CONCLUSION


Nous sommes arrivés à la fin d'un petit volume traitant d'un vaste sujet et nous n'avons fait que soulever un coin du voile qui cache la Virginale et Éternelle Vérité aux regards indifférents des hommes. Le bord de son vêtement nous est seul apparu, chargé d'or, enrichi de perles ; mais ce fragment qui ondule lentement devant nos yeux ne dégage pas moins des parfums célestes, santal et essence de rose de mondes plus beaux que le nôtre. Quelle gloire inimaginable, si le voile était enlevé, si nous contemplions dans sa splendeur le Visage de la Mère divine et, dans Ses bras, l'Enfant qui est la Vérité même ! Devant cet Enfant, les Séraphins se voilent éternellement la face ; quel mortel pourrait donc Le contempler et vivre ?
Et cependant, puisque, en l'homme, Il est présent, qui nous défendra de passer derrière le Voile et de contempler à visage découvert la gloire du Seigneur ? – De la Caverne au Ciel suprême – telle est la carrière du Verbe fait Chair, tel est le Chemin de la Croix. Partager la nature humaine, c'est partager la nature Divine, c'est pouvoir suivre Ses pas. "Ce que Tu es, je Le suis."

 


PAIX A TOUS LES ÊTRES !


FIN DU LIVRE