LE TRAVAIL SUR LES CHAKRAS N'EST PAS NEUTRE
Il n'est pas non plus sans danger. Il faut de longues années, si ce n'est des vies entières pour que cette alchimie du corps physique et énergétique puisse se structurer. L'être qui en résulte est souvent un puzzle, dont les différents morceaux se sont associés en fonction des défenses qu'il faut maintenir si l'on veut protéger la sensation d'exister; le niveau de conscience qui lui est associé est fonction de la façon dont ces morceaux sont rassemblés.
Une intervention extérieure, qui modifie le taux vibratoire de ces chakras et ne se préoccupe pas de faire évoluer parallèlement la conscience, peut provoquer des états schizoïdes où l'être ne se reconnaît pas dans la nouvelle énergie qui lui est passagèrement accordée. Un état schizoïde est un état d"'inquiétante étrangeté" par rapport au sentiment d'existence.
Il peut être grave s'il persiste.
Le travail sur les chakras ne pose aucun problème si le thérapeute fait en sorte que les prises de conscience accompagnent l'accélération vibratoire. En revanche, si la personne est lâchée dans la nature sans aucune présence accompagnatrice, elle risque de vivre cela comme un "envoûtement"ou du moins une certaine forme d'envoûtement. Car l'enveloppe correspondant à la conscience supérieure (la troisième enveloppe) a une vitesse de mutation beaucoup plus lente que les enveloppes électromagnétiques et émotionnelles, d'où le sentiment d'être habité par une entité étrangère.
Dans le meilleur des cas, tout le travail fait par le thérapeute est réduit à néant.
Un chakra n'est pas une médaille interchangeable : il est le témoin de l'état dans lequel nous sommes; il a des relais psychophysiologiques, dont les matérialisations sont les symptômes qu'ils soient somatiques ou psychologiques. Mais cela ne signifie pas qu'il faille négliger cette approche. Certes, elle est l'apanage de beaucoup d'êtres de valeur, mais la prudence, en l'occurrence, est de rigueur.