COMMENT COMPLETER OU MODIFIER CETTE SERIE

Dans la série Rishikesh, les poses se complètent et se renforcent mutuellement alors que pratiquées au hasard de l'inspiration, sans ordre logique, les exercices peuvent par fois annuler réciproquement leurs effets, voire produire des résultats négatifs. L'analyse a montré comme elle est bien structurée. Si vous désirez y intégrer d'autres postures, ou effectuer des substitutions, un principe très simple vous permet de le faire sans erreur! Le voici: toute flexion vers l'avant peut être remplacée par une autre du même type. Une variante d'une position se place avant ou après la pose principale, à moins qu'elle ne la remplace purement et simplement. Ainsi la structure de la séance reste inchangée et correcte.

Asanas

Bien que les âsanas, ou postures yogiques, ne soient qu'un aspect du yoga, pour l'Occidental sédentaire elles représentent une partie capitale de sa pratique et lui procurent des effets rapides et tangibles, tout en le préparant aux autres formes de yoga.
Tandis que la gymnastique suédoise et les sports, axés sur l'action dans le monde extérieur, développent surtout la musculature somatique, les âsanas agissent en profondeur dans notre univers intérieur, d'une part sur le plan phyqique (viscères, glandes endocrines, cerveau, système nerveux volontaire autant que végétatif), d'autre part sur le plan mental, où elles apportent le calme ainsi qu'une sérénité qui n'exclut pas le dynamisme et la joie. Elles procurent une souplesse inégalée « Le Secret de la Souplesse », une endurance étonnante, sans causer ni fatigue ni énervement. Elles constituent, en outre, un exercice de concentration de premier ordre « Où se concentrer pendant les âsanas ».

Position de départ: identique à celle de la Charrue. Respirer calmement rentrer le menton vers le sternum, de façon à préparer la nuque à s'aplatir contre le sol. Les pieds sont joints, mais sans raidir les jambes, Avant de commencer à lever les jambes appliquer les lombes contre le tapis.



Les personnes trop cambrées qui ne peuvent aplatir les lombes, au sol plieront  légèrement les genoux. Ce sera leur position de départ jusqu'à ce que la pratique du yoga ait réduit cette cambrure anormale.



Pendant que les jambes se soulèvent lentement, le dos demeure appliqué contre le sol pour éviter un porte-à-faux dans les lombes. Continuer à respirer normalement.. Ne pas tendre les jambes (mollets, dessous des cuisses) ni pointer les pieds. Relaxer le visage, les épaules et les bras : c’est la sangle abdominale qui réalise le mouvement.
Facultativement,un temps d'arrêt dans l'ascension des pieds peut se placer à cet  angle (30°) et un autre à 60° Pendant cette halte l'adepte continue à respirer normalement.

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Amener les jambes à la verticale. Jusqu'ici donc, Sarvangâsana et Charrue sont identiques.

Au moment où le postérieur se soulève du sol, les muscles des jambes se tendent un peu. Amener les pieds à la verticale du visage; continuer à respirer calmement. Les débutants peuvent s'aider des mains placées sous les fesses pour soulever le postérieur du sol.

Les pieds montent lentement vers le plafond. Relaxer la nuque et la laisser s'aplatir sur le sol. Le sternum se rapproche du menton. Ne pas bloquer le souffle. Relâcher les muscles des cuisses et des mollets.

POSITION FINALE CORRECTE: le tronc est vertical, toutefois, ni les pieds, ni les mollets, ni les cuisses ne sont tendus. Le sternum touche le menton, la nuque étirée est plaquée au sol.

Les débutants pourront se contenter de réaliser la position ci-dessus Ardha Sarvangâsana. Ils pourront par la suite redresser les jambes et parvenir ainsi sans trop de peine à la position yogique finale représentée ici.

 VARIANTE DE LA POSITION FINALE (POUR ADEPTES PLUS AVANCÉS)

A Dès le départ, les bras sont allongés derrière la tête
B Placer ensuite les mains contre les cuisses. Les bras sont aussi relaxés que les jambes. Chercher le point « zéro » où l'équilibre est parfait et où tout effort a disparu.
Tenir le plus longtemps possible en respirant profondément.

ERREUR

Les pieds sont pointés, donc les jambes sont tendues.

Autre erreur fréquente : laisser les jambes retomber à terre et la tête quitter le tapis. La descente doit être lente et contrôlée jusqu’au bout.

Tant à la montée qu'au retour au sol, les néophytes peuvent plier légèrement les genoux et, éventuellement, s'aider en plaçant les mains sous les fesses.