LES DIFFERENTES THERAPIES

 

 Actinologie : l’actinologie est la dénomination générique des thérapeutiques basées sur les rayons lumineux: chromothérapie, héliothérapie, colorthérapie, I.R, U.V, lumière vive. Les fluides, sont constitués par les liquides, mais aussi par les rayonnements intenses (plasmathérapie, magnétothérapie, hydrothérapies, etc.).

Acupuncture : d’origine Chinoise, cette médecine est très ancienne ; le premier traité théorique remonterait à 2500 ans avant J.C. Elle est introduite en Europe au XVIIe siècle, par des missionnaires Français, qui lui donnent son nom. La Société Française d’acupuncture est fondée en 1945. Dans le cadre de la doctrine du Tao, dualité Yin-Yang, l’acupuncture s’intéresse aux flux d’énergie qui traversent le corps de l’homme au niveau de méridiens, et se manifestent au niveau de points (il y en aurait jusqu’à 800 répertoriés). Les maladies se traduiraient par des déséquilibres de ces énergies, que l’on va corriger au niveau des points, stimulés par la pose d’aiguilles (en or, argent, ou acier).

Aérothérapie : l’ensemble des thérapeutiques par l’air : cures d’air, bains d’air, oxygénothérapie, aérosols.

Aérothermothérapie : cette technique, appelée aussi bain d’air est un traitement des névralgies et douleurs articulaires par l’air chaud (40 à 50°) dans un sauna.

Algothérapie : un bain d’algue apporte à l’organisme des sels minéraux et oligo-éléments, qui sont très concentrés dans l’algue par rapport à l’eau de mer. En particulier, l’apport d’iode permet de stimuler la thyroïde pour brûler les graisses. L’indication principale du bain d’algue est la douleur rhumatismale.

Allopathie : par opposition à l’homéopathie, ce terme, inventé par Hahnemann, le découvreur de l’homéopathie, désigne la médecine officielle en Europe, qui utilise en particulier des produits chimiques ou naturels en fortes doses. L’allopathie se réfère plus précisément aux produits agissant de façon différente du symptôme traité ; lorsque l’action du produit est contraire au symptôme: un purgatif par exemple, contre la constipation.

Antenne Lecher : la première antenne de Lecher fut créée par Reinhard Schneider à partir d’une antenne Marconi. Schneider l’a nommée ainsi pour rendre hommage au célèbre ingénieur Lecher qui fut le premier à mesurer la longueur de quelques ondes dans le champ électromagnétique. L’antenne de Lecher vous apporte des informations sur la structure des sept corps de l’être humain, et vous initie à des techniques de thérapie énergétique et de détection géobiologique. Vous pourrez ainsi mieux gérer votre environnement et créer des conditions optimales pour votre santé… L’antenne est composée d’une boucle de deux fils parallèles sur laquelle se déplace un court-circuit dont la position est repérée grâce à une échelle millimétrée transparente. L’antenne est tenue dans les deux mains de l’opérateur par deux branches tubulaires pouvant ou non être en contact avec la boucle grâce aux vis.

Anthroposophie : doctrine spirituelle développée par le philosophe allemand Rudolf Steiner, dans les années 20. L’homme serait constitué de différents corps : le corps physique, mais aussi un corps éthérique (comme tous les êtres vivants), un corps astral donnant accès au mouvements et sensations, et le « Je » caractérisant la conscience de sa propre existence.

Antigymnastique : le principe est d’atteindre une meilleure conscience corporelle, par l’exécution en groupe de divers mouvements de gymnastique, sous la direction d’un thérapeute. On y utilise divers accessoires, balles et bâtons. Il n’y a pas de recherche de performance ni de comparaison, mais simplement d’être en contact profond avec son corps, pour permettre une relaxation globale.

Apithérapie : il s’agit d’injection de venin d’abeille, dans le but de soigner des douleurs rhumatismales, névrites, sciatiques, zonas, lumbago. On a utilisé des abeilles vivantes, ou des seringues (on parle dans ce cas "d’apicothérapie").

Argilothérapie : ce sont l’ensemble des utilisations de l’argile à des fins thérapeutiques. On l’utilise en usage interne dilutions dans l’eau, comprimés ou dragées, lavements et externe cataplasmes (emplâtres) et compresses, « bains de boue », masques de beauté. On attribue à l’argile un pouvoir cicatrisant et antiseptique.

Aromathérapie : cette thérapie, comme la phytothérapie, utilise les principes actifs des plantes, mais sous la forme d’huiles essentielles, puissants concentrés extraits des végétaux aromatiques. Leur utilisation doit être faite avec discernement. La prescription de ces huiles apparaît parfois en complément de certains traitements homéopathiques ou naturopathiques.

Art-thérapie : utilisation des activités de création artistique comme moyen d’expression des émotions, des blocages, pour une meilleure connaissance de soi.

Auriculothérapie : il s’agit d’une technique très ancienne, reprise par le docteur Paul Nogier (France) en 1950. Elle s’apparente à l’acupuncture et à la réflexologie, puisqu’il s’agit de stimuler à distance les organes. En effet, le pavillon de l’oreille est très innervé et présente des connections avec le cerveau et d’autres organes. Ces connections sont repérables électriquement et peuvent être stimulées, électriquement, par piqûre, ou par laser, pour soulager certaines douleurs, en particulier articulaire, mais aussi dans certains cas d’allergie, de dépendance (tabac, alcool) ou encore pour anesthésier localement.

Autorééducation corporelle : approche d’éveil à la fois physique et psychique, développée à partir de l’antigymnastique et de la méthode Mézière, au centre CERA (Canada). Il s’agit principalement de développer son acuité sensitive et sa capacité d’attention aux besoins du corps et de l’esprit.

Autosuggestion : on peut définir l’autosuggestion comme de l’hypnose appliquée à soi-même. Pratiquée plus ou moins consciemment par les religions orientales, cette technique à été redécouverte par Emile Coué, pharmacien français, à la fin du siècle dernier. Celui-ci hypnotisait ses patients pour augmenter l’effet des médicaments. La méthode Coué consiste à vider son esprit et se pénétrer de pensées positives, qui finissent par influer sur le mental à force de répétition.

Ayur-Véda : l’ayur-véda est une très ancienne médecine traditionnelle indienne, qui cherche à atteindre un équilibre de santé parfait, par le contrôle de la pensée sur le corps, dans trois domaine : le mouvement (Vata), le métabolisme (Pitta) et la structure (Kapha).

Balancement énergétique : partant du postulat que le corps serait parcouru par différentes énergies affectant les dimensions physiques, mentales et spirituelles, et que des anomalies dans ces champs énergétiques pourraient être la source de nos maux, le balancement énergétique consiste à identifier ces champs et les rééquilibrer, par des méthodes spécifiques.

Bio-énergie : méthode mise au point dans les années 50 par Alexander Lowen, basée sur les principe de Reich (disciple de Freud) ; consiste à mettre au jour les séquelles physique des traumatismes psychiques passés, au travers de la respiration, de massages, et d’étirements.

Bromatologie : étude scientifique de l’alimentation du point de vue santé. On regroupe également sous ce nom les différentes techniques naturopathiques liées à l’alimentation : diététique, végétarisme, etc.

Chimiothérapie : il s’agit des thérapeutiques utilisant des substances chimiques, d’origine synthétique ou naturelle, en quantité connue ; bien que cette définition soit très générale, la tendance est à limiter l’usage de ce mot aux seuls traitements anticancéreux.

Chirologie : dénomination générique des thérapeutiques basées sur les manipulations : chiropratique, ostéopathie, étiopathie, etc.

Chiropratique : le mauvais fonctionnement d’une articulation, que ce soit une hypo ou hyper mobilité, une subluxation, ou des lésions diverses, en particulier au niveau de la colonne vertébrale ou du bassin, peut entraîner des troubles locaux ou à distance et peut être à l’origine d’autres dysfonctionnements organiques. La chiropratique permet de poser un diagnostic par diverses méthodes (palpation, test neurologique et orthopédique, radio et thermographie), puis de corriger le problème par des manipulations indolores ou « ajustements », des articulations concernées. Cette technique a été développée par David Palmer (USA), mais est souvent pratiquée en France par d’anciens rebouteux qui utilisent leur savoir faire ancestral.

Climatologie : utilisation du climat pour améliorer certaines pathologies. Les composantes du climat sont nombreuses et complexes altitude, terrain (calcaire, argileux, etc.), ensoleillement, température, hygrométrie, vent, ionisation de l’air, végétation, etc. à tel point que chaque station climatique à son propre microclimat. La montagne augmente la capacité respiratoire et la production de globules rouges, la mer est tonifiante, la plaine est sédative. Il faut prévoir un temps d’acclimatation de l’organisme, d’environ une semaine, avant qu’il ne profite pleinement des effets d’un climat.

Colorthérapie : également dénommée « chromothérapie » ; c’est sous ce vocable que l’on regroupe diverses méthodes thérapeutiques faisant appel aux différentes couleurs du spectre, soit pour établir un diagnostic (par exemple par la méthode du « pendule prismatique ») soit pour soigner, en projetant sur le patient une lumière colorée par un filtre, d’une longueur d’onde choisie, sur toutes parties du corps, et par exemple, sur des points d’acupuncture précis. On peut également utiliser la simple présentation de filtres colorés ou même la visualisation. Bien que ces effets soient contestés, on connaît l’effet relaxant du vert, tonifiant de l’orange, apéritif du jaune, calmant du bleu.

Crénothérapie : c’est l’ensemble des techniques de soin utilisée dans une station thermale : balnéothérapie, bains de boue, bains de vapeur. Les bains de boue sont très efficaces, en particulier sur les douleurs articulaires. On pense qu’il y a absorption à travers la peau des sels minéraux de la boue, tandis que les toxines sont éliminées par le chemin inverse.

Cristallothérapie : crées par de formidables concentrations de forces, cristaux et pierres apportent l’énergie nécessaire à la guérison là où elle est déficiente. Mémoire de la terre et de notre évolution, ils nous mettent en contact avec notre propre mémoire, avec le potentiel de connaissance et de sagesse qu’il y a en nous.

Cryothérapie : ce terme désigne l’ensemble des techniques thérapeutiques utilisant le froid. A coté de méthodes traditionnelles, comme les bains de neige pratiqués par les Lapons, les douches froides sont parfois utilisés dans certaines cures (voir Kneippisme). Le froid (sous forme de neige carbonique ou d’azote liquide) est aussi utilisé à des fins chirurgicales par les dermatologues pour cautériser des verrues ou des cors, le froid laissant des cicatrices plus esthétiques que le chaud.

Diététique : la diététique est souvent associée à l’idée de régime alimentaire strict : manger des choses peu appétissantes, et rester sur sa faim. Alors que c’est au contraire l’art de varier et d’enrichir son alimentation, pour l’équilibrer. On parle d’hygiène alimentaire. La diététique à partir de bases théoriques (besoin de l’organisme en calories, rations journalières en glucides, protides, lipides, eau, oligo-éléments, vitamines, etc.) permet de construire une alimentation équilibrée en connaissant la composition de chaque aliment, et en tenant compte des besoins individuels, variable selon l’âge et l’activité.

Digitopuncture : proche du shiatsu, la digitopuncture ajoute aux pressions du shiatsu des massages le long des méridiens d’acupuncture. Cette technique donne de bons résultats sur certaines douleurs et sur la prévention des nausées.

Do-in : il s’agit d’un massage pratiqué sur soi-même, à travers des mouvements de gymnastique, qui permet selon le moment de détendre ou au contraire tonifier l’organisme.

Drainage lymphatique : cette technique a pour objectif de favoriser l’élimination des toxines de la lymphe, en mobilisant les tissus lymphatiques par des massages lents et régulier sur l’ensemble du corps, ce qui entraîne les toxines vers le système circulatoire, et de là vers les organes excréteurs. Technique exécutée de préférence par un masseur-kinésithérapeute.

Ergothérapie : discipline intervenant auprès des patients souffrants d’un handicap, ponctuels ou définitif, pour trouver avec eux les meilleures façon de suppléer aux fonctions déficientes : Il s’agit donc de rééducation physique, mais aussi de psychothérapie, voire même de démarches sociales de réinsertion.

Etiopathie : le principe de base de l’étiopathie, spécialité proche de l’ostéopathie, est de considérer que de nombreuses maladies ont pour origine une perte de mobilité d’une articulation, d’une vertèbre, ou d’organes divers ; une fois cette cause identifiée, il est possible de retrouver la mobilité d’origine par des manipulations manuelles. On consulte surtout les étiopathes pour le mal de dos, mais leur possibilité d’action sont étendue à de nombreuses pathologies : entorses, foulures, infections locales, névralgies.

Eutonie : méthode créée par Gerda Alexander, connue aussi sous le nom de méthode Alexander (ce nom se rapportant à Frederick Matthias Alexander, créateur d’une méthode très proche, tout en n’étant pas du tout parent avec Gerda Alexander !). Il s’agit d’adapter sa tension musculaire, son tonus, en permanence à l’environnement, en évitant les blocages.

Fasciathérapie : il s’agit d’une nouvelle technique de manipulation du corps qui se consacre aux fascias, c’est à dire au tissu conjonctif qui soutient, entoure et protège les os, les muscles et autres viscères. Les fascias ont une capacité de crispation complètement autonome et peuvent subir des blocages. Le rôle du fasciathérapeute, qui est en général un masseur kinésithérapeute, est de localiser et mobiliser ces blocages.

Focusing : méthode utilisée en psychothérapie, découverte par un psychologue américain, Eugène Gendlin, dans les années 60. Il s’agit de privilégier le ressenti profond des émotions, plutôt que d’essayer de les analyser. Le patient parvient ainsi à exprimer, en dehors de toute recherche d’explication rationnelle, ni de jugement de valeur, les problèmes et blocages qu’il subit, et donc à dégager des pistes de travail tout à fait originales.

Galactothérapie : traitement de certaines maladies infectieuses par des injections de lait de vache, souscutanées, intramusculaires ou intraveineuses.

Gemmothérapie: branche de la phytothérapie, et assez proche de l’homéopathie, utilisant les vertus curatives des bourgeons ou « gemmes » et des jeunes pousses, préparées par macération, puis utilisées en dilutions hahnemanniennes, sous forme buvable. En effet, on trouve dans ces bourgeons des hormones et acides aminés essentiels qui disparaissent dans la plante adulte. Ces produits sont surtout prescrits par les médecins homéopathes, en particulier pour traiter les maladies dégénératives. Géobiologie : c’est l’étude de l’influence de l’environnement du patient sur sa santé ; en effet, une habitation peut être construite dans un environnement bruyant, près d’une ligne à haute tension, au-dessus d’une rivière souterraine, ce qui occasionne des perturbations du champ magnétique. Le géobiologue peut aussi s’intéresser à l’habitation avant sa construction, et intervenir auprès des cabinets d’architectes.

Gestalt-thérapie : psychothérapie individuelle ou en groupe, visant à l’expression des émotions et besoins profond de l’individu, dans « l’ici et maintenant », au travers d’un contact authentique avec le thérapeute, pour révéler les séquelles physiques de traumatismes psychiques passés. La gestalt-thérapie encourage la mise en scène et l’exagération du ressenti pour mieux faire surgir les blocages. Technique mise au point par Fritz Perls, aux Etats-Unis dans les années 50.

Gymnastique holistique : prise de conscience de soi, « ici et maintenant » à travers une série de mouvements, adaptés à chacun.

Haptonomie : technique développée par Frans Veldman (médecin hollandais) permet d’entrer en contact avec une autre personne par le toucher, en créant une relation affective forte. Utilisée en psychothérapie, elle permet également d’entrer en contact avec un bébé avant sa naissance, voire même de l’amener à changer de position dans l’utérus, pour faciliter l’accouchement.

Harmonisants de Bach : un bactériologiste Anglais, Edward Bach, eu l’idée d’utiliser comme traitement la rosée déposée sur certaines plantes, censée recueillir les propriétés thérapeutiques de la plante. De façon à développer ce traitement, il remplaça le recueil de la rosée par des macérations de plantes fraîches dans de l’eau de source. Cette thérapie est très peu utilisée en France, et surtout prescrite par des médecins homéopathes et phytothérapeutes.

Héliothérapie : ce traitement utilise le bain de soleil, parfois remplacé par des lampes UV puissantes, pour faciliter la cicatrisation de plaies, et dans certains cas de tuberculose.

Hilarothérapie : rire c’est se soigner de ses mauvaises humeurs, c’est retrouver l’enfant en soi, mais aussi changer sa propre philosophie de l’existence. Comment retrouver le rire ? En passant par le rire organique. A utiliser même si l’on est pas malade !

Holistique : l’approche holistique est basée essentiellement sur la tradition indienne, qui considère l’homme comme un tout: corps, esprit et âme, trois composantes qu’il s’agit d’équilibrer en relation avec l’énergie intérieure. Les techniques utilisées sont variées : yoga, reiki, ayur-véda, tantra, etc.

Homéopathie : méthode thérapeutique développée par Samuel Hahnemann (1755-1843), qui s’oppose à l’allopathie. Une substance ayant certains effets sur l’homme en bonne santé peut faire disparaître ces mêmes effets chez l’homme malade (principe de similitude). Si l’on dilue cette substance jusqu’à des concentrations infinitésimales, on augmente sa capacité d’action tout en réduisant ses effets indésirables. Enfin, l’homéopathie ne s’intéresse pas aux maladies, mais avant tout aux malades, chacun étant un cas particulier. Le traitement est constitué d’une substance active, d’origine végétale, animale ou minérale, diluée dans de l’eau, de l’alcool, ou du lactose. Chaque dilution (CH : centésimale Hahnemannienne) contient seulement 1/100e de la dilution précédente, l’activité de la substance de départ étant transmise par dynamisation (c’est-à-dire agitation) du mélange. L’homéopathie est pratiquée par près de 10 000 médecins généralistes en France, dont 1500 n’utilisent que cette discipline.

Hydrothérapie : tous les traitements à base d’eau, en application externe ou interne, chaude ou froide. Les douches permettent un drainage humoral, comparable à un massage, et donc facilitent l’élimination de toxines.

Hygiénisme : fondé sur le principe que certaines pathologies sont l’effet de surcharges humorales profondes, et qu’il convient de détoxifier l’organisme par une mise au repos : celle-ci consiste en un jeûne et une relaxation physique complète.

Hypnose : état de « lâcher-prise » obtenu par relaxation dans un climat de grande confiance, dans lequel le patient se dégage de son environnement, tout en restant parfaitement conscient et à l’écoute du thérapeute. Cet état permet des actions sur le corps habituellement difficiles en état de conscience normal. L’hypnose, connue des anciens égyptiens, a été popularisée par Anton Messmer, médecin allemand, au XVIIIe siècle.

Hypnothérapie : ensemble des techniques thérapeutiques utilisant l’hypnose, en particulier lors des accouchements, interventions dentaires (hypnodontie), et divers problèmes psychiques. En effet, le seuil de douleur est très nettement abaissé en état d’hypnose. L’hypnose est également utilisée pour aider à l’arrêt du tabac, dans les régimes alimentaires.

Immunothérapie infinitésimale : technique développée récemment (1967) par le Dr Maurice Jaener, l’Immunothérapie à doses infinitésimales, sert à stimuler les défenses immunitaires de l’organisme, lorsque celles-ci sont déficientes, au cours de maladies graves (cancer, sida, hépatites, infection graves), et seulement en complément des traitements classiques. On administre des acides nucléiques, ou certains médicaments (cyclosporine, interféron) par voie perlinguale (sous la langue).

Iridologie : technique d’observation de l’iris de l’oeil, dont l’origine remonte à l’antiquité, redécouverte par le docteur Von Peczely (Hongrie) et développée par Bernard Jensen (Etats-Unis). Elle permet de juger de la vitalité du patient, en particulier des surcharges métaboliques. En effet l’iris serait une sorte de carte reflétant les différentes parties du corps, et garderait la trace des séquelles physiques visibles ou non de lésions passées. L’interprétation se fait en divisant la surface de l’iris en secteurs, et en observant l’aspect du tissu : couleur, reliefs et creux, etc.

Isolation sensorielle : consiste à dégager le patient des stimulations sensorielles pour l’aider à atteindre un haut degré de relaxation et d’introspection. Cette privation sensorielle s’obtient en s’allongeant dans un bain d’eau très salée, pour y flotter sans effort, et maintenue à la température du corps. Ce bain est généralement placé dans un caisson d’isolation sensorielle, ou « tank », isolé phoniquement et plongé dans le noir.

Kinélogie : dénomination générique des thérapeutiques basées sur le mouvement : gymnastique holistique, yoga, etc.

Kinésiologie : méthode holistique par un test musculaire pour une approche globale de l’être (structure, biochimie, psychisme, énergie), une méthode de diagnostic mais aussi de gestion du stress et des émotions. Elle étudie principalement l’ensemble musculaire dont les réactions sont porteuses d’informations sur l’état de santé du patient. Le but est de rétablir ou renforcer l’équilibre et la vitalité de l’être humain. Favorise le dialogue du sujet avec lui-même, à la recherche de ses besoins authentiques et de sa santé.

Kneippisme : il s’agit d’un ensemble de techniques d’hydrothérapie, mises au point par Sébastien Kneipp au siècle dernier en Allemagne, qui ont connu un grand succès et dont les principes sont très largement utilisés en thermalisme de nos jours. Il pratiquait en fonction du patient des bains, complets ou partiels, des douches, des enveloppements, et conseillait la marche à pied. Mais c’est l’eau froide qui est primordiale dans cette thérapie, appliquée à une température et pour une durée adaptée au patient, elle provoque une réaction capillaire forte, à la base des effets thérapeutiques sur des affections très diverses.

Laserthérapie : les différentes utilisations du rayonlaser, en particulier en dermatologie, mais aussi en réflexologie, en auriculothérapie.

Macrobiotique : régime sévère à base de riz et de soja, qui permettrait d’atteindre une grande longévité. Les aliments sont classés en dilatateurs (yin) ou constricteurs (yang) suivant la philosophie chinoise.

Magnétisme : connu depuis l’antiquité, cette technique, connue aussi sous le nom de radiesthésie, a été étudiée par François Mesmer (1734-1815). Elle suppose à coté du magnétisme minéral (les aimants) l’existence de magnétismes vital, mental, et spirituel. Sa pratique par les « guérisseurs » nécessiterait un don particulier permettant de sentir avec les mains les perturbations magnétiques du corps et d’attirer les maladies.

Magnétologie : dénomination générique des thérapeutiques basées sur le magnétisme comme la radiesthésie, le reiki, etc.

Magnétothérapie : l’utilisation des aimants en thérapeutique date de la découverte du magnétisme terrestre et de la boussole. Redécouvert dans les année 50, cette technique prescrit la fixation (par adhésif) d’aimants sur les points d’acupuncture ; le pôle nord de l’aimant aurait un effet décontractant, et le pôle sud un effet antidouleur. Massage: technique très ancienne et très répandue, qui permet de relaxer les muscles puis de leur redonner leur tonicité. Le massage agit également au niveau des organes internes, et nécessite une bonne expérience pour être correctement réalisé. On distingue les mouvement d’effleurage, de pétrissage, les frictions et les percussions.

Médecine anthroposophique : principes thérapeutiques basés sur l’anthroposophie, doctrine spirituelle développée par le philosophe Rudolf Steiner. L’anthroposophie considère que les problèmes de santé sont liés au passé ou au devenir de l’individu, au travers de ses réincarnations.

Médecine chinoise : la médecine traditionnelle chinoise à une histoire de près de 3000 ans, une bibliothèque classique très riche et soigne toujours le tiers de la planète. Elle est fondée sur la doctrine du Tao pour laquelle l’homme est relié à la fois au ciel (yang) et à la terre (yin) et est le siège d’échanges d’énergies dont les déséquilibres expliquent toutes les pathologies. Elle utilise l’acupuncture pour traiter les douleurs, les massages et manipulations pour les problèmes articulaires et la pharmacopée chinoise pour les affections chroniques. Elle est enseignée en Chine au même titre que la médecine occidentale.

Méditation : l’objectif de la méditation est de parvenir, au bout d’une longue pratique, à supprimer toute pensée parasite, pour se contenter de suivre le cours de ses réflexions, en devenant complètement détaché des émotions du monde, et en s’immergeant totalement dans « l’ici et maintenant ». Il existe différentes écoles : méditation taoïste, transcendantale et surtout la tradition zen japonaise.

Mésothérapie : c’est une technique récente, basée sur l’observation par Michel Pistor (France), en 1952, des effets d’injections locales de procaïne. Elle permet de soulager de nombreuses douleurs, en particulier arthrose, sciatique, névralgies, par des mini-injections sous-cutanée de très faibles quantités de procaïne et de médicaments. Cette technique est de plus en plus répandue et utilise des mini-aiguilles et appareils de pose spécifiques ; il faut savoir que dans un tiers des cas, on constate une aggravation provisoire des symptômes.

Métallothérapie : on regroupe sous ce vocable l’ensemble des disciplines utilisant les métaux et les sels métalliques. La tradition ancienne des médecines hermétiques (Hippocrate, Avicenne, Paracelse) subsiste sous la forme d’anneaux de bracelets. On utilise de nos jours les sels minéraux sous forme de pommades, ou en injections sous-cutanées, et également par la pose d’aiguilles, sans oublier l’utilisation des eaux minérales.

Méthode Feldenkrais : méthode d’éveil corporel, imaginée par le Docteur Moshe Feldenkrais, consistant en l’apprentissage des possibilités de mouvements et de combinaisons de mouvements inhabituels, pour élargir la gamme de son expression corporelle. On y apprend à utiliser au mieux les effets de la gravité et à limiter l’effort physique au minimum, de façon à concentrer son attention sur les sensations kinesthésiques et atteindre ainsi un bon contrôle de ses mouvements.

Méthode Kousmine : il s’agit de redonner à l’organisme son équilibre, essentiellement grâce à un régime diététique mais aussi à l’aide de cures de vaccins et d’hydrothérapie du colon (que l’on appelait autrefois lavement). Le régime est très précis et contraignant ; il réduit beaucoup les protéines animales, insiste sur l’apport en micro-aliments (vitamines et oligo-éléments), et privilégie les aliments complets.

Méthode Mézière : pour lutter contre une douleur, le corps va adopter des postures antalgiques, en maintenant contracté certains muscles ; une fois la douleur initiale disparue, la contracture musculaire peut persister et devenir néfaste ; c’est fréquent dans le dos. C’est sur ce principe que Françoise Mézière a élaboré une technique d’étirement long et régulier des muscles pour leur faire retrouver leur longueur initiale. Ces étirements par traction sont facilités par une respiration profonde, diaphragmatique.

Méthode Tomatis : méthode de rééducation auditive employée chez des enfants ayant des problèmes de compréhension inexpliqués. Utilise des sons de différentes fréquences et de la musique (Mozart).

Méthodes audio-phoniques : les méthodes qui utilisent le son sont très variées. L’eurythmie consiste à accompagner de mouvements des sons familiers. La méthode du professeur Tomatis, permet de traiter les bégaiements et la dyslexie des enfants par l’écoute de la voie de leur mère ; elle traite également des troubles plus graves et même l’autisme ; elle peut d’autre part constituer un complément efficace aux traitements orthophonistes. L’audio-phonologie du docteur Bérard est une rééducation des fréquences mal perçues par le patient, détectées par audiogramme.

Musicothérapie : la musicothérapie est indiquée en psychologie, pour faire passer certaines émotions par cette forme de communication. Un échange est ainsi possible parfois avec les autistes. Sa pratique nécessite de solides connaissances musicales.

Naturopathie : terme général représentant l’ensemble des médecines naturelles (acupuncture, aromathérapie, chiropratique, ostéopathie, phytothérapie, etc.) c’est-àdire des médecines utilisant des moyens naturels pour obtenir la guérison. Un courant naturothérapeuthe s’est développé en Allemagne au début du XIXe siècle, en particulier avec l’abbé Kneipp, puis aux Etats-Unis. La naturopathie a ensuite éclaté en de nombreuses spécialités. En France, Marchesseau a défini sous le nom de naturopathie orthodoxe une synthèse des principes et des moyens naturels utilisés.

Neurostimulation transcutanée : il s’agit de la stimulation électrique (en voltage faible) des nerfs inhibant la douleur.

Nutrithérapie : il s’agit d’une nouvelle discipline qui s’intéresse aux vitamines, minéraux et autres oligo-éléments, regroupés sous le terme de micro-aliments. La vie moderne entraîne en effet des carences en micro-aliments dûes à un déficit d’alimentation, à la pauvreté des aliments issus de l’agriculture moderne, au stress qui entraîne un défaut d’assimilation en même temps qu’une surconsommation des éléments indispensables à la vie. La nutrithérapie propose donc d’identifier et de traiter par un apport complémentaire quotidien ces carences, qui concernent principalement les vitamines A, B6, C, et E, le calcium, le magnésium, le sélénium, le zinc, ainsi que les acides gras poly-insaturés.

Oligothérapie : le corps humain nécessite un apport régulier de certains métaux en faible quantité, en particulier pour catalyser les réactions biochimiques (comme coenzymes). Ces métaux appelés oligo-éléments sont présents dans l’alimentation, mais parfois neutralisés par un régime alimentaire déséquilibré ou certains agents polluants. Un complément d’apport est donc prescrit dans ces cas de carence.

Orthothérapie : l’orthothérapie consiste à identifier les conséquences musculaires de problèmes osseux ou articulaires, puis d’éliminer les tensions résultantes et rééduquer les groupes musculaires concernés, pour retrouver un équilibre musculaire harmonieux.

Osthéopathie : c’est une médecine manuelle. L’osthéopathe considère que la structure du corps (os, muscles, tendons, ligaments…) est en interaction avec les organes et leurs fonctions. Une mauvaise posture, parfois inaperçue, peut donc entraîner un dysfonctionnement du foie, de l’estomac ou des reins, gêner la respiration ou la circulation sanguine. Les problèmes articulaires et rhumatismaux font évidemment partie du champ thérapeutique de l’ostéopathe.

Oxygénothérapie : a coté des traitements d’urgence, l’oxygénothérapie est également pratiquée par certains établissements de cure, pour désintoxiquer l’organisme.

Ozonothérapie : traitement de certaines affections respiratoires (asthme) et circulatoires (infarctus) à l’aide d’oxygène concentré et ionisé, administré par voie respiratoire, mais aussi par lavement, ou application cutanée.

P.N.L. : programmation neuro-linguistique. La P.N.L. est une synthèse des approches psychologiques les plus performantes de ces 30 dernières années. Elle permet de décoder le mode de fonctionnement mental de ses interlocuteurs et de s’y adapter. C’est une méthode essentiellement pratique, qui développe la joie de vivre et conduit vers une meilleure réussite car elle permet de communiquer plus efficacement, de construire les projets, de contrôler les émotions.

Palingénésie : méthode de respiration permettant d’atteindre une plus grande conscience de soi et l’expression d’émotions refoulées. Elle agit sur les plans physique, émotionnel, mental et spirituel.

Phosphénisme : transformation de l’énergie lumineuse en énergie mentale, par la fixation d’une source de lumière. Stimulation cérébrale et outil de développement individuel, cette méthode est utilisée dans les difficultés d’apprentissage, les problèmes de mémoire et d’attention, la créativité.

Physiothérapie : c’est l’ensemble des techniques utilisant l’électricité à des fins thérapeutiques. L’exemple le plus ancien est l’utilisation du gymnote (poisson qui produit de violentes décharges électriques) du temps de Rome! Aujourd’hui, on utilise le courant électrique pour stimuler les nerfs qui inhibent la douleur (neurostimulation transcutanée), ainsi que l’ionisation de l’air : en effet les ions négatifs apportent une sensation de bien-être et de fraîcheur (ils sont d’ailleurs très concentrés au bord de mer) tandis que les ions positifs (abondant avant un orage) rendent mal à l’aise et fatigué. Il existe des ionisateurs d’air individuels.

Phytominéralogie : dénomination générique des thérapeutiques à base de plantes et de minéraux : aromathérapie, phytothérapie, oligothérapie, etc.

Phytothérapie :
depuis toujours, l’homme utilise les plantes pour soigner ; ce n’est qu’au XVIIIe siècle que l’on commença à extraire des plantes les substances actives, donnant naissance à la chimiothérapie. Puis ces mêmes substances furent produites par synthèse chimique, jusqu’à ce que l’on crée, toujours par synthèse des molécules originales, qui n’existent pas dans la nature. A côté de cette voie chimique, le mouvement phytothérapique cherche à utiliser au contraire les plantes dans leur totalité et leur complexité, tout en évitant les effets secondaires des substances synthétiques. On retrouve ainsi les très nombreuses indications des « simples » (l’ancien nom des plantes médicinales) dans les différentes cultures, et en particulier des essences aromatiques : l’aromathérapie est ainsi une des branches principales de la phytothérapie.

Pneumologie : à coté de la spécialité médicale, on utilise aussi cette dénomination générique pour regrouper les thérapeutiques par l’air : oxygénothérapie, climatologie, etc.

Posturologie : technique développée à Marseille, d’étude des habitudes posturales des patients souffrants de lombalgies et rhumatismes, dans le but de découvrir l’origine posturale de ces inflammations, et par là même proposer un traitement adapté.

Psychothérapie : la psychothérapie permet au patient d’identifier et d’apprendre à vivre avec ses difficultés, grâce à un dialogue avec le thérapeute, ce qui suppose de lui accorder une grande confiance. Il existe différentes écoles, souvent dérivées de la méthode psychanalytique élaborée par Sigmund Freud, qui suppose l’existence d’un inconscient qui régit l’essentiel de notre activité mentale, et met l’accent sur la recherche des séquelles de l’histoire sexuelle infantile du patient.

Qi Gong : basé sur les théories chinoises ancestrales sur les énergies qui parcourent le corps et président à son équilibre physique, émotionnel et mental, le Qi Gong est un ensemble d’exercices (mouvements, exercices respiratoires, relaxation mentale) qui vise à aider le patient à se guérir lui-même.

Radiesthésie : il s’agit de l’utilisation d’un pendule pour rechercher les causes d’une maladie, par réponses oui/non aux questions posées, le pendule servant d’amplificateur à une faculté qui serait présente chez tout le monde à des degrés divers.

Réflexologie, réflexothérapie : le pied est la représentation miniaturisée du corps humain, à chaque « zone réflexe » correspond un organe, une glande ou une partie spécifique du corps. C’est sur ce principe qu’est basée la réflexologie. Il s’agit d’une pratique manuelle ancestrale qui fait partie des médecines naturelles. Elle procède par des massages sous forme de pressions rythmées appliquées sur ces zones réflexes pour permettre de localiser les tensions et de rétablir l’équilibre dans les parties du corps correspondantes. La réflexologie est utilisée notamment pour : relaxer, le stress étant à l’origine de nombreux dysfonctionnements physiques et psychiques ; activer la circulation sanguine et lymphatique ; mobiliser les déchets ; stimuler les émonctoires et réguler le système nerveux ; prévenir, soulager, voire éliminer un grand nombre de troubles et favoriser l’homéostasie.

Régime crétois : pris comme exemple par les nutritionnistes modernes, le régime alimentaire traditionnel des habitants de la Crète s’avère un des meilleurs moyens de prévention naturelle contre les maladies cardio-vasculaires et certains cancers.

Régression thérapeutique : consiste à amener le patient dans un état de profonde relaxation, et de l’amener à « régresser » vers son passé : petite enfance, naissance, voire même vie intra-utérine, conception, et vies antérieures, pour autant que l’on adhère au principe de la réincarnation. Les sensations et images retenues peuvent amener à une meilleure compréhension de soi.

Reiki : c’est une technique d’imposition des mains, comme le magnétisme occidental, mise au point au Japon par Mikao Usu, le siècle dernier, à partir de la tradition brahmanique. Il s’agit de transmettre au patient l’énergie vitale (le Qi) en posant les mains (le contact n’est pas indispensable) sur une vingtaine de points déterminés.

Relaxation : il existe de nombreuses méthodes de relaxation : le training autogène de Johannes Schultz (Allemagne 1920) permet un relâchement progressif des membres au travers de la respiration, par une sorte d’auto-hypnose pour aboutir à des sensations de pesanteur des membres et de chaleur. La méthode Jacobson est une technique de décontraction musculaire et psychique, sans hypnose. Ces deux méthodes doivent être pratiquées sous contrôle médical, au début.

Sels de Schuessles : le Docteur Wilhelm Schuessles, médecin homéopathe, découvrit intuitivement la nécessité pour l’organisme de recevoir certains métaux en faible quantité. Il s’agit des oligo-éléments, dont le rôle essentiel a été démontré depuis par la science moderne, et est à la base de l’oligothérapie. Ces métaux sont nécessaires à la constitution des enzymes (on parle de coenzymes), eux-mêmes responsables de la catalyse, c’est-à-dire de l’accélération des réactions biochimiques dans l’organisme. Les méthodes modernes d’agriculture et la vie stressante aboutissent à des carences en ces éléments. Les sels de Schuessles suppléaient déjà à la plupart de ces carences, et sont toujours prescrits par les médecins naturopathes.

Sevrage tabagique : méthodes de désaccoutumance (sinon désintoxication !) au tabac, utilisant principalement l’hypnose et la relaxation, dans une thérapie de groupe pour l’effet d’émulation. On parle de « centres anti-tabac ».

Sexologie : spécialité médicale, parfois pratiquée également par les praticiens psychothérapeutes. Recherche les troubles psychiques, relationnels, empêchant l’épanouissement de la sexualité de l’individu et du couple après recherche de causes physiques ou métaboliques éventuelles.

Shiatsu : le shiatsu est basé sur la circulation des énergies dans le corps dont la perturbation entraîne certains troubles. À la différence de l’acupuncteur, qui rétablit cette circulation à l’aide d’aiguilles plantées aux points sensibles, le thérapeute utilise ses mains ou ses bras pour exercer des pressions ou des massages.

Sophrologie :
la sophrologie a pour but de libérer l’esprit en relaxant le corps. L’étroite interdépendance qui régit l’ensemble, corps et esprit se trouve alors mobilisée dans une spirale ascendante vers une harmonie retrouvée. Relaxation et sophrologie sont deux facettes d’une même thérapie, avec des techniques différentes.

Stretching postural : un ensemble de postures d’auto étirement et de techniques respiratoires : par l’étirement on réajuste son schéma corporel ; par la respiration, on réoxygène ses cellules cérébrales et musculaires ; par la contraction musculaire profonde et le relâchement, on libère les énergies bloquées.

Sympathicothérapie : comme la réflexologie plantaire, ou l’auriculothérapie, la sympathicothérapie utilise des points réflexes, situés cette fois sur la muqueuse des fosses nasales, qui est tapissée de nombreuses terminaisons nerveuses du système sympathique, la reliant au différents organes. La stimulation se fait à l’aide d’un coton-tige imprégné d’huiles essentielles. L’indication principale est l’arrêt du tabac.

Sympathologie : une thérapie toute simple à la portée de chacun, qui se compose de 3 techniques faciles à apprendre : 1. Le massage vertébral qui permet d’assouplir la musculature et de repérer les blocages d’énergie. 2. Les mobilisations ostéopathiques qui ont pour but de supprimer les tensions neuro-musculaires et articulaires. 3. La régulation énergétique qui permet une circulation optimum de l’énergie. Effet du traitement à court terme : meilleur équilibre énergétique, régulation et réactivation du système sympathique, harmonisation des fonctions organiques, régénération du système immunitaire, prévention des maladies ou retour à la santé.

Taï-chi-chuan ou Taï-Ji-Quan : connu comme une forme de gymnastique chinoise constituée d’enchaînements de gestes lents, très contrôlés, sur le rythme de la respiration, il s’agit en fait d’un art de combat destiné à unifier l’énergie interne du combattant le Chi à l’énergie cosmique. Il existe deux techniques de base, le Lao-Jia, l’art de combat d’origine, et le Xin-Jia, qui est plutôt une gymnastique physique et mentale. C’est une bonne thérapie anti-stress.

Tantra : voie de développement de la sexualité, basée sur la tradition hindoue, qui permet d’atteindre une extase à la fois physique, émotionnelle (le coeur) et spirituelle (le troisième oeil), en dépassant nos limites personnelles et culturelles.

Thalassothérapie : ensemble de techniques thérapeutiques, développé au XIXe siècle, basé essentiellement sur l’eau de mer, associée au climat marin. Il s’agit de bains chauds et de gymnastique, avec massages sous différentes formes : douches, bains à bulle, jets subaquatiques ; on utilise également le bain d’algue ou de boue, et les aérosols d’eau de mer. Lorsque l’eau ou le bain d’algue ou de boue est à bonne température (34°), les sels minéraux peuvent passer à travers la peau, ce qui constitue un apport en oligo-éléments essentiels, qui s’ajoute aux effets bienfaiteurs de la chaleur et du massage.

Thérapies cognitives : méthode psychothérapeutique visant à la modification des comportements du patient à travers la recherche, la compréhension et la modification volontaire des schémas de pensée habituels. Utilisée dans le traitement de nombreuses phobies (peurs d’animaux, de l’eau, des autres, agoraphobie, etc..).

Thérapies comportementales : méthode psychothérapeutique visant à la correction de certains troubles psychologiques phobies sociales en particulier en faisant adopter consciemment par le patient des comportements plus adaptés.

Végétarisme : façon de s’alimenter excluant toute chair animale (viande, poisson, charcuterie, fruits de mer). Dans le cas d’une alimentation exclusivement végétale, on parle de végétalisme. On peut devenir végétarien ou végétalien par compassion envers les animaux, pour améliorer sa santé, par solidarité envers le Tiers-Monde, pour des motifs religieux ou spirituels.

Vertébrothérapie : cette spécialité, qui exige une grande expérience en rééducation, a été pendant longtemps en France la version officielle de l’ostéopathie. Elle ne s’intéresse qu’aux douleurs affectant la colonne vertébrale, en partant du principe que celle-ci soutient seule le corps, et qu’un déséquilibre à ce niveau se traduit par des compensations musculaires douloureuses. On tend de plus en plus à abandonner ce terme au profit de l’ostéopathie structurelle.

Yoga : le yoga est une pratique spirituelle très ancienne, depuis toujours réservée à une élite de philosophes, les yogis, et qui comprend plusieurs disciplines très profondément imprégnées de principes religieux. Seule la pratique des postures physiques le hatha-yoga est répandue en occident ; elle permet un contrôle du corps et permet de réguler la circulation, la respiration et la douleur.
Les huit degrés du hatha-yoga :
1. Yama: refrènements
2. Niyama: discipline
3. Âsana: postures
4. Prânâyâma: discipline du souffle
5. Pratyâhâra : rétraction des sens
6. Dhâranâ: concentration
7. Dhyâna: méditation
8. Samâdhi: enstase

Zen : le zen (nom japonais du bouddhisme ch’an chinois) n’est pas seulement une religion, mais aussi une philosophie et un art de vivre : Il s’agit de la recherche de l’éveil intérieur à tous les instants de la vie, y compris les simples tâches ménagères. Toute intellectualisation est rejetée au profit du ressenti physique et émotionnel. Le zen macrobiotique cherche à guérir des affections très diverses simplement par un régime alimentaire approprié.