagneuses d’Amérique du Nord, l’actée à grappes (Cimicifuga racemosa) était utilisée par les Indiens pour faciliter l’accouchement et contre les morsures de serpents. Ses effets positifs sur la ménopause sont bien établis sur la base de nombreuses études et observations cliniques.

CITRON: Originaire de l’Inde, le citron est un des fruits les plus employés en médecine naturelle. En effet, les propriétés de son huile sont tellement nombreuses qu’il est utilisé systématiquement avec un réel succès dans de nombreuses affections. Ainsi, le citron s’utilise pour traiter les maladies infectieuses et contagieuses, et prévention des épidémies. Son huile est également appréciée pour les cures d’amincissement, pour les soins des peaux à tendance grasse et pour renforcer des ongles cassants. Le citron possède un atout remarquable : sa richesse en vitamine C (52 mg aux 100 g). La présence de cette vitamine sous une forme naturelle, et le fait qu’elle soit accompagnée d’autres substances nutritionnellement actives (vitamine P, acides organiques, sélénium, fibres…) rendent le citron particulièrement bénéfique pour l’équilibre alimentaire, dans l’immédiat et à long terme.

CITRON (bioflavonoïdes de) : les bioflavonoïdes de citron sont très utiles au confort circulatoire. Ils permettent de lutter contre les insuffisances veineuses des membres inférieures (sensation de pesanteur, douleurs, crampes nocturnes), contre les problèmes de fragilité capillaire et les insuffisances veino-lymphatique.

COLZA (huile de) : en raison de ses acides gras, l’huile de colza compte parmi les plus précieuses huiles comestibles. L’originalité principale de l’huile de colza est qu’elle contient 9 % d’acide alphalinolénique oméga 3, acide gras essentiel qui pourrait être assimilé à une vitamine et qui fait défaut dans l’alimentation des populations occidentales, en particulier en France.

COURGE (graines) : Autrefois utilisées pour leur action ténifuge, les graines de courge ont trouvé aujourd’hui un nouvel emploi comme décongestionnant prostatique. En effet, l’huile qui en est extraite a montré un effet positif sur le prostatisme et est recommandée en prévention de cette affection masculine très courante.

CUIVRE: Le cuivre est un oligo-élément indispensable à l’organisme, il participe à des réactions enzymatiques complexes qui protègent nos cellules de l’agression des radicaux libres. Il possède une activité anti-inflammatoire remarquable en ce qui concerne les douleurs articulaires ou rhumatismales. Il entre dans la synthèse de l’hémoglobine et la construction osseuse. Enfin, son activité anti-infectieuse est reconnue, notamment en ce qui concerne les infections hivernales qu’il permet de prévenir ou de diminuer en intensité, en participant aux processus de défense de l’organisme. Il est notamment particulièrement actif au début des maladies infectieuses (grippe…), car il favorise la réplication des lymphocytes. Le cuivre possède également une activité bactériostatique principalement sur les germes de la sphère ORL. La voie sublinguale est la mieux adaptée et la dose quotidienne généralement recommandée est comprise entre 50 et 100 mcg. Attention toutefois car le cuivre est un toxique s’il est absorbé en excès. Il s’accumule au niveau du foie, provoquant une cirrhose. La prise de 10 milligrammes par jour suffit pour déclencher des crampes, des diarrhées et des vomissements.

CURCUMA: Le curcuma est une plante cultivée dans l’ensemble de l’Asie tropicale, depuis des temps très anciens. En hiver, on arrache son rhizome, qui est séché, puis découpé ou réduit en poudre. Le rhizome du curcuma possède depuis longtemps des vertus thérapeutiques décrites dans d’anciens traités de médecine indienne. En effet, la poudre de curcuma était réputée pour ses propriétés digestive et stimulante. En Chine, on l’utilisait contre les douleurs abdominales et les ictères. Introduit tardivement en Europe, le curcuma a fait l’objet de nombreuses études, qui ont démontré son action favorable sur la sécrétion et l’excrétion biliaire (action cholérétique et cholagogue), ainsi qu’une activité antibactérienne. Le curcuma présente également une action anti-inflammatoire qui peut se révéler intéressante. Enfin, le curcuma est un stimulant de l’appétit et un très bon reconstituant général qui peut être utilisé dans les convalescences post-opératoires.

CYNORHODON: Le berceau des graines de la rose s’appelle le cynorhodon. Il est situé sous les fleurs après la chute des pétales. L’extrait d’églantier contient de l’acide ascorbique naturel (vitamine C). Le fruit de l’églantier ne contient pas que de la vitamine C, mais aussi les substances de soutien appelées bioflavonoïdes tels que la rutine et l’hespéredine, lesquels facilitent l’assimilation de la vitamine C. C’est ainsi que les tissus conjonctifs de l’organisme redeviennent élastiques et rajeunis. Ceci prévient le plissement et l’affaissement de ces tissus, renforce les vaisseaux sanguins et les capillaires (minuscules vaisseaux sanguins), et les empêche de s’abîmer et de faire des bleus. Historiquement, l’églantier a été utilisé comme supplément nutritionnel mais aussi comme laxatif doux et comme diurétique.

CYPRES: Originaire du pourtour de la mer Egée, introduit dans la zone méditerranéenne, le cyprès est largement cultivé à des fins ornementales dans le sud de l’Europe. La composition de ses cônes, riches en polyphénols, présente un grand intérêt dans le traitement des troubles vasculaires tels les hémorroïdes et les varices. Les flavonoïdes présents ont une action antiinflammatoire très utile dans le traitement des crises hémorroïdaires. Les cônes de cyprès renferment un taux élevé de pycnogénols aux propriétés veinotoniques recherchées en cas de jambes lourdes. Les proanthocyanidols présents jouent un rôle protecteur des membranes contre l’oxydation provoquée par les radicaux libres. Ils ont un effet stabilisateur sur le collagène et le protègent des agents dénaturants. Par fixation sélective sur la paroi des vaisseaux, ils assurent une perméabilité vasculaire normale empêchant le sang de stagner dans les jambes. Dans une étude très récente le cyprès utilisé sous forme de gélules, présente une meilleure activité sur les symptômes fonctionnels de l’insuffisance veineuse qu’un traitement par un phlébotonique classique, et ce, sans les effets secondaires habituels.

DAMIANA: On dit que les Aztèques ont été parmi les premiers à utiliser la damiana comme aphrodisiaque. En effet, la damiana est aujourd’hui encore utilisée pour stimuler le désir sexuel. On l’a employée dans les cas d’impuissance chez l’homme et de frigidité chez la femme. Les chercheurs émettent l’hypothèse que ces effets sont la conséquence d’une plus grande sensibilité clitoridienne et d’une meilleure lubrification vaginale, conséquentes à la plus grande circulation sanguine.

DATTE DE FLORIDE: La datte de Floride est connue de certaines peuplades d’Amérique du Sud qui l’utilisent pour agir favorablement dans le vieillissement de certains organes ou glandes sexuels. Une étude publiée le 28 septembre 1998 dans la revue médicale Urology vient de conclure que la datte de Floride serait un agent pouvant améliorer sensiblement les symptômes du canal urinaire inférieur chez les hommes atteints d’hypertrophie bénigne de la prostate. Cette étude avait comme objectif de déterminer les effets de la datte de Floride sur la vidange de la vessie et de mesurer les paramètres urodynamiques d’hommes ayant des symptômes du canal urinaire inférieur, présumément consécutifs à une hypertrophie bénigne de la prostate (HPB). Les chercheurs ont recruté 50 hommes ayant un score minimum de 10 sur l’échelle IPSS (International Prostate Symptoms Score) qui furent traités pendant 6 mois avec 160 mg quotidiens d’un extrait commercial de datte de Floride. Des mesures furent effectuées à tous les résultats et indiquèrent une amélioration du score IPSS moyen de 19,5 (+-5.5) à 12,5 (+-7.0). Au fur et à mesure de l’étude, le pourcentage d’hommes notant une amélioration de leurs symptômes supérieure à 50 % passa de 21 % après 2 mois, à 30 % après 4 mois et à 46 % après 6 mois. (Source : Alternative Therapies in Health and Medicine, vol.4, no. 5, September 1998). La datte de Floride s’est également révélée opérante dans le traitement des états congestifs du petit bassin de la femme et également dans les dysfonctionnements énergétiques du système pelvien-moteur. Certains gynécologues et urologues américains la préconisent dans les cystites inflammatoires.

DESMODIUM: Le desmodium adscendens est une plante très répandue dans les pays d’Afrique équatoriale. Elle appartient à la famille des légumineuses. On la retrouve sur les étals des marchands Africains qui la présentent à la fois comme une denrée alimentaire, diététique et possédant des vertus bénéfiques pour la santé. Ce sont les explorateurs européens du début du siècle qui l’introduisirent en Europe où elle jouit aujourd’hui d’une réputation sans cesse grandissante. Les travaux scientifiques ont confirmé depuis vingt ans les merveilleuses propriétés de cette légumineuse sur le foie. Le desmodium rejoint par l’activité de ses principes actifs le chardon marie et l’artichaut qui justifient son utilisation bénéfique sur la sphère hépatobiliaire.

DOLOMITE: La dolomite est une roche constituée d’anciens fonds marins. Il s’agit d’un carbonate naturel double composé de calcium et de magnésium. La dolomite est très riche en substances minérales naturelles qui sont parfaitement assimilables par l’organisme, et l’équilibre calcium/ magnésium assure l’assimilation du calcium sous forme de carbonate naturel. Elle est très indiquée dans : insuffisance de calcium et de magnésium, irritation des nerfs, insomnie, douleurs musculaires et menstruelles, crampes.

DONG QUAI: Le dong quaï est utilisé depuis des milliers d’années pour les problèmes féminins. C’est une plante très populaire en Chine ou elle tient la même place que le ginseng. La recherche clinique prétend qu’il règle les contractions utérines, protège le foie, augmente la circulation coronarienne, dilate les artères coronariennes, active la phagocytose, qu’il est hypotenseur, anti-athérosclérotique, antithrombique, antilipémique, antibiotique, anti-inflammatoire, sédatif et analgésique.

ECHINACEE: L’échinacée (Echinacea purpurea) est originaire du centre de l’Amérique du Nord. La racine de la plante est utilisée depuis longtemps par les Amérindiens : ils l’utilisaient en externe lors de blessures, de brûlures, de piqûres d’insectes. Les Comanches la mastiquaient pour les maux de dents et de gorge. Les Sioux l’employaient très souvent comme antidote lors de morsures de serpent et au cours d’états infectieux. Les immigrants européens en Amérique du Nord s’y intéressèrent très rapidement. En 1880, un immigrant allemand, H.C.F. Meyer, conçut une préparation à base d’échinacée, et la commercialisa sous le nom de "Meyer’s Blood Purifier". Elle rencontra un immense succès populaire. La plante fut par la suite admise par la médecine officielle américaine. De nos jours, l’échinacée est couramment utilisée pour ses propriétés stimulantes des défenses immunitaires, anti-inflammatoires et anti-allergiques. Elle contribue au dynamisme et au tonus de l’organisme.

ELEUTHEROCOQUE : L’éleuthérocoque, appelé « Ginseng russe » était très prisé dans la C.E.I. (ex- U.R.S.S.). Sa racine renferme des éleuthérosides, auxquels elle doit ses propriétés. Elle est "adaptogène", c’est-à-dire qu’elle va agir sur l’organisme en favorisant son adaptation harmonieuse à diverses situations. L’éleuthérocoque est, par exemple, utilisé par les cosmonautes russes auxquels il apporte une meilleure adaptation à l’espace. La racine d’éleuthérocoque facilite aussi l’effort physique, augmente la capacité de résistance et améliore la récupération après l’effort. Elle est utilisée depuis longtemps par les athlètes russes. Cette racine est vitalisante : c’est un bon tonique masculin. Son effet stimulant et vitalisant serait expliqué par un contrôle hormonal sur les organes concernés, par l’intermédiaire de l’hypophyse et de l’hypothalamus. L’éleuthérocoque facilite aussi la concentration intellectuelle. C’est un allié de choix des traitements homéopathiques, puisqu’il stimule les réactions de défense sans se substituer à elles.

ELIXIRS FLORAUX: Le concept d’élixir floral est l’aboutissement d’une philosophie globale de l’énergie, la traduction en conclusions et actes pratiques d’un système de pensée préalable. Le bio-énergéticien se trouve éclairé en sa démarche par une vérité initiale : chaque être humain est une entité étroitement liée au cosmos. Indissociée du tout cosmique la personne se voit imprégnée d’éléments et de forces innombrables, les uns qui la forment, les autres qui la traversent venant de la terre et des astres.

ESCHOLTZIA : l’escholtzia nous vient de Californie où il couvre de vastes étendues à proximité des forêts de séquoias. En France, on le trouve plus particulièrement dans la région de Montpellier. L’escholtzia renferme des alcaloïdes, notamment de la californidine. Cette plante est un hypnotique naturel : elle apporte un sommeil réparateur et paisible, supprime les difficultés d’endormissement, les cauchemars et les réveils nocturnes. Elle est anxiolytique et sédative : elle permet aux anxieux et aux nerveux de tous âges de retrouver une vie calme, sans stress. N’ayant pas d’effet secondaire ni de problème d’accoutumance, l’escholtzia constitue une alternative de choix pour vivre des nuits calmes.

EUCALYPTUS: Les feuilles d’eucalyptus sont riches en huile essentielle (1,5 %) dont le composant majeur est l’eucalyptol. L’huile essentielle est mucolytique, c’est-àdire qu’elle fluidifie les sécrétions pulmonaires et favorise ainsi leur évacuation. Elle est antitussive et supprime l’irritation des bronches. De plus, elle possède une bonne activité antibactérienne.

FENOUIL: Le fenouil ou aneth doux est une plante médicinale de la haute Antiquité. Son huile essentielle était alors utilisée contre les parasites du corps. Toute la plante possède une agréable odeur anisée. C’est le fruit qui est utilisé pour ses propriétés sur l’appareil digestif. Le fenouil est traditionnellement utilisé pour éviter les fermentations intestinales en combattant la formation des gaz intestinaux. C’est aussi un stimulant de la digestion.

FENUGREC: Le fenugrec est une plante largement cultivée en Inde et en Chine. Ses graines, de couleur fauve, contenues dans des gousses, sont riches en protéines et en sapogénines. De plus, de récents travaux scientifiques réalisés aux Etats-Unis montrent qu’il agit favorablement sur le contrôle du métabolisme des sucres.

FER: Le fer favorise l’hématopoïèse (renouvellement du sang). Il entre dans la constitution de l’hémoglobine. Le contenu en fer du sang permet le transfert de l’oxygène respiré. Il y a du fer dans les muscles, dans le foie et dans les tissus conjonctifs. La durée de vie des globules rouges du sang est courte et l’on estime que chaque seconde environ 2,5 millions de globules rouges doivent être livrés à la moelle osseuse. Il est donc important qu’il y ait suffisamment de fer à disposition. La quantité présente dans notre corps n’est que de 3,5 g environ, cependant, notre souffle de vie et notre existence sont liées à ces infimes traces. Les maux de tête, la peau sèche, les rainures dans les ongles, les cheveux cassants, la pâleur et l’essoufflement sont souvent dus à une carence en fer. L’anémie, provoquée par une carence en fer, favorise la surinfection des voies respiratoires supérieures. A consommer sous forme de citrate ou gluconate.

FIGUE: Fruit du figuier formé par toute l’inflorescence qui devient charnue après la fécondation. Le figuier est un arbre de 4 ou 5 mètres de hauteur, son écorce est lisse, gris clair. Les feuilles sont grandes, lobées. Les fleurs sont petites. Le fruit est un akène. La figue fraîche renferme des sucres, des vitamines A et C. Le latex, qui exsude de toutes les parties de la plante, contient des enzymes agissant dans plusieurs directions. La figue est classée parmi les quatre fruits pectoraux (avec la datte, le jujube et les raisins secs). Elle est connue depuis la plus haute Antiquité pour ses propriétés émollientes, pectorales et laxatives.

FRAGON ou petit HOUX: Le fragon est utilisé depuis très longtemps comme diurétique. Des études ont montré que le fragon a un effet veinotonique dû à un mécanisme alpha-adrénergique. Les saponosides stéroïdiques présents ont une action vasoconstrictrice, antiinflammatoire et anti-oedémateuse très utile dans le traitement des hémorroïdes et des jambes lourdes. Quant au rutoside, il a une activité vitaminique P, améliorant la résistance des capillaires. Toutes ces propriétés font que le fragon pallie efficacement les symptômes liés à l’insuffisance veino lymphatique et soulage les troubles veineux des membres inférieurs.

FRENE: La feuille de frêne contient surtout un flavonoïde: le rutoside aux propriétés anti-inflammatoires, du mannitol, et des sels de potassium qui lui donnent ses propriétés diurétiques, ainsi que de nombreux tanins (catéchique et gallique), des mucilages, et une faible quantité d’hétérosides coumariniques (fraxoside). La feuille de frêne possède essentiellement des propriétés anti-inflammatoires, diurétiques…

FUCUS: Le fucus est une algue brune de rivage qui pousse sur les rochers avant d’être récoltée manuellement. Une des particularités du fucus est d’activer les glandes sudoripares et par conséquent la sudation. Riche en nombreuses vitamines, dont l’acide folique, la vitamine C, des vitamines du groupe B (B1, B2, B6, B12). Il favorise le métabolisme des nutriments, en particulier des sucres, d’où son intérêt alimentaire et son rôle de stimulant des échanges cellulaires et de l’élimination des déchets de l’organisme. Riche en protéines végétales assimilables, le fucus est pauvre en calories et en lipides. De plus, il contient des fibres végétales facilitant le transit intestinal ainsi que des mucilages non assimilables, ayant la propriété de gonfler dans l’estomac au contact de l’eau provoquant ainsi l’effet coupe-faim naturel.

FRUCTO OLIGO SACCHARIDES (FOS): Les prébiotiques sont des substrats qui favorisent le développement de la flore intestinale. Ils sont considérés comme de véritables facteurs de croissance. Les prébiotiques sont principalement constitués par les fructo-oligo-saccharides (FOS). Les FOS sont des dérivés du saccharose qui appartiennent à la famille des fructanes à courte-chaînes. Ce sont des glucides naturels d’origine végétale. On les trouve en faible quantité dans les fruits et légumes (betterave, banane, artichaut, asperge, oignon, ail…) et dans les céréales (blé, orge, seigle). Leur devenir permet de les classer parmi les fibres alimentaires solubles. Des études scientifiques ont mis en évidence que la consommation quotidienne de prébiotiques permet d’assurer l’équilibre de la flore et d’améliorer le transit intestinal. La consommation de fibres alimentaires en Europe est de 2 à 3 fois plus faible que celle habituellement recommandée. En janvier 1997, le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France a officiellement validé l’effet bifidogène des FOS à partir d’une dose journalière de 5 g. Les prébiotiques vont donc nourrir les probiotiques afin de leur permettre d’accroître leur nombre et leur activité. Cette association est fondamentale pour intensifier l’efficacité des probiotiques.

GAILLET: Le gaillet est nommé également en langue populaire caille-lait. Le gaillet est traditionnellement utilisé pour purifier les reins, le foie, le pancréas et la rate des toxines qui s’y trouvent. Le gaillet agit également contre les troubles du système lymphatique, l’anémie, l’hydrophisie. Il est recommandé également pour lutter contre la rétention d’urine et les calculs rénaux. Mais c’est surtout dans le traitement des hyperthyroïdies et les goitres qui en résultent que le gaillet a fait sa renommée. L’abbé Kniepp, célèbre naturopathe, affirmait déjà au début du siècle, que le gaillet faisait disparaître non seulement le goitre, mais encore les troubles de la glande thyroïde. La médecine populaire prête également au gaillet un fort pouvoir galactogène (montée de lait). Tandis que le phytobiologiste Autrichien, M. Richard Willfort, écrit dans son livre "Gesundheit durch Heilkraeuter" (La Santé par les Simples) que le gaillet apporte un soutient nutritionnel efficace en cas de tumeurs cancéreuses de toutes sortes et de cancersde la peau.

GELEE ROYALE: La gelée royale est la nourriture spéciale hautement concentrée fabriquée par les abeilles ouvrières pour créer et sustanter la reine des abeilles. Le 10-2 HDA, la substance active principale de la gelée royale, rend la reine des abeilles 50 % plus volumineuse que les autres abeilles ouvrières femelles et lui donne cette résistance, capacité d’ovulation et longévité incroyables, subsistant 4-5 ans plus longtemps que les abeilles ouvrières qui vivent seulement 40 jours. La gelée royale est une source riche en protéines complètes, contenant tous les acides aminés essentiels, tout comme les acides gras essentiels, les minéraux et les vitamines, particulièrement l’acide pantothénique (B5), et la pyridoxine (B6). La gelée royale est utilisée pour traiter les allergies, la constipation, les troubles menstruels, la perte de poids, les maladies vasculaires et des conditions associées avec le vieillissement. La gelée royale est également un antibiotique naturel, tonifiante et revitalisante. Les recherches démontrent que la gelée royale stimule les glandes surrénales et agit positivement sur le métabolisme de l’organisme. Cet effet sur le taux métabolique peut expliquer les comptes rendus sur l’énergie augmentée, les capacités sexuelles améliorées et un appétit plus grand.

GENEVRIER: Les baies de genièvre sont employées pour leurs vertus diurétiques et apéritives. Les baies entrent également dans la composition de divers alcools des pays du Nord, tels le gin (Grande-Bretagne), le péquet (Belgique), le schiedam (Pays-Bas) ou l’aquavit (Danemark), en vertu de quoi, dit-on, les habitants de ces contrées humides sont préservés des rhumatismes et de la goutte

GENTIANE: La gentiane fait partie des tonics amers. Elle contient des glucosides, des alcaloïdes et des xanthones. Elle ouvre l’appétit en excitant la sécrétion salivaire mais possède d’autres propriétés comme celles de faciliter la digestion, et d’aider à combattre la constipation et la diarrhée (d’origine digestive). D’autre part, de récents travaux scientifiques établissent que la gentiane aurait des propriétés apaisantes comparables au millepertuis. Le très sérieux « journal of psychiatry » (revue américaine) affirme que la gentiane cumule plusieurs propriétés rarement réunies : elle calme la nervosité, apaise les tensions, régularise l’humeur, réveille la joie de vivre et redonne du tonus. Son activité semble surtout concerner le système parasympathique et le nerf pneumogastrique.

GINGEMBRE: Plante cultivée sous les tropiques dont on utilise le rhizome. Le gingembre est antiseptique, il est efficace en cas de nausées, de mal des transports, d’indigestion. Son action est également connue pour les troubles circulatoires.

GINKGO BILOBA: Toutes les publications récentes invitent les personnes atteintes de troubles circulatoires cérébraux (pertes de mémoire, vertiges) à consommer régulièrement des feuilles de Ginkgo biloba. Les flavonoïdes contenus dans les feuilles ont une activité antioxydante par capture des radicaux libres au niveau rétinien et cérébral. Ils ralentissent ainsi le vieillissement de la rétine et diminuent les troubles liés à la sénescence. Véritable traitement du vieillissement cérébral, il améliore la mémoire, la vigilance et l’humeur par stimulation de la synthèse de dopamine.

GINSENG: Le ginseng est une plante appartenant au genre panax de la famille des araliacées, qui pousse exclusivement, à l’état naturel, sur les versants méridionaux des montagnes humides au milieu d’épaisses forêts dans certaines régions de l’Est Asiatique (Mandchourie, Corée, Sibérie) et de l’Amérique du Nord. Seule la racine est utilisée en médecine et plus particulièrement celle de la variété : Panax ginseng C.A. Meyer dont la réputation est la plus ancienne et encore la plus grande. Les études chimiques révèlent que le ginseng est riche en vitamines du groupe B (B1, B2, B12, nicotinamide, acide pantothénique), Vitamine C, en oestrogènes, peptides et en saponosides. Ce sont ces saponosides appelés aussi ginsénosides qui lui confèrent ses propriétés stimulantes. Le ginseng a une action tonique générale sur l’organisme : il augmente les performances physiques et intellectuelles. Il améliore le processus de mémorisation et les réflexes. Il permet une meilleure adaptation de l’organisme à l’effort en diminuant la sensation de fatigue, les douleurs musculaires, le taux d’acide lactique dans le sang et augmente l’utilisation de l’oxygène par les muscles. De plus, en agissant sur les corticosurrénales, la racine de ginseng a une action stimulante sur les organes sexuels.

GIROFLE: Le girofle (ou clou de girofle) est un ingrédient traditionnellement utilisé contre le rhume, le ballonnement, la nausée et les vomissements. Les huiles essentielles contenues dans ces plantes sont connues et réputées pour leur fort pouvoir antiseptique. Leurs effets carminatifs (elles soulagent les gaz d’intestin et d’estomac) lui permettent d’atténuer les maux d’estomac et la diarrhée.

GLUCOSAMINE: La glucosamine est une substance naturellement présente dans l’organisme, notamment au niveau du cartilage constituant les articulations. Son rôle principal est de participer à la synthèse des glycosaminoglycanes (GAG), des éléments clé de la structure des cartilages. Elle facilite d’autre part la fixation du souffre au niveau de ces mêmes cartilages. La glucosamine est obtenue à partir de la chitine, dérivée de la carapace des crabes, langoustes, homards, et crevettes. Il n’y a pas de glucosamine dans les aliments. La déficience en glucosamine est considérée comme l’un des principaux facteurs de risque dans l’apparition de l’arthrose, une dégénérescence des cartilages leur faisant perdre leur élasticité, et les menant vers une destruction progressive. La glucosamine a plusieurs effets permettant de contrer l’apparition de l’arthrose : elle retarde la dégradation des cartilages, stimule la fabrication des cellules composant ces derniers, et a un effet anti-inflammatoire.

GUAIAZULENE: il s’agit d’un agent antiphlogistique (qui combat les inflammations) aux propriétés apaisantes. Il s’oppose à la libération d’histamine (amine biogène qui joue un rôle important dans les phénomènes d’inflammation et d’allergie). En usage externe, on l’emploi principalement pour certaines dermatites et inflammations cutanées.

GUARANA
: Le guarana constitue la matière végétale la plus riche en caféine actuellement connue. Le guarana est employé comme un puissant facteur énergétique. Il élimine la fatigue, donne à l’organisme vitalité et sensation de bien être, aiguise l’esprit, augmente la longévité et donne l’équilibre parfait. Le guarana est un complément alimentaire, il stimule les fonctions cérébrales et augmente les capacités intellectuelles. Il agit contre les éléments qui causent les dérèglements physiologiques (stress, nervosité, etc.). Il stimule mais sans exciter, il n’altère pas le rythme normal du coeur. C’est aussi un thermorégulateur. Largement connu pour ses propriétés aphrodisiaques, il stimule les fonctions sexuelles. Il active la combustion des corps gras et stimule la libération de catécholamines dont l’adrénaline qui permet à l’organisme de "brûler" plus rapidement ses graisses. Le guarana sera donc particulièrement utile dans le cadre des régimes amincissants. Le guarana sera par conséquent très efficace dans le traitement des asthénies tant physiques que psychiques accompagnant souvent un régime amincissant.

HAMAMELIS: L’hamamélis, originaire d’Amérique du nord, est une plante dont les feuilles sont largement employées dans tous les troubles circulatoires. Leur composition est très intéressante, car riche en flavonoïdes et tanins condensés appelés aussi proanthocyanidols. L’hamamélis possède, du fait de cette richesse, une double activité sur le système circulatoire : d’une part une action veinotonique engendrée par les tanins et d’autre part des propriétés vitaminiques P dues aux flavonoïdes. Cette action vitaminique P accroît la résistance des capillaires et règle leur perméabilité. Cette plante est favorable au confort circulatoire.

HARICOT (cosse de) : La cosse ou gousse de haricot est riche en fibres cellulosiques, pectines, tanins et flavonoïdes, qui dans l’intestin, ont la propriété de ralentir l’absorption des sucres en les emprisonnant entre les fibres et en agissant sur certaines enzymes digestives pour bloquer leur activité. Ce retard d’assimilation des glucides est utilisé avec succès dans les régimes diététiques. De plus elle a une action diurétique favorisant l’élimination naturelle.

HARPAGOPHYTUM: L’harpagophytum est une plante spécifique du sud de l’Afrique. Les racines secondaires sont riches en glucoiridoïdes douées de propriétés anti-inflammatoires dont l’efficacité est remarquable dans le traitement des rhumatismes et de l’arthrose. L’harpagophytum agit sur la douleur et sur l’inflammation. Il améliore nettement la mobilité des articulations, remplaçant avantageusement les traitements classiques anti-inflammatoires. Il permet d’en diminuer les doses et est dénué de toxicité. Il ne provoque pas d’effets indésirables notamment de maux d’estomac. Les sportifs l’utilisent aussi avec succès pour éviter les tendinites et les douleurs articulaires dues à l’effort. La racine d’harpagophytum favorise aussi l’élimination de l’acide urique et à ce titre est efficace dans le traitement de la goutte, où il existe une composante inflammatoire.

HOUBLON: Le houblon a été introduit en France au XIIe siècle. Dans les pays germaniques, on utilise des oreillers remplis de cônes de houblon pour favoriser le sommeil des enfants agités. Cette pratique, qui peut surprendre de prime abord, est en fait justifiée : les cônes renferment une huile essentielle volatile à l’origine des propriétés relaxantes du houblon. Il est utilisé dans les troubles du sommeil, améliore considérablement les états anxieux et régule l’humeur des personnes dépressives. Outre son utilisation pour le bien-être, on lui reconnaît des propriétés favorables au confort féminin. Il renferme en effet des substances d’action similaire à celle des oestrogènes. À ce titre, il est conseillé chez la femme dans le cas où un déficit en oestrogènes a été mis en évidence. Le houblon est utilisé également pour ses effets bénéfiques sur la circulation.

HUILES ESSENTIELLES: On assiste depuis vingt ans à un véritable détournement du sens et de l’utilisation première des huiles essentielles. En effet, le mot aromathérapie est un néologisme qui a été inventé dans les années 30 par le célèbre chimiste français Gattefossé. Celui-ci s’était brûlé une main lors d’une expérience de laboratoire ; dans la panique, il la plongea dans le premier liquide venu, en l’occurrence un bidon d’huile de lavande. La blessure guérit en un temps record, sans laisser la moindre infection ni cicatrice. Fasciné par ces résultats spectaculaires, le chimiste entreprit d’étudier de plus près ces huiles florales et posa ainsi les principes de l’aromathérapie. Alliée à son expérience et à de multiples témoignages, sa formation scientifique lui permit de conclure à l’extraordinaire effet stimulant, à l’action curative indéniable et aux étonnantes propriétés thérapeutiques des huiles essentielles, sans oublier leurs effets bénéfiques sur le psychisme. De même au cours de la seconde guerre mondiale, un chirurgien militaire, le docteur Jean Valnet, utilisa les huiles essentielles comme antiseptiques. C’est ce même médecin qui créa en 1975 la Société française de phyto-aromathérapie, bientôt suivie par la Société Européenne de phyto-aromathérapie du docteur Belaïche. Par voie interne, les huiles essentielles doivent faire l’objet d’une dilution au 1/100 (au minimum) et être dispersées dans un soluté alcoolique, hydroglycériné ou tout simplement aqueux.

HUILE ESSENTIELLE DE THYM: L’huile essentielle de thym est réputée pour son activité hautement bactéricide et fongicide. Il existe deux chémotypes de thym. Le premier est riche en thymol et le second en carvacrol. Ces deux molécules appartiennent à la famille des phénols. L’huile essentielle de thym rouge d’Espagne est la plus équilibrée au niveau moléculaire et la plus active sur le plan antibactérien (dilution encore active à 1/16000 sur du streptocoque). Si les caractères organoleptiques (composition chimique) de l’huile essentielle sont importants, son mode d’extraction détermine l’utilisation diététique et énergétique de celle-ci. Nous retenons à l’instar du professeur Gattefossé et du célèbre docteur Valnet, l’extraction par distillation à la vapeur d’eau qui reste une méthode d’extraction entièrement naturelle et qui justifie l’utilisation des huiles essentielles dans l’aromathérapie etla diététique.

HUILES PEROXYDEES: Les huiles végétales riches en acides gras essentiels polyinsaturés à longue chaîne et les huiles essentielles de pin peroxydées sont traditionnellement utilisées en diététique et en médecine depuis plus de 2000 ans, notamment en Inde, au Tibet et en Chine. L’oxygène actif en se fixant sur les radicaux libres des acides gras essentiels polyinsaturés oxyde l’huile qui se gorge d’oxygène. C’est le principe du beurre rance utilisé au Maghreb. Les travaux modernes et particulièrement ceux de Pierre Baranger, professeur à l’Ecole Polytechnique et à l’institut Pasteur, ont démontré l’intérêt thérapeutique de l’huile. En effet c’est grâce à la péroxydation que l’huile acquiert des vertus curatives. Ce phénomène peut être obtenu de façon naturelle par exposition de l’huile à l’air et à la lumière pendant un temps relativement long, c’est ce qu’on appelle banalement le rancissement. C’est ainsi que l’huile de chaulmoogra (plante de l’Inde) fabriquée et utilisée en Occident ne semblait pas avoir de propriétés thérapeutiques particulières, alors que fabriquée et utilisée en Inde cette huile avait des vertus curatives sur les lésions de la lèpre. Les observateurs occidentaux se sont alors rendus compte que les Hindous laissaient leurs jarres d’huile exposées au soleil provoquant ainsi une péroxydation naturelle. L’oxydation serait due à la fixation sur les cellules de lipoïdes d’oxygène atomique (O) et d’oxygène moléculaire (02). D’après Pierre Baranger c’est l’oxygène atomique qui conférerait à l’huile ses vertus thérapeutiques. L’hyperoxydation de l’huile est obtenue par un procédé simple et rigoureusement standardisé (passage d’oxygène à température constante sur une huile végétale) C’est aussi la technique des savants de la N.A.S.A. qui préparent des compléments nutritionnels huileux peroxydés pour les cosmonautes qui comme chacun le sait vivent en état d’apesanteur et d’hypoxie et souffrent par conséquent cruellement au niveau cellulaire, du manque d’oxygène. Les acides gras essentiels sont les constituants principaux des phospholipides des membranes cellulaires de toutes les cellules sans exception du corps humain. Par conséquent, les acides gras essentiels peroxydés sont la méthode la plus naturelle pour apporter de l’oxygène actif aux cellules. L’oxygène actif est décongestionnant, régénérateur, purifiant, détoxifiant et protecteur de la cellule.

IODE: L’iode est un acide qui se trouve dans le lait, la viande, le cresson, l’eau de mer et les algues. Depuis plusieurs décennies, on connaît l’importance de l’iode pour le bon fonctionnement de la glande thyroïde. Un manque d’iode favorise le goitre. Pour parer à cet inconvénient on introduit dans le sel ordinaire de petites quantités d’iode. L’hyperthyroïdie peut conduire à un affaiblissement intellectuel et physique.

IRGASAN: L’irgasan est un agent anti-microbien très utilisé en cosmétique qui possède un large spectre d’action. Il est actif contre les champignons, les levures et les virus. En outre, son excellente tolérance par le tissu cutané ainsi que sa faible solubilité dans l’eau lui procure une efficacité à long terme. Il possède un effet déodorant (action bactériostatique respectant l’intégrité de la peau) et une activité anti-inflammatoire.

ISPAGHUL: L’ispaghul, encore appelé Plantain rose ou Psyllium indien, est une plante originaire de l’lnde et du Pakistan. Les téguments des graines d’ispaghul sont riches en mucilages. Ils forment dans l’estomac et en présence d’eau un gel non assimilable par l’organisme qui présente des intérêts multiples. D’une part, il a un effet coupe-faim naturel dû à son volume important. D’autre part, il permet un ralentissement et une baisse d’absorption des aliments au cours de la digestion, notamment des sucres et des graisses. Ce gel de viscosité élevée est un bon rééducateur du transit intestinal qui permet de rompre le cercle vicieux provoqué par les laxatifs classiques. Il augmente le volume et l’hydratation des selles, facilitant ainsi l’évacuation. De plus, en tapissant la paroi intestinale, il joue un rôle de pansement protecteur. Enfin ce gel emprisonne les sels biliaires qui seront éliminés dans les selles au lieu d’être réabsorbés par l’intestin. Le foie va alors être obligé de fabriquer de nouveaux sels biliaires à partir du cholestérol. Ainsi, l’ispaghul permet de diminuer les taux trop élevés de cholestérol et de triglycérides. L’ispaghul a de plus des effets adoucissant et anti-inflammatoire.

JASMIN : Le jasmin est utilisé depuis l’antiquité. Dioscoride assure que les fleurs de jasmin ont la vertu d’échauffer et de subtiler. Il lui prête des vertus bénéfiques pour les articulations. Pour le docteur Chomel, médecin de louis XIV, le jasmin est un puissant diurétique favorable à l’élimination des toxines articulaires.

KAOLIN: Le kaolin appelé également argile blanche est une argile lavée, c’est-à-dire lessivée par les eaux de pluie et de ruissellement. Le kaolin est communément utilisé comme pansement gastrique, tapissant la muqueuse gastro-intestinale. Le kaolin est indiqué pour lutter contre les brûlures d’estomac, les ulcères gastriques, la diarrhée et les infections intestinales.

KOLA: Le kola est issu du kolatier, arbre originaire d’Afrique tropicale, cultivé en Côte d’ivoire et au Nigeria. Ces graines, improprement appelées « noix » constituent la partie intéressante en phytothérapie. La tradition reconnaît les propriétés de la noix de kola tant sur le plan physique et intellectuel que sur le plan sexuel et ce, grâce à sa richesse en caféine et en théobromine. En cas de fatigue, c’est la forme moderne de la gélule d’extrait de kola qui permet aujourd’hui de bénéficier de toutes ses qualités fortifiantes.

KUDZU: Les vertus thérapeutiques du kudzu sont très nombreuses et découlent de sa complexité biochimique. Au Japon, en médecine kampo, il est un décontractant musculaire d’urgence. Le kudzu est considéré comme plante de nature froide, donc décontractante, utile face à certains maux de tête, des soifs excessives, certaines diarrhées infectieuses. Il permet d’arrêter le tabac, l’alcool et d’autres drogues. Les dépendances diminuent et l’utilisateur se voit réduire sa consommation. Il agirait aussi sur le système nerveux central, notamment la glande pinéale ce qui expliquerait son action calmante, anti-stress, peut être antidépressive comme le millepertuis. Il a également des propriétés hépatoprotectrice.

LACTOBACILLES: Les lactobacilles sont des germes bactériens représentés dans la flore normale de l’homme. Ils ont une bonne résistance à l’acidité gastrique et aux sels biliaires et transitent dans le tube digestif à des concentrations suffisantes pour espérer avoir un effet dans le colon dans lequel ils ont des capacités d’adhérence aux cellules intestinales.

LACTULOSE: Le lactulose est un disaccharide obtenu par transformation chimique du lactose. La libération des acides organiques au niveau du côlon assure une légère acidification et augmente l’hydratation et le volume du contenu colique. Le péristaltisme intestinal est ainsi stimulé, ce qui favorise l’élimination des selles.

LAIT DE JUMENT: Le lait de jument est celui qui se rapproche le plus du lait de la femme. Parmi les 40 nutriments qu’il contient, on compte les acides aminés essentiels, les acides gras polyinsaturés, les immunoglobulines, les ferments et les enzymes naturelles. Les chevaux possèdent un système immunitaire très puissant dont la médecine humaine a tiré partie pour la fabrication de sérum à destination de l’homme. Le taux d’immunoglobulines du sang de cheval est le plus élevé du règne animal. Sa résistance aux maladies et aux épizooties est exceptionnelle. L’équilibre et la richesse des constituants du lait de jument en font un super aliment nutritif, revitalisant et qui plus est, puissamment immunostimulant, détoxiquant, rééquilibrant digestif et intestinal. La littérature médicale rapporte bien des cas où l’on a sauvé des enfants grâce au lait de jument alors qu’ils étaient intolérants à tout autre lait. De même, des cas de guérison de pathologies chroniques (allergies, dermatoses diverses dont eczéma et psoriasis, troubles carentiels…), aiguës (hépatites, coqueluche, gastro-entérites, convulsions, dysenteries, typhoïde et autres diarrhées vertes…), voire de pathologies lourdes (tuberculose, maladie de Crohn, rectocolites hémorragiques, diabète, leucémie, sclérose en plaques, tumeurs diverses…) semblent associés à la prise salutaire de lait de jument. Alors qu’en Russie on utilise le lait de jument en milieu hospitalier depuis plus de 20 années, dans l’est de la France, on commence à associer des cures de lait de jument aux chimiothérapies et radiothérapies des cancéreux avec des résultats très positifs. Des malades sidéens voient leur taux de T4 s’élever… La composition moyenne de ce lait explique en partie son efficacité et sa polyvalence : lipides, protéines (tous les AA essentiels biodisponibles, lactoglobulines, immuno-globulines, lactalbumines), glucides, calcium, phosphore, magnésium, potassium, sodium, chlore, fer, cuivre, cobalt, manganèse, zinc, vitamines (A, B1, B2, B6, B12,C, D, E), des enzymes (lysozyme, lipase, catalase, phosphatase,peroxydase, malate déshydrogénase, lactatedéshydrogénase).

LAMIER BLANC ou ORTIE BLANCHE: Le lamier blanc, ou ortie blanche, se rencontre par touffes dans les prairies, les haies et aux bords des chemins. Ses fleurs renferment des tanins, des mucilages et des flavonoïdes. Le lamier blanc est un excellent dépuratif qui permet une bonne élimination rénale et digestive de l’acide urique. Pour les tradipraticiens, c’est la plante de choix dans le traitement de la goutte.

LAMINAIRE: La laminaire est une algue brune des côtes rocheuses dont le thalle peut atteindre plusieurs mètres de long. Elle est réputée très efficace dans le cadre de régimes amincissants pour couper la faim et faciliter la perte de poids tout en apportant à l’organisme des éléments essentiels nécessaires à son tonus et à son équilibre. L’algue laminaire contient des vitamines, des acides aminés, des phytohormones et surtout une grande concentration d’iode (15 fois plus que le fucus).

LANOLINE: La lanoline est une huile naturelle présente dans la laine du mouton. Elle est connue depuis longtemps pour son action bénéfique sur la peau. On a constaté que les mains des tondeurs de moutons sont toujours douces et gardent un aspect jeune quel que soit l’âge, parce qu’elles sont toujours en contact avec la laine du mouton qui contient la lanoline. La lanoline est idéale pour la peau comme barrière protectrice contre les agressions constantes dont elle est l’objet (climat, détergents, jardinage…). Elle est régénératrice et protège le derme.

LAVANDE: La lavande dite « vraie » est l’espèce dont le parfum est le plus fin et dont l’huile essentielle est la plus pure. Ses propriétés sont liées à la composition de l’huile essentielle, d’où la nécessité de n’utiliser que de la lavande vraie. Elle a un effet sédatif sur le système nerveux qui permet de la conseiller dans les cas de nervosité de l’adulte et de l’enfant. Hypnotique léger sans effets indésirables, elle contribue à lutter contre les troubles du sommeil. Elle est traditionnellement utilisée comme bactéricide en utilisation externe et comme adoucissant pour la peau.

LEVURE DE BIERE: La levure de bière est un champignon microscopique, donc un organisme vivant, qui se trouve à l’état naturel sur la peau de certains fruits et dans le moût de bière. Elle est riche en acides aminés essentiels, vitamines (notamment du groupe B) minéraux (surtout phosphore, potassium et fer). C’est un régulateur de la fonction intestinale par reconstitution de la flore. La levure de bière et les vitamines B favorisent l’élimination des toxines générées par les radicaux libres. La levure de bière « revivifiable » est la plus active car elle garantit le meilleur taux de levures vivantes.

LITHOTHAMNE: Le lithothamne est une petite algue rouge de 2 cm, non fixée sur les fonds marins et toujours immergée de la Mer du Nord, de la Manche et de l’Atlantique. Cette algue calcaire est riche en vitamines du groupe B et C et a la propriété de cristalliser sur son thalle les éléments minéraux contenus dans l’eau de mer, essentiellement du calcium mais aussi du magnésium, du fer et des oligo-éléments. Cette algue est particulièrement intéressante en complément de l’alimentation par les substances minérales marines qu’elle contient, mais aussi par sa richesse en carbonate de calcium qui non seulement possède des propriétés anti-acides mais apporte également du calcium sous une forme parfaitement assimilable. Le carbonate de calcium, excellent anti-acide, contribue à neutraliser l’acidité gastrique et l’acidité de l’organisme que l’on rencontre dans de nombreuses affections. Elle est principalement utilisée pour ses propriétés reminéralisantes, son action hydratante, calmante, émolliente et nourrissante.

MACA: La maca appelée également ginseng péruvien pousse sur les hauts plateaux des Andes entre 3000 et 5000 mètres et résiste au froid et aux gelées. Utilisée autant pour ses vertus culinaires que curatives par les péruviens des Andes, la Maca est cultivée depuis au moins 2000 ans. De récentes analyses scientifiques ont démontré que sa racine possède effectivement un taux très élevé d’acides gras essentiels et que sa valeur nutritive procurerait les acides aminés indispensables à l’organisme.De façon générale, la Maca augmenterait l’énergie et la vigueur corporelle, corrigerait certainesanémies et renforcerait le système immunitaire. Enfin, de récentes recherches scientifiques effectuées en laboratoire (in vitro) démontreraient que la Maca aurait une action de stimulation sur l’hypophyse et l’hypothalamus, modulant les sécrétions des hormones LH, FSH, HCG et prolactine et en conséquence un rôle considérable dans le bon fonctionnement des autres glandes endocrines tels que les ovaires, les testicules, les glandes surrénales, le pancréas ainsi que la glande thyroïde. Ce véritable composé nutritif est recommandé dans les périodes de récupération d’affections chroniques, de stress et en complément dans le cadre des anémies. La Maca a également un effet intéressant sur la mémoire. Ses propriétés anti asthéniques de type anabolisant ont conduit des body-builders à l’utiliser avec succès comme alternative naturelle aux anabolisants stéroïdiens et autres hormones. Aguila Calderon, l’ancien Doyen de la Faculté de Médecine de Lima a constaté « que la Maca apportait beaucoup de calcium, de magnésium et de silice absorbables et que de ce fait elle était utile en cas de décalcification chez les enfants et les adultes ». Dans sa pratique, Dr Calderon utilise également la Maca contre les troubles de l’érection et les différents symptômes liés à la ménopause ainsi que dans la fatigue générale.

MAGNESIUM: Le magnésium prend de plus en plus d’importance dans les processus métaboliques de l’organisme humain. Il n’y a pour ainsi dire pas de fonction de notre corps à laquelle le magnésium ne prenne pas une part active. Il influence, entre autre, positivement le système nerveux en favorisant l’apaisement. Oligo-élément indispensable à la vie. Il intervient dans la synthèse des protéines.

MAGNETITE: La magnétite est un oxyde de fer qui a la propriété de s’orienter lorsqu’elle est soumise à un champ magnétique, c’est le constituant essentiel des aimants naturels. Dans son livre « La science et les sourciers », aux éditions Dunod, Yves Rocard, le père de Michel Rocard, situe des récepteurs sensibles aux variations de champ magnétique dans les attaches des muscles statiques, responsables de l’équilibre postural. Egalement dans des petites zones situées juste derrière les arcades sourcilières, dans les os du crâne. Grâce à une sensibilité développée de ces récepteurs, les sourciers perçoivent ainsi les modifications du champ magnétique terrestre, liées aux structures géologiques qui sont au-dessous d’eux. Et c’est souvent dans ces endroits, dans des failles géologiques, que l’eau s’accumule. Ce que les sourciers détectent ne serait donc pas l’eau directement, mais une perturbation magnétique associée. Poursuivant les travaux scientifiques du Professeur Rocard, deux savants américains les biologistes Gould et Kirschvink découvrent une quantité supérieure de ferromagnétite et de silicium dans le sang des magnétiseurs, par rapport au sang des autres êtres humains. Les deux scientifiques constatent également que la ferromagnétite a une prédilection pour les arcades sourcilières et les articulations où elle se dépose. Ils mettent aussi en évidence la présence de magnétite dans certains os du crâne.

MAÏS: L’histoire du maïs se confond avec celle des civilisations. Le maïs aurait pour ancêtre une espèce fourragère et alimentaire poussant spontanément en Amérique Centrale. Le maïs est né 7000 ans avant J.C. De nos jours, le maïs est après le blé, la deuxième céréale cultivée au monde et nourrit directement ou indirectement près de 20 % de l’humanité. Cette importance alimentaire majeure des épis a longtemps suscité l’intérêt des styles de maïs en thérapeutique. Ce n’est que fin XlXe siècle que sont mises en évidences les propriétés du maïs sur les fonctions d’élimination de l’organisme. Les hétérosides flavoniques et les sels de potassium contenus en grande quantité dans les styles de maïs sont à l’origine de ses propriétés diurétiques osmotiques. Le maïs, de par son action de drainage en profondeur peut ainsi être utilisé pour faciliter la perte de poids, en complément de mesures diététiques.

MAITAKE: Ce sont les scientifiques japonais qui ont découvert les vertus du champignon maïtaké qui pousse sur les souches et que les mycologues appellent « gifola frondosa ». Le maïtaké est utilisé avec succès au Japon et en Chine comme protecteur cellulaire. Comme le shitaké, le maïtaké s’est taillé une solide réputation chez les praticiens asiatiques qui l’utilisent dans le traitement des pathologies lourdes et dégénératives. C’est également un adaptogène de premier ordre. Les adaptogènes nous aident à nous adapter à toutes formes de stress physique et émotionnel, aident notre corps à réguler les fonctions endocrines et apportent à notre corps équilibre ou homéostasie. Par exemple, les adaptogènes diminuent l’hypertension et compensent l’hypotension. Ils régulent de la même façon la glycémie. Ils régulent et normalisent les organes, les glandes et de nombreuses fonctions importantes du corps, ils nous aident également à affronter le stress.

MANGANESE : Le manganèse est un oligo-élément (basique) qui se trouve dans les céréales complètes, les germes de blé et de riz, les légumes, le miel (surtout le miel brun), le pollen, les noix, le jus d’avoine et les fruits séchés, bref en général partout où il y a du fer. Le manganèse est efficace pour le développement des os et l’hémoplastie. Il est le composant de plusieurs ferments. Une carence en manganèse provoque une mauvaise assimilation vitaminique et entrave la formation du sang.

MARJOLAINE ou ORIGAN: Originaire de Crète, l’origan est une plante herbacée vendue sous la forme d’une poudre sèche. Une de ses variétés est la marjolaine. L’origan appartient aux plantes aromatiques. Outre ses propriétés myo et neuro relaxantes elle est traditionnellement utilisée pour le confort articulaire.

MARRON D’INDE (écorce) : L’écorce de marron d’inde contient un hétéroside coumarinique : l’esculoside qui lui confère une remarquable activité vitaminique P sur le tonus veineux. Il augmente la résistance des capillaires sanguins et diminue leur perméabilité membranaire. La présence de flavonoïdes complète l’action de l’esculoside par des actions anti-inflammatoires et vasoconstrictrices, intéressantes pour soulager les douleurs des crises hémorroïdaires. Ces flavonoïdes permettent une amélioration de la circulation lymphatique.

MARRUBE BLANC: Le marrube blanc a de petites fleurs blanches qui contiennent des lactones diterpéniques, dont la marrubiine, conférant au marrube d’intéressantes propriétés sur le système respiratoire. Il fluidifie les sécrétions bronchiques et facilite ainsi l’expectoration. Il est antitussif et soigne les toux rebelles. La présence de mucilages adoucissants et anti-inflammatoires le rend utile dans le traitement des inflammations de la gorge. Dilatateur des bronches, il a une action bénéfique sur l’asthme.

MAUVE: La mauve pousse spontanément dans toute l’Europe et le nord de l’Asie. Ses belles fleurs, de couleur mauve, ont donné son nom à la plante. Ses mucilages ont une action bénéfique sur la constipation mais surtout calment les douleurs de l’inflammation du côlon (colites).

MELISSE: Originaire de l’Asie Mineure, la mélisse a été introduite en France au Moyen âge. Quand on froisse ses feuilles, elles dégagent une odeur très douce due à l’huile essentielle. Elle est utilisée traditionnellement pour son action sédative et contre les troubles d’origine nerveuse : spasmes intestinaux et digestifs, colites, crampes d’estomac, émotivité, anxiété, palpitations et insomnie.

MENTHE: La menthe occupe une place privilégiée dans la phytothérapie digestive grâce à l’huile essentielle que renferment ses feuilles et qui lui confère un très grand pouvoir calmant sur la sphère intestinale. L’action de cette huile essentielle contribue à limiter les fermentations intestinales. La menthe est particulièrement efficace pour limiter la pesanteur après le repas.

MENYANTHE: C’est une plante aquatique qui se reconnaît à ses délicates fleurs roses et ses feuilles à 3 folioles qui lui ont valu le nom de trèfle d’eau. Les feuilles présentent la particularité d’être riches en vitamine C, ce qui fait que le ményanthe est un bon moyen de combattre le scorbut. Dans un usage plus courant, son infusion est dépurative et dissipe migraine et nausée.

MILLEPERTUIS: Alors que le grand public américain ignorait jusqu’à l’existence du millepertuis il y a peu de temps, il ne jure que par lui aujourd’hui, les ventes d’extraits de cette plante ont été multipliées par dix. Tout s’est joué en août 1996, après que le British Medical journal eut publié une analyse basée sur les résultats de 3 études cliniques, qui comparaient les effets du millepertuis sur la dépression nerveuse, par rapport à un placebo ou à des médicaments antidépresseurs traditionnels. Les Américains, déjà largement convertis aux suppléments de vitamines (consommés par 50 % de la population), ont accueilli avec enthousiasme le millepertuis. De fait, l’étude publiée par le British Médical Journal, qui porte sur 1767 malades, montrerait que la plante aux petites fleurs jaunes est supérieure au placebo, et tout aussi efficace que les antidépresseurs. Elle serait de surcroît mieux tolérée que les médicaments, pour un minimum d’effets secondaires. D’autres travaux ont mis en évidence les effets virucides et bactéricides du millepertuis. Les trois principes actifs du millepertuis sont l’hypéricine, la pseudohypéricine et l’amentoflavone. Le millepertuis serait d’après les études cliniques publiées par la presse britannique efficace dans la prévention et le traitement des dépressions légères oumodérément graves.

MINERAUX: Les minéraux sont des substances solides cristallines non issues du règne végétal ou animal. Les minéraux à but nutritionnel ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme. Ils doivent être utilisés comme un élément naturel. Le corps ne peut utiliser les minéraux sous leurs formes naturelles. Le sulfate de zinc, de fer ou tout autre sulfate de n’importe quel minéral, oxyde ou carbonate doit être désassemblé puis restructuré pour pouvoir être transporté à travers la paroi intestinale.

MORUE (huile de foie de) : L’huile de foie de morue est reconnue pour ses grandes qualités nutritives, mais aussi malheureusement pour son mauvais goût. Mise en gélule, elle devient sans goût, facile à absorber, pratique à utiliser. Source naturelle importante de vitamines A et D, elle est employée pour stimuler la croissance et la constitution des os. La vitamine D facilite l’assimilation et la fixation du calcium au niveau du squelette. La vitamine A est nécessaire à la construction des os et à la vision. Enfin, les acides gras essentiels de cette huile fluidifient les membranes, permettant le développement et le fonctionnement harmonieux du système nerveux; c’est le complément alimentaire idéal des enfants.

MUIRAPUAMA: Le muirapuama plus connu sous le nom de « bois bandé », est un petit arbre dont les racines et l’écorce sont utilisées dans la médecine traditionnelle du Brésil et de Guyane. L’espèce Ptychopetalum Olacoïdes est étudiée depuis 1920 comme tonique sexuel et remède de l’impuissance. Elle figure toujours sous cette indication dans la fameuse British Herbal Pharmacopoeia. Ses constituants actifs sont des acides gras, des stérols et un alcaloïde, la muirapuamine.

MURIER: Le mûrier est un arbuste résistant cultivé dans une large zone géographique. La mûre (morus nigra) fruit issue de cet arbuste ne doit pas être confondue avec le fruit du roncier appelé « mûre sauvage » (rubus fruticosus). La mûre possède des flavonoïdes qui jouent un rôle important dans la prévention des maladies cardio- vasculaires. Ils renforcent la résistance des parois des petits vaisseaux sanguins, les capillaires, et facilitent également la fluidité du sang en s’opposant à l’agrégation plaquettaire.

MUSCADE: La muscade ou plus exactement la noix de muscade, stimule la digestion et facilite l’élimination naturelle. De plus, elle corrige la mauvaise haleine.

MYRRHE: Utilisée depuis l’époque de Moïse, le caractère précieux de la myrrhe est rappelé dans les évangiles, quand les Rois Mages en offrent à Jésus en même temps que de l’encens et de l’or. La myrrhe a eu une grande importance dans les anciennes cultures. Les Egyptiens s’en servaient pour embaumer, contre la toux, les enrouements, et les dermatoses. On s’en servait aussi contre les infections buccales. L’huile essentielle de myrrhe est tonique, antiseptique, anti-inflammatoire, antivirale, antibactérienne, astringente et cicatrisante. Très souvent utilisée dans les produits de soins dentaires, la myrrhe est également efficace dans les infections des voies respiratoires.

MYRTE: Petit arbre à feuilles persistantes du maquis méditerranéen dont on utilise les fleurs, les feuilles et les baies. Le myrte est astringent tonique et antiseptique, on l’emploie en usage externe pour guérir les blessures, les affections de la peau, psoriasis, herpès, plaies, contusions et en usage interne pour soigner les troubles digestifs ou urinaires, leucorrhée, cystite, sinusite, toux, gorge, hémorroïdes. Les rameaux au parfum balsamique étaient jadis brûlés comme encens.

MYRTILLE (baie de) : Les baies de myrtilles sont riches en anthocyanosides et en tanins. Ces tanins ont une action favorable sur la circulation sanguine. Les pigments, quant à eux, améliorent la vision nocturne en favorisant la régénération du pourpre rétinien. Cela permet de « récupérer » facilement après une journée de surmenage et contribue à la sécurité de ceux qui conduisent de nuit. A ce propos, les pilotes anglais de la R.A.F., pendant la seconde guerre mondiale buvaient du jus de myrtille pour accroître leur acuité visuelle. Les anthocyanosides agissent également sur la microcirculation en diminuant la perméabilité capillaire.

MYRTILLE (feuille de) : La feuille de myrtille est connue pour son action favorable sur l’élimination naturelle et comme détoxifiant des charnières articulaires. Son action est due aux glucosides flavoniques qu’elle contient.

OLIGO-ELEMENTS: Le terme oligo-élément désigne des métaux ou des métalloïdes, dont la concentration tissulaire est inférieure à 1 mg/kg. Les oligo-éléments essentiels : plus de 50 éléments ont été retrouvés chez l’homme, mais à peine une quinzaine se révèlent indispensables au bon fonctionnement de l’organisme : chrome, cobalt, cuivre, étain, fer, fluor, iode, manganèse, molybdène, nickel, sélénium, silicium, vanadium et zinc. Ces oligo-éléments sont dits " essentiels " car ils agissent comme catalyseurs de réactions biochimiques. Non synthétisés par l’organisme, ils nécessitent un apport alimentaire. Toute carence entraîne un trouble fonctionnel nécessitant une supplémentation à dose physiologique. Les oligo-éléments non essentiels : les oligo-éléments non essentiels ou artificiels ne sont pas habituellement présents chez l’homme : aluminium, argent, bismuth, lithium, or… Aucune action physiologique naturelle ne leur est attribuée. En revanche, ils sont dotés de propriétés pharmacologiques indiscutables à dose pondérale. Dans le cadre de l’oligothérapie, ils sont prescrits à faible dose (de l’ordre du microgramme)

OLIVE (huile d’) : De toutes les graisses alimentaires, l’huile d’olive est la plus riche en acides gras mono insaturés. De par cette richesse, l’huile d’olive est la meilleure source de santé et de prévention contre les maladies cardio-vasculaires. L’huile d’olive favorise la croissance osseuse et consolide la densité osseuse de la colonne vertébrale. Très voisine par sa composition des corps gras du lait maternel, l’huile d’olive est la mieux assimilée par l’intestin et favorise l’absorption de certaines vitamines. L’huile d’olive est en moyenne, cinq fois plus riche en vitamine E que le beurre. La vitamine E joue un rôle essentiel dans le développement du cerveau et retarde le vieillissement de nos organes et tissus vitaux.

OLIVIER (feuilles d’olivier) : Les feuilles d’olivier contiennent de l’oleuropéoside. Elles agissent favorablement pour le respect de la tension. Leur action est complétée par un effet diurétique. L’olivier contribue à abaisser le taux de mauvais cholestérol (LDL) et augmenter le bon cholestérol (HDL). Il agit aussi sur le rythme cardiaque. L’innocuité de la feuille (absence de contre-indications et d’effets indésirables) et son efficacité font de des feuilles d’olivier un atout important pour la circulation.

OMEGA 3 et 6: Chaque jour, les oméga 3 et 6 ont une influence sur la fluidité du sang. Les oméga 3 et 6 sont des acides gras polyinsaturés que l’on trouve dans certaines huiles végétales comme le colza ou le soja et dans les huiles marines (poissons des mers froides notamment). Ils augmentent la fluidité du sang, participent à la régularité du rythme cardiaque et interviennent sur le fonctionnement du système cardio-vasculaire. Chez les personnes à risques, les scientifiques recommandent de consommer régulièrement des omégas 3 et 6 en faibles doses dans le cadre d’un régime alimentaire. (Source : Service de nutrition de l’institut Pasteur Lille). Les omégas ne sont pas des lipides de réserve. Ce sont des molécules fonctionnelles, c’est-à-dire des molécules qui interviennent directement dans le déroulement d’activités physiologiques extrêmement importantes. En plus d’intervenir dans plusieurs activités cellulaires vitales, les omégas participent à la régulation du transport du cholestérol en diminuant le cholestérol LDL, parfois appelé « mauvais cholestérol » et ils sont des précurseurs de la synthèse de nombreuses molécules biologiquement très actives. Ces molécules interviennent dans un bon nombre d’activités neuro-musculaires, cardio- vasculaires et dans divers processus inflammatoires ou pathologiques. Plus précisément, les omégas apportés par l’alimentation servent à fabriquer des molécules complexes comme l’EPA (l’acide eicosapentaénoïque) et le DHA (l’acide docosahexaénoïque). L’EPA sert de point de départ à l’élaboration de composés biologiques comme les prostaglandines, les thromboxanes et les leucotriènes qui jouent le rôle de médiateurs chimiques. Quant au DHA, il entre dans la constitution des structures cérébrales et nerveuses et il contribue au développement optimal du cerveau et des yeux.

ONAGRE (huile) : L’huile d’onagre, tout comme l’huile de bourrache, doit sa réputation à l’acide gammalinolénique qu’elle contient. L’acide gammalinolénique de l’onagre est utilisé en Angleterre dans le traitement de la sclérose en plaques (SEP), et aussi dans le traitement préventif du syndrome hépato-ovarien ou syndrome prémenstruel (ventre et seins gonflés et douloureux, dépression, irritabilité, douleurs abdominales, rétention d’eau et céphalées). L’huile est riche en acides gras essentiels (AGE). Elle renferme de 60 à 75 % d’acide linoléique et de 6 à 10 % d’acide gammalinolénique. Ces derniers sont des précurseurs des prostaglandines, substances qui agissent au niveau du cycle menstruel. Elles renforcent la structure de la membrane cellulaire, facilitent les échanges, réhydratent profondément les tissus. Elles améliorent la qualité de la peau (qui devient soyeuse et lisse) et des muqueuses.

ORANGE: L’orange douce est un aliment alcalinisant nutritif, énergétique, reminéralisant, rafraîchissant et tonifiant, qui possède un pouvoir protecteur au niveau des vaisseaux et une action antihémorragique, tout en abaissant l’hyperviscosité sanguine. Elle présente des propriétés apéritive, eupeptique et laxative. Elle a une action diurétique, stimule le système nerveux en général et possède des vertus de rajeunissement cellulaire et tégumentaire. L’orange présente enfin des propriétés anti-infectieuses, tout en renforçant globalement les défenses naturelles de l’organisme.

ORANGER AMER (bigaradier) : Le bigaradier ou oranger amer est employé en phytothérapie, aromathérapie, cosmétologie et parfumerie. On utilise la feuille, le bouton floral (fleur d’oranger) et l’écorce (péricarpe). La feuille riche en huile essentielle confère au bigaradier des propriétés sédatives et adoucissantes. Le bigaradier est également un stimulant de l’appétit. De plus, il soulage coliques et aigreurs d’estomac. Elle est conseillée dans les troubles légers du sommeil et pour soulager la nervosité.

ORME: Grand arbre des plaines à sol frais de 20 à 35 m dont on utilise l’écorce et les feuilles. L’orme est utilisé pour les rhumatismes et le traitement du psoriasis. En usage externe, il est conseillé dans les cas de dartres, contusions, dermatoses, eczéma, leucorrhées.

ORTHOSIPHON: L’orthosiphon, appelé aussi thé de Java, est répandu dans le sud-est asiatique notamment en Indonésie où il est ancestralement utilisé contre les maladies des reins et de la vessie. Les feuilles qui sont récoltées pendant la courte période de floraison sont fortement diurétiques et tout indiquées pour accélérer la perte de poids dans le cadre d’un régime amincissant. L’orthosiphon augmente l’élimination rénale de l’eau mais aussi de l’urée, des chlorures et de l’acide urique. Par son action drainante, l’orthosiphon favorise l’élimination des calculs biliaires et rénaux. Il est utilisé également pour prévenir les récidives de coliques néphrétiques.

ORTIE : Plante commune en France au bord des chemins et dans les jardins, l’ortie présente un grand intérêt en phytothérapie grâce aux utilisations qui sont faites des parties aériennes. Elles apportent des vitamines (B2, B5, acide folique…), des minéraux (fer, silice, magnésium), des oligo-éléments (cuivre, zinc…), des acides aminés essentiels et des protéines. La présence concomitante de vitamines B2, B5, d’acide folique, de silice et de zinc permet à l’ortie d’être très utile pour traiter les ongles cassants et la chute des cheveux tout en favorisant la repousse.

PAMPLEMOUSSE: Le pamplemousse est traditionnellement utilisé dans les régimes amincissants. L’écorce et la pulpe sont riches en pectines et en fibres. La partie la plus intéressante du pamplemousse est l’albedo, substance blanche et spongieuse qui se trouve entre l’écorce et le fruit. Les pectines forment au contact de l’eau un gel qui en prenant du volume a un effet coupe faim. Les fibres présentes diminuent l’absorption intestinale de certains nutriments, notamment les graisses et les sucres. Elles sont donc très utiles au cours des régimes amincissants pour diminuer la sensation de faim et limiter l’apport calorique. Les fibres ont aussi une action favorable sur le transit intestinal souvent ralenti lors d’un régime amincissant.

PANTHENOL: Le panthenol (vitamine B5) est transformé dans l’organisme en acide pantothénique. Il participe au métabolisme des lipides, des glucides et des protides. La vitamine B5 est indispensable à la régénérescence des phanères (dont les cheveux). Il garantit une protection continue contre les effets délétères du soleil, de l’oxygène et des polluants atmosphériques. Le panthenol en plus de la stimulation sur la repousse des cheveux, facilite grâce à sa richesse en vitamine B5 la coiffe des cheveux, permet de réduire le dédoublement de ceux ci, améliore l’état des cheveux abimés. Il a également un effet « volumateur », permettant de rendre la chevelure plus épaisse en lui donnant un éclat plus important.

PAPAYE: La papaye est le fruit du papayer, arbre fruitier originaire d’Amérique Centrale. Les pulpes de papaye sont riches en pectine et cellulose réputées pour leur activité sélective sur les graisses et le mauvais cholestérol dont elles freinent l’assimilation.

PASSIFLORE: La passiflore est une belle liane originaire du Mexique où elle était utilisée par les Aztèques pour ses propriétés sédatives. Ce sont les Jésuites espagnols qui l’ont ramenée en France sous le nom de « fleur de la passion ». En effet, les religieux virent dans la forme de sa fleur les instruments de la passion du Christ La partie aérienne de la passiflore possède des flavonoïdes et des alcaloïdes à l’origine de son activité bénéfique sur les troubles du sommeil. Elle restaure progressivement chez les insomniaques un sommeil réparateur de qualité. Elle aide à supprimer aussi la nervosité et l’angoisse accumulée par la vie stressante que nous menons et prépare à l’endormissement.

PENSEE SAUVAGE: La pensée sauvage est traditionnellement utilisée pour ses propriétés dépuratives sur la peau, principalement contre les affections cutanées liées à une insuffisance d’élimination. Ce sont les parties aériennes fleuries de cette petite plante annuelle de la famille des violettes, qui contiennent ses principes actifs. Elles sont riches en flavonoïdes et saponosides favorables à l’élimination rénale et hépatique des toxines.

PHOSPHORE: Le phosphore ne se trouve pas à l’état pur dans notre corps, mais sous forme de sel. Les composés de phosphore (phosphates) jouent, avec le calcium et la vitamine D, un rôle important comme élément constitutif des os. Le phosphore est aussi nécessaire à la formation de la substance musculaire, à la formation des cellules cérébrales et nerveuses, au métabolisme et comme stimulant énergétique. Moleschott, physiologue hollandais, disait il y a plus d’un siècle déjà, ces mots : « sans phosphore pas de pensée ». Un manque de phosphore provoque en effet des amnésies, compromet l’assimilation des glucides et des sucres et peut conduire à un état d’affaiblissement général.

PIN (bourgeons de) : Les bourgeons de pin dégagent une agréable odeur caractéristique due à leur forte teneur en huile essentielle. Les aiguilles du pin sylvestre libèrent et diffusent de l’huile essentielle sous forme de peroxydes terpéniques riches en oxygène naissant, ce dernier, lui-même, riche en oxions. Le bourgeon de pin est un désinfectant des bronches, on l’utilise donc contre la toux, la grippe et le rhume. Il facilite l’expectoration.

PISSENLIT : Le pissenlit est apprécié pour son action diurétique. Il permet de nettoyer l’ensemble de l’organisme en éliminant les toxines accumulées dans le corps.

PLANTAIN : Le plantain est répandu dans toute la France, dans les champs et aux bords (même souvent au milieu !) des chemins. La feuille de plantain renferme dans sa composition des iridoïdes dont le principal est l’aucuboside. Il est donc un précieux allié dans le confort de la respiration. Le plantain contient de l’acide silicique nécessaire entre autres pour le développement de nos cheveux, ongles et dents ainsi que pour notre peau et nos os. Une carence en acide silicique provoque par exemple des inflammations cutanées et des muqueuses, accélère le processus de vieillissement, favorise la chute des cheveux et rend nos ongles cassants.

POLLEN: Le pollen est l’aliment de croissance principal de la ruche. Il apporte non seulement des protéines en quantité importante mais aussi de nombreux acides aminés libres directement utilisables par l’organisme pour ses synthèses protéiques. Le pollen renferme également des vitamines (surtout du groupe B), des minéraux (calcium, magnésium, phosphore…), des enzymes et de la provitamine A utile pour la beauté de la peau. C’est un excellent tonifiant et stimulant avec un effet euphorisant, un rééquilibrant fonctionnel et un détoxiquant.

POMME: La pomme est capable de fournir dans l’alimentation un complément non négligeable de vitamines, de minéraux et d’oligo-éléments très variés. Fruit « coupe-faim » par excellence, elle rassasie sans apporter trop de calories. Son action diurétique est reconnue. Elle est liée à sa richesse en eau et en potassium, à sa faible teneur en sodium, et à la présence de sorbitol : la pomme favorise ainsi l’élimination urinaire des déchets. Grâce à sa richesse en fibres, elle intervient de façon particulièrement intéressante pour le bon fonctionnement intestinal : sa pectine a un effet régulateur sur le transit. De ce fait, la pomme est aussi efficace pour lutter contre la paresse intestinale que pour traiter une tendance à la diarrhée (cf. le classique régime de Heisler-Moro, à base de pommes crue râpées, en cas de diarrhée). Les études françaises concernant l’action de la pomme sur le cholestérol sanguin ont commencé à l’Université P. Sabatier de Toulouse (R. Sablé et R. Sicart). Elles ont montré que la consommation quotidienne de 2 pommes peut entraîner une baisse significative du taux de cholestérol sanguin, chez plus de la moitié des sujets testés.

POTASSIUM: Le potassium favorise l’élimination des liquides : c’est donc un antagoniste du sodium. C’est un régulateur cellulaire important. Il participe au transfert des substances vitales dans le coeur et dans les muscles. Il favorise aussi l’excrétion des déchets protéiques et est utilisé pour la normalisation des activités cérébrales. Lors d’un régime hyposodé ou sans sel, nous recommandons une alimentation riche en potassium. L’eau excédentaire qui se trouve dans le corps, ainsi que les déchets, sont rapidement évacués. A consommer sous forme de citrate ou gluconate.

PRÊLE: La prêle est riche en silicium, elle constitue le modèle des plantes reminéralisantes. Les carences en silicium, sont fréquentes et augmentent avec l’âge, d’où l’intérêt de cures régulières de prêle pour tous ses effets bénéfiques sur les tissus osseux et conjonctif. Le silicium est un cristal d’une grande pureté qui intervient directement dans la formation des fibres et des cellules nerveuses. Le silicium permet à l’énergie et à l’information d’arriver jusqu’aux neurones qui à leur tour deviennent des neurotransmetteurs. La prêle contient du silicium dont seulement 2 à 3 % sont hydrosolubles. Cette partie soluble est dite colloïdale. La prêle n’est active que sous forme d’extrait aqueux. De nombreux travaux scientifiques ont démontré que la prêle sous forme de poudre micronisée provoquait lorsqu’elle est ingérée des lésions rénales accompagnées d’hémorragies.

PROPOLIS: La propolis est une substance résineuse d’une couleur allant du jaune au brun, collectée par les abeilles sur diverses plantes. Elles utilisent la propolis comme véritable ciment de la ruche et pour la défendre contre les bactéries, champignons et autres envahisseurs. On utilise la propolis pour ses propriétés fortifiantes.

PRUNEAUX: Le jus de pruneau est obtenu à partir de prunes séchées qui contiennent de 60 à 70 % de fructose, des éléments minéraux et de la provitamine A. Leur effet bénéfique sur la santé provient du fait qu’elles sont d’excellentes régulatrices de la fonction intestinale. Les prunes séchées constituent une excellente nourriture complémentaire et règlent merveilleusement bien l’intestin en particulier sous forme de jus.

PYGEUM AFRICANUM: Le pygeum africanum (variété du prunier d’Afrique) complète l’action du saw palmetto par des mécanismes similaires : à savoir, une forte activité anti-inflammatoire au niveau de l’endoveine et du système pelvien-moteur (petit bassin, vessie et organes génitaux).

QUINQUINA
: Aucune plante n’avait pu durant des siècles apporter une solution valable à la lutte contre les fièvres. C’est au XVII siècle que l’on découvrit enfin le quinquina. L’utilisation de son écorce réduite en poudre peut-être considérée comme l’un des événements les plus importants dans l’histoire des médicaments. Réservé au début aux grands de ce monde, le quinquina a permis d’éliminer le paludisme de maintes régions de France. Le quinquina a deux propriétés majeures : tonique amer et astringent. Il stimule l’organisme et l’appétit par augmentation des sécrétions salivaires et gastriques. Il est donc particulièrement conseillé aux malades affaiblis. Le quinquina offre une meilleure résistance des défenses.

RADIS NOIR: C’est dans le domaine des déséquilibres énergétiques de la sphère hépatobiliaire que l’action du radis noir est la plus importante. En effet, il s’avère que la cure d’extrait de radis noir énergise la vésicule biliaire. Le principe actif du radis noir est le soufre et les oligoséléments. A noter également son rôle positif sur le transit intestinal et dans le syndrome pré-menstruel dont il prévient les troubles secondaires à commencer par la migraine.

RAISIN (pépins de) : La plupart des études, portant sur les OPC (Oligomères Pro Cyanolidiques) ont utilisé les extraits de pépins de raisin. Les applications bio-énergétiques des OPC sont multiples. Elles reposent sur les propriétés essentielles des oligomères. Ce sont des anti-oxygènes, particulièrement aptes à piéger les radicaux libres oxygénés. Les OPC largement utilisés depuis quelques années, ont prouvé leur efficacité dans les pathologies veineuses et artérielles. On conçoit tout l’intérêt de cette propriété dans ses applications au problème du vieillissement. Les OPC manifestent une affinité sélective vis-à-vis de structures protidiques spécifiques, en particulier dans le tissu conjonctif. Ils se fixent dans l’organisme sur des sites d’accueil particuliers, ce qui conduit à une action biologique durable,par exemple sur le collagène et sur l’endothélium vasculaire.

RAISIN ROUGE: Le « fruit roi » est riche en sucres directement assimilables, ainsi qu’en vitamines (C, A, B1, B2, B5, B6, B9, E, PP, P), en sels minéraux, en acides et oligoéléments : phosphore, potassium, calcium, magnésium, soufre, chlore, manganèse, fer, iode, zinc et cuivre. Cette richesse en fait un des meilleurs aliments énergétiques que nous propose la nature.

RAISIN (marc de) : Le marc de raisin, résidu obtenu après pressage des grappes pour en extraire le jus, possède d’excellentes propriétés éliminatrices dues à sa composition. Les anthocyanes du marc de raisin, antiradicaux libres très actifs, directement assimilables par l’organisme, assurent une protection optimale des cellules de l’organisme pendant la période d’amincissement.

REGLISSE: La réglisse possède de nombreuses saponines comme la glycyrrhizine, des glucosides flavoniques et des oxycoumarines entre autres. Elle est utilisée essentiellement pour son action anti-inflammatoire au niveau du tube digestif et de l’estomac.

REINE DES PRES: La reine des prés renferme des dérivés salicylés qui ont la propriété d’abaisser la fièvre. Ils ont une action anti-inflammatoire et antalgique, à la fois douce, progressive et parfaitement bien tolérée. D’ailleurs, l’acide acéthyl-salicylique, plus communément appelé aspirine est obtenu à partir du saule et de la reine des prés.

RHODIOLA ROSEA: Le Rhodiola Rosea, connu sous le nom de « Racine Dorée », est une plante vivace, dite « Perpétuelle », avec des fleurs rouges, roses ou un peu jaunes. Son parfum rappelle celui de la rose. On la trouve principalement en Sibérie, mais aussi en Chine et au Tibet. Utilisée depuis la nuit des temps pour ses propriétés bio-énergétiques, elle a fait ses preuves dans le traitement du mauvais sommeil, des dépressions nerveuses mineures et dans les troubles du système nerveux. Les chercheurs russes ont classé Rhodiola Rosea dans la catégorie des plantes adaptogènes. 28 composants ont été isolés dans les racines et dans la partie supérieure de la plante. Ayant constaté ses remarquables propriétés anti-stress (psychique ou physiologique) les chercheurs russes et asiatiques viennent de démontrer également son intérêt dans le traitement énergétique de l’asthénie, l’irritabilité, les sautes d’humeur, l’hypertension, les maux de tête et la fatigue.

RHUBARBE: De nombreuses propriétés de cette plante ont fait l’objet de travaux expérimentaux. L’extrait améliore le fonctionnement rénal chez le rat urémique : diminution de l’urémie et de la crétininémie. Les tanins de la rhubarbe sont des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine. La rhubarbe est toujours utilisée comme laxatif. Sous forme de poudre, à petites doses, c’est un antidiarrhéique. Outre l’emploi comme laxatif, la rhubarbe est utilisée en traitement local des inflammations et des infections de la muqueuse de la cavité buccale (irritations dues aux prothèses, gingivites, parodontopathies). Elle est tonifiante et apéritive.

ROMARIN: Le romarin, grâce à l’huile essentielle contenue dans ses feuilles, est depuis toujours utilisé pour ses bienfaits sur la sphère digestive. Il est aussi traditionnellement utilisé comme détoxifiant articulaire.

ROSE : La rose (rosa centifolia) est originaire de l’orient. Elle contient des essences riches en géraniol et en citronellol. Les anciens thérapeutes, Maury, Popoff,Gazin, Gatti recommandaient l’extrait de rose comme tonique circulatoire.

SAFRAN (crocus) : Autrefois considéré comme une panacée, le safran fait encore partie aujourd’hui des pharmacopées chinoise et indienne, entre autres. Retenons tout particulièrement qu’il serait un des produits végétaux les plus riches en riboflavine, c’est-àdire en vitamine B2. Le safran est connu pour ses diverses propriétés médicinales, notamment : stimulant de l’appétit, eupetique, stomachique, excitant, peut-être narcotique, hypnotique, influence sélective sur les organes génitaux féminins, emménagogue, actif dans les bronchites chroniques, sédatif, antispasmodique, antiprurit gingival et aphrodisiaque. Il présente également une puissante activité dans la synthèse des protéines et une activité cardiovasculaire.

SASSAFRAS : Depuis des centaines d’années, les Amérindiens ont utilisé le sassafras dans plusieurs traitements: traitement de la constipation, des flatulences et d’autres problèmes gastro-intestinaux. Il a également été utilisé comme tonique général et employé pour traiter les rhumatismes et les inflammations des voies urinaires. Le sassafras est aussi très utile pour arrêter de fumer car il en diminue l’envie. De façon externe, le sassafras a servi dans les cas de douleurs rhumatismales, de goutte, de sumac vénéneux, et pour les problèmes de peau tels, le psoriasis et l’eczéma. Contre-indiqué durant la grossesse.

SAUGE: La sauge est riche en huile essentielle et les sommités fleuries contiennent des flavonoïdes connus pour leur activité stimulante sur les corticosurrénales. Elle est utilisée entre autre pour ses bienfaits sur la sphère circulatoire. Elle est également psychostimulante.

SAULE: L’écorce de saule possède des dérivés salicylés, dont le représentant majeur est le salicoside, qui a les mêmes propriétés que l’aspirine, sans en avoir les effets indésirables. Ces dérivés salicylés sont anti-inflammatoires notamment au niveau articulaire. Ils agissent sur la douleur au niveau central et périphérique. De plus, ils sont antipyrétiques c’est-à-dire qu’ils abaissent la fièvre. Le saule blanc sera donc conseillé d’une part pour soigner les symptômes dus aux refroidissements et à l’état grippal, d’autre part pour soulager toutes les douleurs notamment les douleurs articulaires provoquées par les rhumatismes et l’arthrose.

SAUMON (huile de) : de nombreux travaux ont mis en évidence un très faible taux de maladies cardio-vasculaires chez les Esquimaux par rapport aux Européens, bien que leur alimentation soit souvent riche en corps gras. Malgré cela, ils ne mourraient jamais d’infarctus. Les recherches scientifiques ont démontré que l’apport d’huile de saumon dans leur alimentation évite les problèmes cardio-vasculaires. De plus amples investigations sur l’huile de saumon ont apporté une explication quant à sa composition : elle est riche en certains acides gras essentiels polyinsaturés caractéristiques (EPA et DHA). Chacun reconnaît également que l’alimentation actuelle, dans nos pays occidentaux est trop riche en acides gras saturés, facteurs de risques cardio vasculaires et manque d’acides gras essentiels EPA, DHA. Des recherches ont confirmé l’amélioration du bilan lipidique, suite à une consommation régulière d’huile de saumon. En effet, la prise quotidienne d’huile de saumon contribue à faire diminuer le LDL-cholestérol, les triglycérides et prévenir ainsi l’athérosclérose, sans effets indésirables.

SAW PALMETTO: Les baies du saw palmetto ont été utilisées traditionnellement comme anti-inflammatoire dans les pathologies veineuses (hémorroïdes, jambes lourdes) mais également dans le traitement des dysfonctionnements de la sphère génito-urinaire (prostate, cystite).

SELENIUM: Le sélénium est un oligo-élément, c’est à dire une particule minérale présente à l’état de trace dans notre organisme. La meilleure connaissance des différents métabolismes et réactions biochimiques de notre corps a permis de déclarer le sélénium, oligo-élément essentiel pour le rôle déterminant qu’il joue notamment dans les défenses de l’organisme.

SENE: Le séné de l’Inde ou de Tinnevelly est largement cultivé en Inde pour ses folioles lancéolées riches en sennosides. Les folioles de séné ont une action laxative voire purgative selon la quantité utilisée. Mises sous forme de gélules de poudre totale cryobroyée et prises par voie orale, l’effet se produit au bout d’une dizaine d’heures : la motricité du côlon est accélérée, le volume des selles est augmenté grâce à une inhibition partielle de l’absorption d’eau au niveau du côlon permettant une meilleure hydratation des selles. Il ne rééduque pas les intestins et constitue donc seulement un traitement d’appoint efficace de la constipation occasionnelle. A ce titre, son emploi chez l’enfant est déconseillé de même qu’un traitement dépassant dix jours chez l’adulte. Par la suite, pour retrouver un transit harmonieux, il convient d’utiliser pendant quelques mois des plantes riches en fibres telle l’ispaghul.

SHITAKE: Le champignon de shitaké est utilisé au Japon et en Chine depuis plus de 1000 ans pour son pouvoir stimulant et reconstituant. Deux principes actifs sont présents dans le shitaké : le lentinan et l’AC2P. Le shitaké est riche en minéraux, oligo-éléments, vitamines du groupe B et acides aminés. Une autre substance (éritadémine) présente dans le shitaké est favorable au bon cholestérol. Les indications sont quasiment superposables et l’effet est attribué à un polysaccharide complexe. On parle à ce propos d’immunomodulation ou de renforcement du système immunitaire. Ces effets sont bien corrélés par des études scientifiques. Le shitaké japonais cache la forêt chinoise : le cas de ce champignon asiatique est assez exemplaire.

SILICE : Notre corps contient 1,4 g de silice et nos besoins quotidiens de ce minéral sont de 20 à 30 mg par jour. La silice assure la minéralisation osseuse en aidant à la fixation du calcium, et point très important, elle aide à prévenir la déminéralisation génératrice d’ongles cassants et de cheveux dévitalisés.

SILICIUM ORGANIQUE : Le silicium est l'élément le plus répandu sur terre après l'oxygène. L'oxyde de silicium (SiO2), corps solide de grande dureté, constitue plus de la moitié de la croûte terrestre. Les enveloppements d'argile ne sont-ils pas utilisés depuis la nuit des temps pour soulager les douleurs ? Ils sont composés essentiellement de silicates hydratés d'aluminium. C'est en 1957 qu'un chimiste, chercheur au CNRS s'intéresse au silicium. Avant lui, Pasteur avait prévu l'importance du silicium pour la santé, mais c'est lui qui étudie des formes de silicium organique facilement assimilables par l'homme. Sa découverte confirme un traitement ancestral, bien connu au Maroc, qui consiste, en cas de rhumatismes, à se faire enterrer jusqu'au cou dans du sable chaud pendant trente minutes, tous les jours, pendant deux semaines. Le silicium organique est tellement «bio-disponible» qu'il est facile à assimiler par l'organisme.

SODIUM: Le sodium se trouve sous diverses formes dont la plus connue est le sel ordinaire (Chlorure de sodium). Le sodium est indispensable à la transmission de l’influx nerveux et gouverne, avec le potassium, tout l’équilibre hydrique de l’organisme. Il règle la répartition de l’eau corporelle, les mouvements d’eau dans l’organisme, les échanges entre l’eau intracellulaire (où se trouve le potassium) et l’eau extra-cellulaire. Le sodium est en permanence absorbé dans le tube digestif pour rejoindre le sang. Le surplus est filtré et éliminé par les reins en même temps que la quantité d’eau nécessaire. Un excès de sel donne soif parce que l’équilibre hydrique de l’organisme est perturbé par une élimination importante. Le sel est éliminé dans les urines mais aussi dans la transpiration. Une carence prolongée en sodium entraîne une déshydratation, de l’hypotension, de la fatigue musculaire, une baisse de la libido et une altération des fonctions du système nerveux.

SOJA: Le soja est une plante universelle. Les extraits actifs de soja sont naturellement riches en isoflavones. Les principaux isoflavones du soja sont la génistéïne, la daidzéïne et leurs métabolites (sous-produits). Les isoflavones font partie de la famille des flavonoïdes. Les isoflavones du soja ont des effets inhibiteurs ou modulateurs sur une dizaine de processus métaboliques. Entre autres, ils s’attachent aux récepteurs oestrogéniques, inhibent l’angiogenèse, c’est-à-dire la formation de nouveaux vaisseaux sanguins, et stimulent les récepteurs de lipides à basse densité, le « mauvais » cholestérol. Les autorités américaines ont analysé un nombre suffisant d’études pour être convaincues que, lorsque des personnes au taux élevé de cholestérol remplacent tout ou partie des protéines animales de leur régime par des protéines de soja, leur taux de cholestérol total et de LDL-cholestérol (le « mauvais » cholestérol) diminue de manière significative. La génistéine semble avoir également un effet puissant sur la croissance et la régulation cellulaires, en favorisant l’inhibition des enzymes nécessaires à la division cellulaire, tout en prévenant la formation de nouveaux vaisseaux sanguins dans les cellules cancéreuses. Les avantages du soja ne s’arrêtent pas là. Chez les femmes en période de préménopause, les oestrogènes végétaux présents dans le soja semblent freiner les effets des oestrogènes humains. Chez les femmes postménopausées, toute action oestrogénique, même faible, peut favoriser la diminution des effets de la ménopause. Des études ont révélé que l’administration de 40 g supplémentaires de protéines de soja par jour augmente le contenu minéral osseux de certaines vertèbres, tout en diminuant la sévérité des symptômes de la ménopause, telles les célèbres « bouffées de chaleur ».

SOJA (huile de) : L’huile de soja est riche en acides gras polyinsaturés et ne contient pas de cholestérol. Les graines de soja sont également riches en calcium, fer, zinc, phosphate, magnésium, vitamines B et folate et vu leur abondance, la biodisponibilité ne pose aucun problème.

SOJA (lécithine de) : La lécithine de soja est extraite de la graine par pression, puis isolée par décantation de l’huile ainsi obtenue. Elle est constituée de phospholipides, les éléments constitutifs des membranes de toutes nos cellules. C’est un émulsifiant naturel des corps gras, notamment du cholestérol qui ne se dépose plus dans les artères. La lécithine de soja favorise la régulation du taux de cholestérol (en augmentant le « bon cholestérol » en en diminuant le « mauvais cholestérol ») et permet de lutter efficacement contre la formation de la plaque d’asthérome, responsable des maladies cardio-vasculaires. Les phospholipides présents dans la lécithine de soja, très riches en acides gras polyinsaturés, participent à la formation des membranes des neurones. Les membranes deviennent plus fluides, ce qui améliore le fonctionnement cellulaire. Ces phospholipides favorisent une meilleure qualité des échanges intercellulaires et donc un développement naturel des capacités intellectuelles.

SORBITOL: Le sorbitol est traditionnellement utilisé pour son pouvoir sucrant. Il se trouve à l’état naturel dans le sorbier des oiseleurs, mais de nos jours il est extrait en utilisant de l’hydrogène en partant de la fécule de pommes de terre et de l’amidon de maïs. Il est admis dans le régime du diabétique car il peut, comme le sucre de fruits, être consommé en quantités limitées.

SOUFRE: Le soufre est un métalloïde qui appartient aux acides. Les aliments riches en protéines en contiennent beaucoup: oeufs, légumineuses, oléagineux. Nous trouvons des combinaisons de soufre aussi dans les céréales complètes (surtout dans l’avoine), dans plusieurs légumes (choux-fleur, choux de Bruxelles, cresson, oignon, ail, radis, asperge) et dans les dattes. Le soufre joue un rôle important dans le métabolisme. Un manque de soufre se traduit par une mauvaise santé du cheveu, par des ongles qui se cassent et par une peau qui se flétrit. Le soufre tout comme le manganèse permet la synthèse des protéoglycanes et favorise la régénération du cartilage articulaire.

SPIRULINE: La spiruline est une minuscule algue bleue surnommée « arc-en-ciel », à cause de ses pigments. Des études récentes ont montré que la spiruline, plus riche en protéines que le soja est également une source intéressante de fer et de bêtacarotène. Si l’on ajoute à cela une extrême richesse en acides aminés, en vitamines (dont l’acide folique, la vitamine C, des vitamines du groupe B (B1, B2, B6, B12), en sels minéraux, en acides gras essentiels, en cuivre, en chrome, en zinc, en sélénium, en fer, en manganèse, en iode et même en or et en argent (en quantité infinitésimale), on comprend que son utilisation comme complément alimentaire soit judicieuse dans les régimes amincissants et les préparations sportives. Sa richesse en protéines permet de supprimer la sensation de faim et de soutenir l’effort physique. Vitamines, acides gras essentiels et minéraux pallient les carences de menus déséquilibrés et apportent vitalité à l’organisme. Cette source de vitalité peut-être également mise à profit pour lutter contre la fatigue.

SUREAU: La fleur de sureau noir (flos sambuci) est surtout connue pour sa richesse en rutine dont l’activité sur la perméabilité capillaire est aujourd’hui scientifiquement démontrée. Elle est conseillée pour le confort veineux.

TEREBENTHINE: De nombreuses variétés de pins sont distillées dans le monde pour obtenir la térébenthine. Une fois purifiée, elle présente de nombreux effets thérapeutiques. La térébenthine de Bordeaux est l’une des plus connues. Elle a des propriétés expectorantes et antiseptiques. En usage externe la térébenthine est utilisé principalement comme antalgique, révulsif et cicatrisant antiseptique

THE VERT: Le thé vert ou thé vierge, originaire de l’Inde, a été connu des Européens au XVIIe siècle. Il fournit, après fermentation des feuilles, une boisson fort appréciée qui constituait à l’origine chez les Indiens la « boisson reine ». En phytothérapie, ce sont les jeunes feuilles et les boutons de thé vierge, non fermentés pour garder l’intégralité des substances actives, qui sont utilisés avec succès dans le cadre des régimes amincissants. Les feuilles présentent une activité lipolytique très intéressante. La présence de caféine favorise l’évacuation des graisses hors des adipocytes (cellules graisseuses), par stimulation enzymatique : les triglycérides de réserve sont mobilisés sous la forme d’acides gras libres facilement éliminés par l’organisme.

THYM: Le thym est un élément caractéristique de la flore méditerranéenne. Ses feuilles sont riches en huile essentielle dont les propriétés sont mises à profit en phytothérapie. Cette huile est très antiseptique et utilisée à ce titre pour le confort respiratoire et pour protéger des coups de froid. Outre ses effets sur l’activité pulmonaire, le thym s’utilise aussi pour les problèmes intestinaux. Il décourage les parasites intestinaux et les vers d’occuper le terrain intestinal.

TILLEUL: Le tilleul est un grand arbre pouvant atteindre 30 m de haut dont les feuilles sont en forme de coeur à la base, et pointues au sommet. Dans les fleurs et les bractées du tilleul on trouve une huile essentielle contenant du farnesol. C’est ce dernier qui confère au tilleul des propriétés sédatives.

TILLEUL (aubier de) : L’aubier renferme deux coumarines, dont le fraxoside et des flavonoïdes. Cette composition lui confère d’intéressantes propriétés dépuratives : il facilite les fonctions d’élimination rénales et digestives. Cholérétique et cholagogue, il stimule le fonctionnement de la vésicule biliaire, favorise l’élimination de la bile et assure une bonne digestion. C’est une antispasmodique hépatobilaire : il a la propriété de lever le spasme du sphincter d’Oddi. Il soigne les troubles dyspeptiques tels que les ballonnements épigastiques, l’aérophagie, les flatulences et les états nauséeux. L’aubier est de ce fait actif sur les migraines d’origine hépatique. L’aubier de tilleul est l’écorce privée de sa partie externe. Alors que les fleurs et bractées sont utilisées pour leurs propriétés relaxantes, l’aubier de tilleul, grâce aux polyphenols qu’il contient, est employé pour ses vertus anti-rhumatismales, dans le traitement de la goutte et comme anti-inflammatoire.

TOMATE (lycopène) : Le lycopène est un pigment présent dans la tomate et responsable de sa couleur rouge. La tomate présente la particularité d’être pratiquement la seule source de lycopène dans notre alimentation, ce qui facilite la mise en évidence, lors d’études épidémiologiques, d’éventuelles propriétés bénéfiques de cette molécule. Ainsi, une étude américaine a montré que la consommation régulière de produits riches en tomates tend à diminuer l’incidence de cancer de la prostate.

TOURNESOL: le tournesol est originaire d’Amérique. Introduit en Europe au XVIe siècle, le tournesol fut longtemps considéré comme plante ornementale et aujourd’hui, les bienfaits nutritifs de ses graines le font justement comparer aux oléagineuxs de première qualité comme l’amande ou la noix. Son huile, de première pression à froid, est de saveur douce, d’odeur légère et agréable : sa couleur varie entre le jaune pâle et le jaune orangé. Sa richesse en acide gras essentiel qu’est l’acide linoléique exerce une action sur la peau, les muqueuses, sur le système endocrinien et nerveux. Son activité est surtout remarquable en cas d’hypercholestérolémie et d’athérosclérose ; en fait, son effet est notable dans toutes les maladies dégénératives cardio-vasculaires dues, le plus souvent, au sédentarisme et à une trop forte consommation de graisse d’origine animale ou d’aliments carnés. C’est une très bonne huile de table dont le peu de goût ne nuit pas aux préparations subtiles. Pour les préparations chaudes, il vaux mieux la faire tiédir sans ébouillanter. L’huile de tournesol est à la base de quelques spécialités diététiques.

TREFLE ROUGE: Le trèfle rouge renferme les substances suivantes : isoflavone, flavonoïdes, coumarine, résines, minéraux (calcium, magnésium, niacine, phosphore, potassium, thiamine). Pline l’Ancien appelait le trèfle rouge : « l’herbe aux guérisseurs ». Le trèfle rouge est traditionnellement utilisé pour ses propriétés reconstituantes et revitalisantes. C’est un stimulant général qui convient à toute personne fatiguée, malade ou convalescente. Il existe actuellement aux Etats-Unis, un véritable engouement concernant cette plante. Selon les chercheurs qui ont expérimenté l’action thérapeutique du trèfle rouge, il serait doué de propriétés immunostimulantes, bactéricides, anti-inflammatoires, cholagogues, diurétiques, antispasmodiques. Le trèfle rouge a également une activité « oestrogène-like ». On l’utilise dans les problèmes de peau (inflammations, éruptions, psoriasis, eczéma). Cette plante est d’un précieux secours dans les problèmes d’infections des systèmes respiratoire et urinaire. La médecine Chinoise considère que le trèfle rouge est un soutient nutritionnel dans le traitement des longues maladies.

TRIBULUS TERRESTRIS: Le tribulus terrestris est une herbe connue pour ses effets revitalisants. Des études ont fait paraître que l’absorption du tribulus terrestris augmentait le degré de testostérone de plus de 50 %. Le tribulus terrestris a été utilisé en Europe des siècles durant pour combattre l’insuffisance hormonale chez les hommes et les femmes. La "Chemical Pharmaceuticale Institute" de Sofia, en Bulgarie, a mené des études cliniques sur le tribulus terrestris, qui ont conclu à une nette amélioration des fonctions reproductrices, incluant une augmentation du nombre de spermatozoïdes et de testostérone chez l’homme.

VALERIANE: La racine de valériane (du latin valere : se bien porter) contient une huile essentielle et des valépotriates (dont le valtrate et l’isovaltrate) qui ont une action sédative fort appréciée. On utilise avec succès la valériane dans les troubles du sommeil, sans qu’il y ait accoutumance ou somnolence durant la journée. Ajoutée au traitement classique, elle améliore la vie quotidienne des épileptiques, en contribuant à la prévention des crises (elle est anticonvulsivante et antiépileptique).

VERVEINE: La verveine a des feuilles vert-jaune et dégage une odeur légèrement citronnée. La feuille est traditionnellement utilisée pour lutter contre les insomnies grâce au citral contenu dans les poches à essence de la plante.

VIGNE ROUGE
: La vigne rouge, espèce ligneuse et grimpante issue des cépages teinturiers, est LA plante par excellence des problèmes circulatoires. La feuille renferme des anthocyanosides, lui donnant à l’automne une couleur rouge sang si caractéristique. Ces anthocyanosides ont une remarquable activité vitaminique P, diminuant la perméabilité des capillaires et augmentant leur résistance. Ils évitent ainsi la stase veineuse. Cette action est augmentée par la présence de tanins, astringents et vasoconstricteurs qui favorisent le retour veineux. Parmi ces tanins, les proanthocyanidols ont une action contre les radicaux libres prouvée scientifiquement. Ils sont stabilisateurs du collagène présent dans les membranes des vaisseaux.

VINAIGRE DE CIDRE: Le vinaigre de cidre est un très vieux remède à redécouvrir et à utiliser en toute occasion pour ses nombreux effets positifs sur la santé du corps. Par son acidité naturelle, le vinaigre de cidre pur aide l’organisme à se nettoyer et à se régénérer. Le vinaigre de cidre contient plus d’une trentaine de substances nutritives importantes, une douzaine de minéraux, plus d’une demi-douzaine de vitamines et d’acides essentiels, plusieurs enzymes et une bonne dose de pectine. Il est particulièrement riche en potassium et en d’autres oligo-éléments tels que le phosphore, le calcium, le magnésium, le soufre, le fer, le fluor, le silicium, le bore et bien d’autres. Le vinaigre de cidre nous assure un renouvellement minéral constant. Il concentre et favorise l’absorption de plusieurs minéraux essentiels tel que le calcium. Le potassium est à nos tissus mous ce que le calcium est à nos tissus durs. Il contribue notamment à la bonne marche de notre système digestif en augmentant ses enzymes, en détruisant les bactéries nuisibles et en absorbant le trop plein d’acides de l’estomac. Il crée des conditions favorables au renouvellement de la flore intestinale. Il freine la formation de cristaux au niveau des articulations et de la vessie. VIOLETTE: la violette est l’une des plus anciennes plantes médicinales connues. Elle renferme des flavonoïdes qui ont pour principale composante une cétone : l’irone ; des palponines et des acides organiques. On reconnaît traditionnellement à la violette une action anti-inflammatoire.

VITAMINE A: La vitamine A (Axérophtol) ne se trouve que dans les produits d’origine animale et particulièrement dans l’huile de foie de morue, le foie, le lait, la crème, le beurre, le fromage et le jaune d’oeuf. Il existe également une provitamine A appelée carotène. Il s’agit d’une prévitamine, d’un élément qui doit être transformé en vitamine A par notre organisme. La provitamine A se trouve dans tous les légumes de couleur rouge, orange et vert, dans tous les fruits (abricot, pêche, cynorrhodon, cerise, mûre, ananas). La provitamine A est un colorant rouge et puisqu’on la trouve en grandes quantités dans les carottes, on l’appelle carotène. Dans les plantes vertes cette couleur rouge est couverte par le vert des feuilles. Etant liposoluble, la vitamine A se dissout dans l’huile et non dans l’eau ce qui signifie qu’on peut l’isoler uniquement dans les matières grasses ou dans l’alcool. La vitamine A est sensible à l’oxygène, à la lumière et à une trop grande chaleur. La vitamine A est indispensable pour le métabolisme dans son ensemble (par métabolisme on entend l’ensemble des échanges chimiques de notre corps qui vont de l’assimilation des aliments jusqu’à la combustion et à l’élimination des déchets) et pour l’alimentation de nos cellules. Notre peau et nos muqueuses sont dépendantes de la vitamine A. Nos yeux l’emploient pour la formation du pourpre rétinien. Une carence en vitamine A peut amener des troubles visuels (héméralopie = pouvoir de vision nocturne diminué), et des troubles cutanés (dessèchement de la peau et affections de l’épithélium). En outre notre capacité d’autodéfense et notre denture souffrent également de cette carence. Un manque de vitamine A peut perturber la fonction des glandes génitales masculines.

VITAMINE B: Par vitamine B on entend tout un complexe qui comprend environ une douzaine de vitamines (B1, B2, B3, B4, B5, B6, B7, B8, B11, B12, B13, ainsi que les vitamines U et L). Nous trouvons la vitamine B surtout dans la levure, dans les céréales complètes (riz, froment, seigle, avoine, millet, orge) et surtout dans leur germe et leur péricarpe, dans les légumineuses, le soja, les oléagineuxs et en petites quantités dans les légumes. La vitamine B est hydrosoluble, elle supporte assez bien la chaleur et l’entreposage, mais ne s’accommode pas de l’acide sulfurique et de la soude. La vitamine B est connue avant tout comme la vitamine des nerfs, mais elle possède plusieurs autres propriétés : elle participe à la métabolisation des glucides et à la formation du sang. Elle est utile pour les cheveux et les ongles, elle influence la respiration cellulaire et la croissance. Pendant la grossesse et l’allaitement, son besoin s’accroît. Une carence en vitamine B se traduit par une grande fatigue, par une capacité physique et intellectuelle affaiblie, par des lèvres qui s’écaillent et s’enflamment et surtout par une nervosité accrue. Des dermatoses, des vomissements, des insomnies peuvent être dûs à une carence en vitamine B. L’avitaminose B la plus connue est le béribéri, une maladie redoutée connue surtout en Extrême Orient.

VITAMINE B6: La vitamine B6 ou pyridoxine se compose de trois substances : la pyridoxine, la pyridoxamine, la pyridoxal. La vitamine B6 est nécessaire à de très nombreuses réactions métaboliques comme le métabolisme des acides aminés et des protéines. Elle régularise le métabolisme des tissus du foie, du système nerveux, de la peau et intervient dans le métabolisme des protéines, des glucides et des lipides. La vitamine B6 est nécessaire à l’assimilation du magnésium. Elle stimule le système immunitaire et est antiradicaux libres.

VITAMINE C: La vitamine C est anti-infectieuse, elle participe au développement des agents bactéricides dans le sang, elle permet l’assimilation du fer et par là, la formation du sang dans la moelle osseuse. La vitamine C exerce un rôle important sur le métabolisme et pour la désintoxication du corps, elle est favorable à la fonction cellulaire et influence les fonctions glandulaires et hormonales. Le manque de vitamine C s’exprime par de la fatigue, l’apparition de carie dentaire, le saignement des gencives, une baisse de la capacité physique et intellectuelle, par une grande prédisposition aux maladies et une capacité de cicatrisation diminuée. La vitamine C renforce la tonicité de la tunique veineuse et capillaire dont elle diminue la perméabilité. La vitamine C est un piégeur de radicaux libres, un anti-oxydant majeur, un antivieillissement. Elle est particulièrement recommandée pour les grands fumeurs qu’elle protège contre les effets néfastes des goudrons et dont les besoins en vitamine C sont plus importants. L’apport journalier nécessaire de vitamine C est de 60 mg. Il faut savoir que l’organisme rejette la vitamine C au-delà de 180 mg absorbé. Ainsi dans un cachet ou comprimé de 500 mg, 320 mg seront rejetés. Ce surplus est non seulement inutile pour l’organisme mais est susceptible de provoquer une fatigue rénale.

VITAMINE D: Parmi les vitamines du groupe D, la vitamine D2 (ergostérol) et la vitamine D3 (cholécalciférol) sont les plus répandues. Sous la forme de provitamine on trouve la vitamine D2 surtout dans la levure, dans l’huile de germe et dans plusieurs légumes. En ce qui concerne la provitamine D3 on la trouve dans le foie de plusieurs poissons de mer et l’huile de foie de morue. Le lait, le beurre et les oeufs en contiennent aussi en petite quantité. La transformation de provitamine en vitamine D est obtenue par l’effet des rayons solaires et par irradiation ultraviolette sur la couche de graisse sous-cutanée. La vitamine D est nécessaire à la formation des os, le calcium et le phosphore ne pouvant être assimilés que grâce à cette vitamine. Le rachitisme est par excellence une maladie liée à une carence vitaminique D, carence qui provoque aussi des complications lors des fractures, un développement dentaire perturbé, bref une croissance problématique. La prédisposition aux infections est aussi aggravée.

VITAMINE E: La vitamine E se trouve dans tous les germes de céréales, dans les graines et dans les huiles de graines ou de germes. On la trouve aussi dans les légumineuses, dans les arachides, dans le beurre, le jaune d’oeufs et les plantes vertes. Antioxydante, elle protège la vitamine A et les graisses poly-insaturées de l’oxydation.

VITAMINE PP ou B3 : Elle intervient dans la production d’énergie pour les cellules. Elle participe aussi à la fabrication des neuro-hormones, ces messagers biochimiques qui transportent les informations dans le cerveau. Elle est indispensable au bon état du tube digestif et de la peau.

WILD YAM: C’est une tubercule (Igname sauvage) cultivée surtout au Mexique, il est considéré comme un précurseur naturel de l’androsténolone (DHEA), qui est la source de toutes les hormones sexuelles et stéroïdes dans le corps (diminue avec l’âge). Source de diogénine qui se transforme en hormone dans le métabolisme d’où provient la source de progestérone qui aide à maintenir l’équilibre hormonal, redonne de l’énergie, favorise le sommeil et ralentit la dégénérescence du corps humain.

YLANG YLANG: L’ylang ylang ou cananga odorata est surnommée la « Fleur des fleurs ». Ses pétales sont jaunes et très parfumés. On la trouve principalement en Asie tropicale (Philippines, Madagascar, Réunion…). C’est un ingrédient très utilisé en parfumerie. L’huile essentielle extraite de l’ylang ylang est depuis longtemps connue pour ses qualités oluptueuses, relaxantes et ses vertus de soulagement des articulations douloureuses.

ZINC: Le zinc, métal basique, a un effet calmant. Il joue également un rôle important dans la vitalité et favorise le renouvellement cellulaire. Le zinc intervient dans la plupart des réactions physico-chimiques de l’organisme. Activateur métabolique, il facilite les oxydo-réductions dans le domaine nutritionnel. Il favorise la fécondité de la femme et contribue à améliorer la qualité du sperme. C’est aussi un protecteur de la peau. Son effet s’exerce aussi dans l’activité de la prostate. Lorsque le zinc fait défaut, on constate un grossissement des testicules qui peut amener à la prostate chronique. Il contribue aussi à résoudre les pannes passagères de la libido de l’homme. Aujourd’hui, le caractère indispensable du zinc dans la physiologie de l’homme, est définitivement établi, non seulement pour la constitution de la catalase, mais pour celle d’autres enzymes et coenzymes. Le zinc, dont notre alimentation raffinée est assez pauvre, a une grande importance dans les mécanismes hypophysaires et il est un des constituants du sperme. L’alimentation fournissant a grand peine la ration quotidienne nécessaire (8 à 10 mg), et chaque éjaculation contenant 1 mg de zinc, certains médecins américains reprennent à leur compte la vieille idée que la masturbation excessive peut produire certains troubles. Le zinc intervient dans de très nombreux métabolismes, notamment ceux de l’assimilation glucidique. Sa carence conduit à l’hypoglycémie qui se traduit par un mauvais fonctionnement du système nerveux (la cellule nerveuse consomme trois fois plus de sucre que les autres cellules). L’absence de zinc est aussi responsable de l’acné… Le sperme est d’ailleurs un véritable concentré d’oligo-éléments divers et seule une alimentation équilibrée peut assurer une composition normale de celui-ci. Certaines stérilités masculines sont imputables à des carences en oligo éléments. Le zinc intervient également directement dans la régénérescence du tissu rétinien. Un apport régulier de zinc retarde l’apparition de la cataracte.