AIGUILLES

 

Avant la découverte du métal, les aiguilles utilisées étaient en pierre, en os ou en bambou.

Il semble donc que la matière utilisée pour piquer ne soit pas déterminante mais que l'essentiel soit la puncture elle-même. Cependant, l'utilisation du métal pour les aiguilles d'acupuncture marqua un grand progrès car le métal ne risque pas de laisser des éclats dans la peau et il permet de fabriquer des aiguilles plus fines. divergent sur l'influence de. la nature du métal: pour certains, que l'aiguille soit en acier, en or ou en argent importe peu; pour d'autres, l'argent aurait un effet plutôt dispersant, l'or un effet plutôt tonifiant.

Aujourd'hui on utilise surtout des aiguilles en acier bien que certains acupuncteurs utilisent encore des aiguilles en or ou en argent.

AIGUILLES à DEMEURE

Traditionnellement, on fabriquait neuf types d'aiguilles correspondant à des actions spécifiques.

Ces neuf aiguilles sont décrites au premier chapitre du Neijing Ling Shu.
Actuellement, il existe plusieurs types d'aiguilles sur le marché, depuis l'aiguille dite « japonaise » qui est ultrafine et nécessite un manchon pour l'enfoncer jusqu'à l'aiguille à pointe triangulaire pour faire saigner le point.

Tous les acupuncteurs sont d'accord sur le fait que l'aiguille n'est pas l'aspect le plus important de la puncture. Le choix du point, sa localisation exacte, la façon de manipuler l'aiguille à des fins de tonification ou de dispersion sont les actes déterminants. Il s'agit de petites aiguilles adoptant la forme d'une punaise de bureau qu'on laisse plusieurs jours sur un point.
Ces aiguilles sont souvent posées sur le pavillon de l'oreille. On les utilise plutôt pour les affections chroniques