DETECTION A L'INTERIEUR DES AURAS

La sensation de chaleur thermique est la plus facile à percevoir.
Supposons que nous glissions les mains de haut en bas, à une dizaine de centimètres du corps d'un sujet: nous repérons des zones à "émission de chaleur".
Il nous faudra savoir faire la différence entre une zone qui émet de la chaleur parce qu'il y a une inflammation, et une zone qui dégage de l'énergie parce qu'elle correspond à un centre énergétique.
La différence se fait parfois d'elle-même, la sensation de chaleur s'accompagnant de picotements lorsqu'il y a souffrance. Les mains nous donnent l'impression d'être enveloppées d'une chape douloureuse qui peut remonter parfois jusqu'au bras.

Nous pouvons aussi repérer des points névralgiques par une sensation de très fine vibration dans les doigts.

Détection à la surface de l'aura

Cette activité demande une plus grande sensibilité. Les mains à plat, il nous faut d'abord repérer, par la différence de chaleur et de densité de l'aura, les contours de cette enveloppe. Pour ce faire, nous nous éloignons du sujet puis, les mains en éventail, nous nous en rapprochons: par tâtonnements en différents lieux, nous essayons de percevoir les contours de l'aura.
Après quoi, glissons sur cette "coque" chaleureuse et tâchons de repérer d'éventuels trous de froid. Lorsque nous sommes en présence d une telle sensation, nous interrogeons le sujet sur son histoire. Il nous rapportera la plupart du temps qu'il a eu là une fracture ou une ancienne opération.
Ces lieux sont privés d'énergie, ils ne véhiculent plus le courant.

Détection directement sur le corps

Supposons que nous ayons senti une "difficulté" sur un organe précis, la vésicule biliaire, par exemple. Nous posons alors la main à plat sur cet endroit, puis nous descendons notre conscience dans notre main, et nous nous mettons mentalement en contact avec l'organe. Nous pourrons alors percevoir d'infimes sensations, des déformations subjectives de la main, mêlées d'images corporelles dans l'épaisseur de celle- ci, qui nous donneront l'impression que cet organe nous parle. La main est à, ce moment précis, comme un organe de voyance qui ressent dans sa chair l'écho de ce qui se passe sous la paume. Ce déchiffrage est beaucoup plus subtil, l'expérience l'affinera et nous donne vraiment l'impression qu'une étrange relation s'est tissée entre le corps du sujet et nous-mêmes.
Des sensations plus objectives peuvent l'accompagner (douleur, picotements, engorgement...)

Détecter ainsi les zones du corps en souffrance peut être d'un grand secours pour comprendre les bébés, ou les animaux qui souffrent, car ils ne peuvent parler. C'est ainsi que l'on peut constater avec surprise qu'un bébé pleure non pas parce qu'il a mal au ventre ce que l'on croit souvent mais parce qu'il a mal à la tête !
Lors d'un stage de psychologue en service Pédiatrie, j'avais été alertée par les hurlements d'un enfant. Il avait une dizaine d'années. En m'approchant de lui, je passai discrètement mes mains à quelque distance de son corps, de la tête jusqu'aux pieds, tout en lui parlant doucement.
Je sentis alors une chaleur très intense au niveau de son genou, qui était bandé. Je suggérai à l'infirmière chef avec prudence, car c'était un véritable dragon que l'enfant avait peut être très mal sous son pansement. Elle me répondit que cet enfant hurlait... parce que c'était un débile! Et l'on m'envoya sur les roses. J'eu beau insister un moment, rien n'y fit. Quelque temps après, passant discrètement devant la chambre, je vis un attroupement d'infirmières. Elles étaient penchées sur le genou de l'enfant et constataient une infection. Débile ou pas, on peut avoir mal !

L'intensité des vibrations que l'on détecte est donc fonction de l'intensité du problème.

Chacun a son propre code sensitif, qu'il saura interpréter, mais en général la chaleur indique une inflammation ou une souffrance actuelle: la vibration, un dysfonctionnement; et le froid une zone où l'énergie ne circule plus.

Dans cette première approche, accessible à chacun, précisons que la "main radar" doit passer relativement vite pour ne pas émettre et interférer sur la détection.
Au quotidien, nous pouvons exercer nos mains à ressentir les variations de température, les différences de vibration des objets et des corps. Le métro par exemple est un lieu privilégié pour faire nos classes !

Ces méthodes sont fondées sur une grande sensibilité de la main de l'opérateur et sa capacité à décoder la sensation. Il n'est pas dans notre propos de former des professionnels : nous voulons simplement offrir à tout un chacun l'opportunité de développer son intuition, ainsi que ses possibilités d'aide dans le milieu familial ou amical.

À ce niveau, les interventions doivent rester modestes. Sachons que nous n'avons aucun pouvoir sur les problèmes graves, où le dysfonctionnement est tellement incrusté dans la matière "chair" que nous ne pouvons pas transformer celle-ci. Il est cependant possible de donner un avis et de le vérifier auprès d'un médecin.